Dans la suite de l'entretien avec Pivot, Jankélévitch dit que la philosophie ne sert à rien, mais qu'elle suppose en revanche une pratique : elle se fait, plutôt qu'elle ne se dit.
Pour être franc, la réponse est simple : la philosophie ne sert à rien. Sa contribution au PIB national est nulle. Le discours philosophique s'attache en effet à des problèmes de toujours, qui ne seront jamais refermés. Il ne donne pas de solution, il ne produit pas de certitude, il ne pose pas de point final.
Devant le mal toute philosophie est inutile et, plus que cela : défaite.
La philosophie est la connaissance de la réalité. Ce qui veut dire qu'elle n'est ni seulement critique ni seulement connaissance de sa propre histoire (ce qui, à ce titre, n'en fait qu'une culture), mais bien qu'elle apporte cette utilité qui consiste à comprendre les choses et le monde.
La philosophie est plus qu'utile, elle est vitale, car elle rend la vie intéressante. Ainsi Jankélévitch dans De la Philosophie remarquait : « On peut vivre, après tout, vivre sans le « je ne sais quoi » comme on peut vivre sans philosophie, sans musique, sans joie et sans amour.
C'est le pouvoir d'exercer sa puissance de penser. Tous les individus en sont capables et en ont le droit. Il est obligatoire que dans une vie ils philosophent plus d'une fois. Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique.
Mais en un mot, pour Socrate comme pour ceux qui lui ont succédé, être un philosophe et vivre une vie philosophique signifiait vivre conformément à la raison, entendue comme faculté de raisonnement et d'analyse en vue de la vérité.
Aux yeux de Descartes (et de son époque), la philosophie englobe la science et l'étude de toute la nature. Dans une définition célèbre, Descartes affirme, en effet, que la philosophie est comme un arbre dont les racines sont la métaphysique et donc le tronc est la physique.
Il faut philosopher, c'est-à-dire penser pour penser, pour agir et pour exister, pour assumer une existence authentique, consciente d'elle-même, de ses valeurs, de ses fins et de sa raison d'être.
Comme nous allons le montrer, la philosophie constitue le cadre dans lequel l'homme peut comprendre le monde et agir sur sa propre vie. Elle fournit les outils par lesquels il peut découvrir la vérité et utiliser son esprit pour améliorer sa vie.
Montaigne : "Philosopher, c'est apprendre à mourir"
La philosophie n'a aucune limite puisque elle est abstraite. Ancien(ne) étudiant(e) en Probabilités L'auteur a 603 réponses et 69 k vues de réponse 27 janv.
Les premières traces historiques de ce qu'on appelle la philosophie apparaissent, en Occident, dans l'Antiquité grecque, avec les penseurs présocratiques, puis avec Socrate, qu'on considère comme le véritable père de cette discipline, et ceux qui ont suivi son sillage (Platon, Aristote, les écoles socratiques).
Par analogie, le but négatif de la philosophie est de détruire le dogmatisme et les prétentions erronées du sens commun : « Elle nous débarrasse du dogmatisme arrogant de ceux qui n'ont jamais traversé les régions du doute libérateur, et elle vivifie notre sens de l'étonnement en nous montrant les choses les plus ...
La philosophie n'est pas une théorie mais une activité. Une œuvre philosophique se compose essentiellement d'éclaircissements.
Le philosophe Friedrich Nietzsche (1844-1900) est célèbre pour ses aphorismes et ses courtes phrases percutantes : "Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou", "Dieu est mort", "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort", "Deviens ce que tu es"…
1Dans un passage de son traité Sur la nature des dieux (I 34, 93), Cicéron présente Socrate comme le “ père de la philosophie ”. Or suivant une autre tradition, bien établie, le premier philosophe fut en réalité Thalès de Milet, dont la naissance précède de plus d'un siècle celle de Socrate.
Il faut donc démontrer en tout premier lieu que tous les hommes sont « philosophes », en définissant les limites et les caractères de cette « philosophie spontanée », propre à « tout le monde », c'est-à-dire de la philosophie qui est contenue : 1.
L'œuvre de Karl Marx débute par une critique sévère de la philosophie. Mais sa théorie matérialiste de l'histoire, du capitalisme et de ses crises restera la fille de deux exigences philosophiques : l'esprit de système et l'esprit critique. Avant d'être révolutionnaire, Karl Marx a failli être philosophe.
«Une philosophie de l'existence comme celle de Karl Jaspers n'est pas seulement l'itinéraire d'une conscience individuelle ; elle fait appel à d'autres consciences individuelles et tente à l'extrême de communiquer avec elles, à la faveur d'un langage commun.
La philosophie de Hegel est une philosophie systématique et encyclopédique qui se développe à partir de l'idée logique. Son déploiement dialectique constitue la réalité et son devenir, et son retour à soi dans la forme de la pensée, la seule qui soit vraiment adéquate à son contenu.
“Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.” “Le bonheur c'est le plaisir sans remords.” “Mieux vaut encore subir l'injure que la commettre.” “Le temps malgré tout a trouvé la solution malgré toi.”
La philosophie pratique d'Emmanuel Kant désigne la philosophie édifiée par l'usage de la raison pratique, par contraste avec l'usage de la raison théorique, qui faisait l'objet de la Critique de la raison pure.
Chez Aristote, la philosophie, à l'origine « amour de la sagesse », est comprise dans un sens plus large comme recherche du savoir pour lui-même, interrogation sur le monde et science des sciences.