Un choc d'offre positif provoque un déplacement de la courbe d'offre sur la droite (la courbe de demande reste inchangée). Cela détermine un nouvel équilibre : diminution du niveau des prix et augmentation du niveau de la production.
Un choc de demande négatif signifie que, pour tous les niveaux de prix, la quantité demandée est inférieure. Cela conduira les producteurs à diminuer leur production et à réduire les prix. La courbe de la demande se déplace vers la gauche.
Un choc d'offre est une variation imprévue des conditions de production qui affecte les producteurs. Un choc de demande est une variation imprévue de la demande globale adressée aux producteurs.
Court terme et long terme
À court terme, un choc de demande positif, qui déplace la courbe de demande vers la droite, augmente la production (le PIB réel) et le niveau des prix. Un choc de demande négatif, qui déplace la courbe de demande vers la gauche, diminue la production (le PIB réel) et le niveau des prix.
Un choc d'offre positif peut être dû, par exemple, à l'irruption d'une nouvelle technologie qui rend la production plus efficace, et qui ainsi augmente la production.
Un choc d'offre désigne un changement dans les conditions de la production qui a un impact microéconomique et/ou macroéconomique sur le niveau de la production.
Les salaires baissent, les embauches se raréfient et le chômage progresse, ce qui finit par affecter le revenu des ménages. Il s'ensuit une nouvelle baisse de la consommation qui génère la formation d'un cercle vicieux car auto-entretenu.
Un choc exogène peut être défini comme un événement d'origine extérieur qui a des effets négatifs sensibles sur l'économie mais qui échappe au contrôle du gouvernement.
A l'inverse, quand le prix diminue, la demande augmente. On dit que la demande est une fonction décroissante du prix. Quand le prix d'un produit augmente, généralement l'offre augmente car sa production devient plus rentable ; les offreurs réalisent plus de profits et cela les encourage à produire plus.
Un surplus existe lorsque le prix d'un bien est supérieur au prix d'équilibre. Cela encourage les producteurs à diminuer leurs prix afin d'éliminer le surplus. Une pénurie existe lorsque le prix d'un bien est inférieur au prix d'équilibre. Cela entraîne une hausse du prix du bien.
La demande est une fonction décroissante du prix ce qui signifie que lorsque le prix augmente alors la demande diminue et inversement lorsque le prix diminue alors la demande augmente. L'offre quant à elle est une fonction croissante du prix.
Le choc est de facto inflationniste sur les prix. Mais surtout, il s'amplifie dans le temps car l'effet haussier sur les prix entraine une baisse du parc de logements disponibles, en raison d'une moindre demande anticipée, amplifiant ainsi l'effet haussier sur les prix.
Quand la demande est supérieure à l'offre, cela fait monter les prix. Mais cela ne dure qu'un temps. Les fabricants, pour répondre aux demandes des vendeurs, vont augmenter leur production, faisant alors baisser le prix qui va progressivement revenir vers son niveau d'équilibre.
Le concept du prix d'équilibre en économie désigne le prix auquel il y a équilibre entre l'offre et la demande sur le marché. On parle de prix d'équilibre car à ce prix, toutes les quantités offertes d'un bien ou service sont vendues, et toutes les quantités demandées de ce bien ou service sont achetées.
Demande observée lorsqu'un consommateur fait l'achat d'un produit qu'il n'apprécie pas et dont il aurait préféré se passer de faire l'achat s'il en avait eu la liberté.
atomicité
Caractère de l'offre (ou de la demande) sur un marché où les vendeurs (ou les acheteurs) sont tous de petite dimension et assez nombreux pour qu'aucun d'entre eux ne puisse, par sa seule action, exercer une influence sur le fonctionnement du marché et sur la détermination du prix.
La quantité offerte par le marché dépend des mêmes facteurs que ceux déterminant les quantités offertes par les vendeurs individuels : prix du bien, coût des facteurs de production, technologie et anticipations.
Ces dernières sont endogènes au sens où il n'existe aucun choc dans le système et qu'elles sont produites par la dynamique même de l'investissement.
La politique conjoncturelle est procyclique lorsque l'Etat agit dans le sens de la conjoncture pour l'amplifier. Exemple : prendre des mesures de relance pour stimuler la demande et la croissance économique en période de récession.
On les appelle théories de la croissance endogène. Elles cherchent à expliquer la croissance de la technique, c'est-à-dire l'innovation, depuis le modèle. Le modèle de croissance exogène est critiqué pour peiner à expliquer l'absence de convergence entre les économies du monde.
Une inflation modérée est bonne pour l'économie
Cela permet aux entreprises d'ancrer leurs anticipations de hausses des prix à moyen et long terme. Le caractère prévisible de ces dernières est favorable à la prise de décision d'investir, car il réduit l'incertitude sur les revenus futurs engendrés par l'investissement.
C'est le scénario libéral : la forte baisse des prix relance la demande et permet la sortie de crise. Cet élément de relance existe. Mais le problème de la déflation, c'est le poids supplémentaire qu'elle fait peser sur les agents endettés. Lorsque les prix baissent, le poids des dettes s'alourdit.