La présence de ganglions envahis traduit la capacité d'une tumeur à se propager et est le signe de la présence probable de métastases dans d'autres organes du corps. Elles rendent ainsi le pronostic plus incertain.
Chaque ganglion atteint par le cancer ne mesure pas plus de 2 mm.
Les symptômes dépendent du type de cancer : s'il s'agit d'un lymphome, la tumeur est une masse plutôt "mollassonne" qui augmente rapidement de volume. S'il s'agit d'une métastase, le ganglion est plus dur, bosselé et parfois se fixe à la peau ou aux muscles.
Certains cancers peuvent donner des ganglions mais la découverte d'un ganglion ne doit pas évoquer systématiquement un cancer.
Le traitement de base d'un lymphome consiste en général à des séances régulières de chimiothérapie et/ou de radiothérapie. Parfois, une greffe de cellules souches issues de la moelle osseuse du patient peut être envisagée dans le cas des formes sévères où le patient ne réagit pas à la chimiothérapie.
C'est aussi l'un des cancers que l'on soigne le mieux. Il se développe selon 2 pics de fréquence : chez de jeunes adultes, entre 20 et 35 ans, ou après 70 ans.
Les ganglions : dans la majorité des cas, leur gonflement ne dure pas plus d'une semaine. S'ils persistent davantage ou s'ils s'accompagnent de douleur, il faut consulter. « Seul un médecin pourra faire la différence entre un ganglion gonflé, douloureux mais bénin, d'un ganglion tumoral », souligne le Dr Bensoussan.
Il faut absolument consulter un médecin sans tarder si : un ganglion reste gonflé ; le ganglion est dur au toucher ; l'adénopathie est généralisée.
Des cellules cancéreuses malignes peuvent migrer dans le sang depuis une tumeur et s'établir dans les ganglions lymphatiques. Elles se mettent alors à grandir et deviennent des métastases des ganglions lymphatiques, qu'on repère à la palpation.
Un ganglion lymphatique qui devient palpable et sensible sous la peau dans une zone localisée est souvent le symptôme d'une maladie bénigne (infections banales, mononucléose, rubéole...).
La présence de ganglions envahis traduit le pouvoir métastatique d'une tumeur et est le signe de la présence probable de métastases diffuses microscopiques. Elles rendent ainsi le pronostic plus incertain et incitent souvent à la prescription d'un traitement adjuvant de radiothérapie et/ou de chimiothérapie.
En milieu professionnel, les expositions aux pesticides, aux solvants organiques (benzène, solvants chlorés, teintures capillaires) et aux poussières de bois ont souvent été associées à une augmentation du risque de lymphome.
Le cancer inflammatoire du sein est un diagnostic clinique et non pathologique : on note une induration diffuse de la peau, un érythème qui peut être prononcé, une douleur, une masse mal définie à croissance rapide, une peau d'orange et une augmentation rapide de la taille du sein affecté.
Le stade 1 pour les tumeurs solides désigne un cancer très localisé, le stade 2 "un cancer qui reste localisé mais plus avancé qu'au stade 1, cela car la tumeur a une taille supérieure ou a touché un organe de voisinage, le stade 3 une tumeur qui porte préjudice à l'appareil autour ou qui a envahi les ganglions, le ...
Le bilan d'extension permet de préciser l'état d'avancement du cancer et de déterminer si la tumeur s'est propagée à d'autres organes (métastases). Ce bilan est réalisé à partir des résultats des examens cliniques, biologiques et radiologiques.
Cet examen peut être employé notamment pour : évaluer la progression d'un cancer du sein ou d'un mélanome , éviter, en cas de résultats négatifs, d'avoir à enlever inutilement tous les ganglions proches de la tumeur initiale avec pour conséquence une réduction du risque de complication, guider le choix thérapeutique.
Comment on fait un curage ganglionnaire
L'anesthésique local engourdit seulement une petite région du corps. générale en salle d'opération d'un hôpital. Le chirurgien fait une coupure (incision) dans la peau et enlève les ganglions lymphatiques et tout tissu voisin qui pourrait contenir des cellules cancéreuses.
Si un ganglion lymphatique est très douloureux ou draine du pus ou toute autre substance, la personne doit consulter immédiatement un médecin. Les autres personnes doivent appeler leur médecin. Le médecin décidera de l'urgence d'une consultation selon la présence de signes précurseurs et d'autres symptômes.
Une maladie infectieuse
Des infections comme la mononucléose infectieuse ou la tuberculose peuvent aussi entrainer une adénopathie (gonflement des ganglions), parfois généralisée et persistante.
Un ganglion est une petite glande impliquée dans les défenses immunitaires. Quand le ganglion devient palpable, cela signifie qu'il est hypertrophié formant un adénome. On parle alors d'adénopathie. Il est classique de dire que le ganglion a une taille de moins de 1cm alors que l'adénome a une taille d'au moins 2cm.
Pour un ganglion dur au niveau du cou, direction l'ORL, s'il est placé au niveau de l'aisselle, orientation vers le gynéco. "Tout dépend du contexte. Le généraliste traite et décide au cas par cas en fonction des caractéristiques du ganglion", rajoute le médecin. Il peut arriver que les ganglions soient partout.
C'est ainsi que se développe une leucémie (un cancer du sang) si cette accumulation se fait dans le sang et la moelle osseuse. On parle de lymphome (un autre type de cancer) lorsque cette accumulation se fait dans les ganglions et le système lymphatique.
Le lymphome folliculaire, cancer du système lymphatique, est le 2ème lymphome le plus fréquent. A ce jour, on ne sait pas le guérir. L'espérance de vie des patients est de près d'une quinzaine d'années, avec un traitement initial de 6 mois, reposant sur l'association d'une chimiothérapie à des injections de Rituximab.