On appelle patient difficile, ces patients qui exagèrent : demandes abusives, maladies imaginaires, dépendance, insultes. Ils dépassent les bornes ! Violents ou agressifs ils ne respectent plus la distance patient-soignant qu'il est d'usage de conserver, se permettant certaines réflexions ou certaines demandes.
Vérifiez si les patients ont bien compris le diagnostic et le plan de traitement recommandé : demandez-leur de vous expliquer, dans leurs propres mots, ce que vous leur avez dit. Lors d'une interaction difficile avec un patient, évitez de le contredire, de parler en même temps que lui ou d'émettre des jugements.
La signature d'une attestation de refus de soins est "l'arme" ultime pour convaincre le patient. Il faut toujours laisser une porte ouverte, par exemple en donnant une ordonnance pour un traitement intermédiaire, inviter le patient à reconsulter et lui donner les moyens d'accéder aux soins d'urgence.
Savoir poser des limites, c'est être capable de dire « non » à ce qu'il fait mais « oui » à ce qu'il est. « Recadrer », c'est peut-être instaurer un espace de parole et de prise de décision commune, qui engage chaque partenaire du soin.
en cas de risques de chute, de déambulation excessive ou d'agitation. en ultime recours, en cas d'échec des alternatives à celle-ci. en cas d'urgence médicale. et de danger élevé pour le patient à court terme ou pour autrui.
Si la volonté de la personne de refuser ou d'interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d'accepter les soins indispensables. »
En effet, il peut refuser des soins pour des raisons professionnelles ou personnelles, par exemple en cas de mésentente avec un patient, d'un comportement agressif, ou d'incompétence compte tenu de la spécificité d'une maladie…
Un patient ayant manifesté son refus de soins doit connaître toutes les informations nécessaires pour être en mesure de faire un choix final « libre » et « éclairé ». Si le patient maintient sa décision, le médecin est tenu de la respecter et de renoncer à la mise en application des soins médicaux préconisés.
Saluer le patient (si possible sans masque) et établir un contact visuel est important, ainsi que poser trois ques- tions auxquelles le patient peut répondre affirmativement. Cela permet d'établir une relation de confiance.
Afin de progresser, développer une réelle capacité d'écoute et un esprit d'observation grâce à des exercices appropriés tels que : – Poser des questions (son environnement socioprofessionnel (s'il est face à un certain public) ses habitudes, ses freins, sa façon de voir sa denture et ce qu'il aimerait…
La prise de rendez-vous en ligne par les patients est une bonne solution pour réduire le temps affecté à cette tâche, cela permet aussi - avec des systèmes de rappel par SMS - de limiter le nombre de consultations auxquelles les patients ne se présentent pas (oubli de venir ou d'annuler le rendez-vous).
– dire « non » clairement (ne pas dire « oui mais »), sans se justi- fier et sans être agressif ; – laisser à l'autre le temps de réagir au refus. Si l'interlocuteur insiste, ne pas argumenter mais réaffirmer son refus, éventuel- lement comme un disque rayé « Je vous le redis, c'est non ».
Vos actes de biologie ; Vos arrêts de travail indemnisés ; Vos hospitalisations dans les établissements publics ou privés ; Vos transports pris en charge vers un hôpital, un centre d'examens, etc.
C- Principe : Le refus de soins par le patient :
1111-4 du Code de la Santé Publique : «Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment».
1. Procédé thérapeutique permettant d'immobiliser un membre, de comprimer des tissus ou de protéger un malade agité. 2. Procédé employé pour immobiliser les animaux domestiques afin d'effectuer un diagnostic, de mettre en œuvre un traitement ou de pratiquer une intervention chirurgicale.
Loi du 22 avril 2005 sur les droits des malades et à la fin de vie : elle renforce le droit de refus du patient d'être soigné et organise les situations particulières des personnes en fin de vie et des personnes hors d'état d'exprimer leur volonté.
– Risques spécifiques liés aux moyens de la contention (blessures, asphyxie, strangulation, chute, etc.) – La personne déambule, a un comportement d'errance, elle entre dans les chambres des autres résidents, etc.
Parmi les principaux ressorts de l'agressivité des patients dans nos milieux de soins se trouvent la frustration causée par l'attente, l'inquiétude au sujet de leur état ou de celui d'une personne chère.
L'agressivité est une forme du comportement humain ou animal qui se manifeste par de la violence à l'égard d'autrui ou de soi-même. Traduisant une force instinctive naturelle, elle est un phénomène normal tant qu'elle est canalisée ou maîtrisée.