À un moment de sa vie, à cause d'un événement – une chute, une hospitalisation, la perte de son conjoint –, la personne va être en état de vulnérabilité. Mais rien n'indique qu'elle ne pourrait pas retrouver ses pleines capacités par la suite. Cette forme de vulnérabilité n'est aujourd'hui que peu prise en compte.
Personne vulnérable,
personne en situation de faiblesse physique ou psychique (grossesse, maladie, handicap, vieillesse, etc.), que la loi protège des abus commis à son encontre, notamment en matière pénale ou sociale.
Une personne adulte est ou devient vulnérable si, en raison de son handicap, de sa maladie, de son grand âge ou d'une situation de très grande précarité sociale, elle n'est pas ou elle n'est plus en capacité de faire valoir correctement ses intérêts personnels et matériels (soit en raison de ses propres difficultés, ...
Susceptible d'être blessé. Synonyme : chancelant, délicat, faible, fragile, précaire, réceptif, sensible.
Une personne majeure sera considérée comme vulnérable dès lors que son état ou sa situation (physique, psychique ou sociale) nécessite une protection particulière, tant à l'égard de sa propre personne que de son patrimoine.
Nous définissons deux types de vulnérabilité, l'intrinsèque ou structurelle et la conjoncturelle dont la relation dépend du niveau de perception et de connaissance de ces propriétés.
Déficience physique ou intellectuelle (handicap physique ou mental, maladie) État dépressif durable ou momentané, situation économique, état psychologique, isolement, séparation,... Méconnaissance de la langue qui peut par exemple conduire à une absence de connaissance de la valeur de la monnaie.
La vulnérabilité humaine évalue d'abord les préjudices potentiels aux personnes dans leur intégrité physique (décès, blessés, etc.). La vulnérabilité économique traduit généralement le degré de perte ou d'endommagement des biens et des activités exposés au phénomène.
La vulnérabilité social, elle renvoie aux déterminants politiques, socioéconomiques, culturels et institutionnels de la vulnérabilité et se mesure avec des indicateurs du type : éducation, revenus, pauvreté et autres données comme le capital social, la diversification des moyens d'existence, foncier, etc.
La vulnérabilité d'un enjeu est sa sensibilité plus ou moins forte lorsqu'il est soumis à un aléas qu'il soit naturel (inondations, submersion marine...), technologique (Aléa de surpression, thermique ou toxique) ou minier (effondrement de terrain, tassements différentiels...) ou sismique.
SIGNALER UNE SITUATION DE MALTRAITANCE AU SEIN D'UN ÉTABLISSEMENT, D'UN SERVICE SOCIAL OU MÉDICO-SOCIAL. Les modalités pour signaler une situation de maltraitance dans un établissement d'hébergement, un service social ou médico-social sont de contacter le 3977 ou le 17 en cas d'urgence.
Il existe deux autres régimes plus contraignants pour protéger les personnes vulnérables : la curatelle et la tutelle. C'est le juge des tutelles qui prend la décision de placer une personne majeure sous curatelle ou sous tutelle, à la demande de la personne en difficulté ou de ses proches.
Quelles sont les démarches à réaliser pour effectuer un signalement d'une personne majeure vulnérable au procureur de la République ? Pour toute démarche, il est préférable d'informer la personne et son entourage de la demande de protection juridique.
Quel est le synonyme de vulnérable ? Il existe de nombreux synonymes qui peuvent parfaitement remplacer l'adjectif "vulnérable" : on pourra dire d'une personne vulnérable qu'elle est atteignable, attaquable ou encore accessible. Une personne vulnérable est blessable, ébranlable et fragile.
L'infraction est aggravée si elle est commise « sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur ».
Une discussion entre la personne dite vulnérable est importante pour connaître ses besoins, ses attentes et limiter tant que possible l'intrusion dans son quotidien. Tant que possible, il est important de préserver l'indépendance et l'autonomie de la personne, d'aider sans infantiliser.
La vulnérabilité au risque conduirait les pauvres à éviter les activités économiques plus risquées, et par conséquent plus lucratives (Kanbur et Squire, 2002,179) qui permettraient à la fois des revenus plus élevés au niveau microéconomique et de meilleurs résultats au niveau macroéconomique.
Sur la base de cette définition éthique de la vulnérabilité, quatre grands facteurs de risque de vulnérabilité chez la personne âgée sont identifiés dans cet article : la dépendance fonctionnelle, la perte de l'autonomie, la précarité sociale et la limitation de l'accès aux soins.
La vulnérabilité est inhérente à l'existence ; les différents stades du développement présentant en eux-mêmes, des situations de vulnérabilité, ce sont la naissance, la grossesse, l'enfance, l'adolescence et la vieillesse. Se rajoutent les situations de vulnérabilité relatives au contexte sanitaire, familial, social.
La vulnérabilité est une force lorsque nous embrassons cette vulnérabilité, que nous l'exprimons, que nous prenons confiance en nos capacités et que nous construisons notre personnalité grâce à elle. Cela rend la vie meilleure pour nous et pour ceux qui nous entourent.
Si vous avez été victime d'un abus de faiblesse, vous avez 6 ans pour porter plainte auprès d'un Commissariat ou d'une gendarmerie (article 8 du Code de procédure pénale). L'abus de faiblesse étant un délit réprimé par la loi, il entraîne des sanctions pénales (voir les détails).
– Facteurs sociaux-environnementaux : la pauvreté et la faiblesse socio-économique, l'absence d'emploi, le logement surpeuplé, la situation de migrant, l'isolement relationnel et social de la famille, le placement de l'enfant…
l'information sur la vulnérabilité est publiée par une source indépendante et de confiance ; la vulnérabilité a fait l'objet d'analyse par des experts, notamment sur l'estimation du risque de la révélation.
Qui peut et qui doit faire un signalement lorsqu'un enfant est en danger ? Toute personne témoin ou soupçonnant un enfant en danger ou risquant de l'être doit signaler les faits. Il peut s'agir d'un particulier ou d'un professionnel (assistante sociale, médecin...).