Deux propositions indépendantes reliées par une conjonction de coordination (et, ou, ni, mais, car, or, donc, ou encore par puis, ensuite, cependant, pourtant, toutefois, néanmoins, aussi) sont appelées « coordonnées ». Par exemple : Truc tend la main et Bidule la lui serre.
- Lorsqu'il y en a plusieurs dans une phrase, elles sont juxtaposées si elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. - Elles sont coordonnées lorsqu'un mot de liaison les relie. Il s'agit la plupart du temps d'une conjonction de coordination : mais, ou, est, donc, or, ni, car.
Deux propositions indépendantes sont juxtaposées quand elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. Elles sont juste séparées par une virgule ou un point virgule. Par exemple : Alma m'a expliqué; je sais comment rapper, tu fais des phrases ponctuées pour la fluidité...
Deux propositions sont coordonnées si elles sont placées de part et d'autre d'une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni et car) ou d'un adverbe de liaison (ainsi, aussi, en effet, d'ailleurs, ensuite, puis, enfin, finalement). La phrase complexe est alors formée de deux propositions indépendantes.
Quand deux propositions sont reliées par un signe de ponctuation, elles sont juxtaposées. Quand elles sont reliées par un mot coordonnant, elles sont coordonnées.
Une conjonction de coordination est un mot invariable qui appartient à la liste : « mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car ». Elle permet de relier (= coordonner) des mots ou des groupes de mots de même classe grammaticale et de même fonction. Exemple : Éloïse possède un chien noir et blanc.
Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Il existe différents types de propositions subordonnées : les subordonnées relatives, les subordonnées complétives et les subordonnées circonstancielles.
Les phrases, les groupes de mots, les propositions de même fonction sont coordonnés quand ils sont liés par une conjonction de coordination (et, ou, ni, mais, or, car, donc, puis, alors, ...).
La juxtaposition est une coordination sans l'emploi d'un coordonnant. Le coordonnant est remplacé par un signe de ponctuation (une virgule, un deux-points ou un point- virgule), qui sépare graphiquement les éléments de même fonction juxtaposés.
Les conjonctions de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car) relient deux mots ou deux propositions de même nature ; Les conjonctions de subordination (que, parce que, quand, si...) relient une proposition subordonnée à la proposition principale dont elle dépend.
Lorsque deux propositions sont séparées par une virgule, un point-virgule ou par deux-points, elles sont juxtaposées. Elles ne dépendent ni de l'une ni de l'autre et présentent chacune un sens complet. Elles sont donc indépendantes (la nature des propositions juxtaposées est : « proposition indépendante »).
Proposition principale : Une autre proposition dépend d'elle. Ex : Je mange parce que j'ai faim. Propositionsubordonnée : Elle dépend d'une autre proposition. Ex : Je mange parce que j'ai faim.
Reconnaître les propositions dans la phrase
Une proposition, c'est une phrase ou une partie d'une phrase qui comporte un verbe conjugué. Dans la phrase, « Samia sort pour voir Louis ». Il y a un seul verbe conjugué ici « sort », donc une seule proposition, c'est celle-là. Un verbe conjugué donc une proposition.
La conjonction de subordination est placée en tête de la subordonnée mais cette subordonnée peut être située avant ou après la principale . Ex : Je prends ma voiture quand je suis en retard . Quand je suis en retard , je prends ma voiture .
Parmi les mots qui peuvent être des subordonnants, on trouve notamment des conjonctions (ex. : que, à ce que, de ce que, parce que, sans que, pour que, afin que, à moins que, alors que, pendant que, après que, tandis que, plutôt que, dès que, quand, lorsque, si, comme) et des pronoms relatifs (qui, que, quoi, dont, où, ...
Je mange lorsque j'ai faim. (« Je mange » est une proposition principale, « lorsque j'ai faim » est la proposition subordonnée). Mon animal de compagnie est content quand je rentre. (« Mon animal de compagnie est content » est une proposition principale, « quand je rentre » est la proposition subordonnée).
Une proposition subordonnée peut être complément du nom (ou du pronom) antécédent. C'est la fonction la plus fréquente de la proposition subordonnée relative. Ex. : Nous n'avons pas encore mangé le gâteau [que tu as confectionné]. → que tu as confectionné est complément de l'antécédent gâteau.
Voici ses caractéristiques. Elle est introduite par un subordonnant (si, ce qui, ce que, etc.) ou par un marqueur interrogatif avec ou sans préposition (pourquoi, comment, de combien, à qui, etc.). Elle fait partie du groupe verbal.
« Mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car » : voilà quelles sont, en langue française, les conjonctions de coordination.
Mais, ou, et, car, ni et or sont les conjonctions de coordination les plus connues.