Les PLIE (Plans locaux pluriannuels pour l'insertion et l'emploi) proposent un accompagnement individualisé et renforcé des publics. Cet accompagnement s'inscrit dans la durée et dans une prise en compte globale de la personne.
En parcours d'insertion, le salarié en insertion bénéficie d'un accompagnement personnalisé, en plus d'un parcours professionnel lui permettant d'acquérir des compétences utiles à l'intégration dans le marché du travail.
Personnes qui touchent des minimas sociaux (RSA, ASS, AAH,...) Jeunes de moins de 26 ans en grande difficulté Travailleurs reconnus handicapés.
L'accompagnement social
Assuré par des référents sociaux RSA (CCAS, CAF, UTAS), il permet de traiter les problèmes administratifs, de santé, les difficultés liées au logement… dans le cadre d'un Contrat d'Engagements Réciproques précisant les démarches et actes visant une insertion sociale.
Le SPIE concerne tous les publics rencontrant des difficultés sociales et professionnelles dans leur accès au marché du travail : allocataires du RSA, jeunes, personnes en situation de handicap, chômeurs de longue durée, etc.
– « L'insertion sociale s'apparente à l'inclusion sociale ». – « C'est la même chose dans le sens où les finalités sont les mêmes ». – « Je ne saisis pas la différences entre ce concept et celui d'inclusion ». – « Processus qui consiste à intégrer un individu dans un système socio-économique ».
Les acteurs de l'emploi et de l'insertion sont des structures publiques, associatives ou conventionnées par l'Etat. Elles ont pour mission d'informer, d'orienter et d'accompagner les publics en recherche d'emploi en fonction de leurs spécificités.
L'insertion professionnelle a comme objectifs de :
Développer un savoir-faire et un comportement professionnel. Maintenir les acquis, effectuer une reconversion professionnelle, compléter la formation. Tendre à l'autonomie.
Le salarié en insertion perçoit une rémunération au moins égale au Smic : Smic : Salaire minimum interprofessionnel de croissance (1 678,95 € par mois).
L'objectif de l'insertion par le travail : permettre à des personnes éloignées de l'emploi d'être de nouveau jugées comme employables par les entreprises et de réintégrer ainsi durablement le marché du travail.
1- Les problèmes d'insertion professionnelle rencontrés par les jeunes au sortir de l'école constituent l'une des préoccupations majeures de nombreux pays occidentaux. Dans les années suivant leur départ de l'école, de nombreux jeunes adultes peinent à s'insérer durablement dans l'emploi, notamment les moins formés.
Les trois « piliers » de l'insertion sont l'éducation, le logement et l'emploi. Concrètement en France, les actions sont souvent orientées vers les personnes en situation de handicap, les anciens détenus, les immigrés et les sans-abri.
Une entreprise d'insertion est une entreprise opérant dans le secteur marchand, mais dont la finalité est avant tout sociale : proposer à des personnes en difficulté une activité productive assortie de différentes prestations définies selon les besoins de l'intéressé (ré-entraînement aux rythmes de travail, formation, ...
Une aide de l'Etat est versée à ces structures d'insertion, dans la limite d'un nombre de postes d'insertion. Cette limite est fixée par une convention entre le préfet et ces structures. En outre, les ACI bénéficient d'une exonération totale des cotisations patronales, dans la limite de la rémunération égale au SMIC.
AGEFIPH (Association de Gestion du Fonds pour l'Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées) - Ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion.
Le revenu minimum d'insertion (RMI), créé en 1988, a pour objectif de garantir un niveau minimum de ressources et faciliter l'insertion ou la réinsertion de personnes disposant de faibles revenus.
L'IIDRIS (Index international et dictionnaire de la réadaptation et de l'intégration sociale) définit l'insertion sociale comme une « action visant à faire évoluer un individu isolé ou marginal vers une situation caractérisée par des échanges satisfaisants avec son environnement ; c'est également le résultat de cette ...
Les formations et les diplômes
Il n'y a pas de formation précise pour exercer le métier de CISP, mais il est nécessaire d'avoir un diplôme de l'enseignement supérieur de bac + 3 à bac + 5. Les formations en psychologie, sociologie, droit, économie... sont les plus adaptées.
L'I.A.E. s'adresse aux personnes sans emploi qui rencontrent des difficultés professionnelles et sociales particulières ne leur permettant pas d'accéder à l'emploi dans les conditions habituelles du marché du travail.