Le roman de chevalerie est un sous-genre romanesque qui nait au Moyen Âge et qui traite des exploits des chevaliers mais aussi de l'amour courtois.
Un roman de chevalerie est une œuvre romanesque, le plus souvent en prose, inspirée ou adaptée des romans courtois et des chansons de geste en vers des XI e et XIII e siècles.
Le roman de chevalerie est un des genres de roman qui a eu le plus de succès à travers les époques. Ce genre de roman se caractérise par le choix d'un personnage principal qui est un chevalier.
Ces œuvres remaniées représentent, en quelque sorte, la transition entre la chanson de geste et le roman courtois. Dans le roman courtois, les exploits chevaleresques ont pour but de plaire à la Dame du cœur et de faire valoir les qualités individuelles du héros.
Parmi les qualités centrales de la chevalerie figurent la loyauté, la générosité, le dévouement, le courage et la courtoisie, des qualités qui étaient estimées par la gent militaire et que les contemporains considéraient comme étant celles que le chevalier idéal devait posséder. »
L'Histoire à portée de main
En effet, pour devenir chevalier, un homme doit répondre à certaines exigences : fidélité à la parole donnée, défense des faibles, générosité envers tous et s'engager au respect d'un code de l'honneur. Ce code n'est pas réellement écrit, mais il est présent dans tous les esprits.
Les romans de la Table ronde. Le roman de chevalerie appartient à la littérature « courtoise », ainsi appelée parce qu'elle concerne les cours seigneuriales et royales. Ce type d'œuvre se développe au Moyen Âge, du 12e au 15e siècle.
5. Dans le deuxième texte, quels autres devoirs le chevalier doit-il remplir ? Il doit être « courtois », « magnanime » et « hardi », protéger la population en pourchassant les bandits et en défendant ceux qui se font attaquer, être impartial et ne pas craindre la mort.
C'est un guerrier et un noble. Son premier devoir est de se battre pour son seigneur (son suzerain) dont il est le vassal. Il doit aussi obéir à d'autres règles : sens de l'honneur, courage, loyauté envers Dieu.
L'écuyer : chevalier en devenir. Le vilain / la vilaine : paysan qui choisit de travailler pour un seigneur. Le gueux / la gueuse : personne pauvre, sale. Le serf : paysan esclave d'une terre et d'un seigneur.
Lancelot ou le Chevalier de la Charrette , Yvain Ou Le Chevalier Au Lion , Perceval ou le Conte du Graal. Tristan et Iseult.
La joute équestre est l'une des plus célèbres épreuves des tournois de chevalerie. Elle consiste en une charge à la lance entre deux chevaliers au galop, face à face.
Le serment du chevalier est un serment prononcé à voix haute par le chevalier lors de son adoubement : Tu croiras à tous les enseignements de l'Église et tu observeras ses commandements. Tu protègeras l'Église. Tu respecteras tous les faibles et t'en constitueras le défenseur.
Le soldat de Dieu
Un chevalier ne doit pas faire par peur de la mort quelque chose qui puisse lui être imputé à déshonneur, mais il doit davantage redouter la honte que la mort.
On appelait ainsi chevaliers de la proie ou chevaliers de proie des soldats pillards vivant de rapine et extorquant leurs biens aux malheureux qui avaient l'infortune de croiser leur chemin, et on appelait aussi capitaine le chef d'une bande de brigands. Capitaine et chevalier semblent donc aller toujours de conserve.
Le code d'honneur du chevalier
Les qualités du chevalier idéal sont la sagesse, le courage, la générosité et la fidélité.
Lorsqu'il s'agit de faire un récit de vie, il existe différentes formes de récit que l'on peut utiliser comme celles qui suivent : L'autobiographie : Une autobiographie est un récit écrit par la personne qui a vécu les événements racontés.
Un récit est un texte qui raconte une histoire (un enchaînement d'événements). Celle-ci peut être fictive (c'est-à-dire imaginée, inventée, comme dans le conte, la nouvelle ou le roman) ou vraie (comme dans l'autobiographie, les mémoires ou le récit historique).
Le terme chevalier est venu à être connu initialement au Moyen Âge comme un titre plus bas à celui d'un seigneur en titre (voir fief de haubert), mais plus tard en France sous l'ancien régime, devenue la désignation du rang supérieur de la noblesse (au-dessus de l'écuyer).
À cette époque, les gens du peuple étaient tous unilingues et parlaient l'un ou l'autre des nombreux dialectes alors en usage en France. Seuls les «lettrés» écrivaient en «latin d'Église» appelé alors le «latin des lettrés», aujourd'hui «latin ecclésiastique», et communiquaient entre eux par cette langue.
haubert : cotte de mailles ; protection du chevalier.
Les chevaliers du Moyen Âge sont des soldats suffisamment riches pour posséder un cheval, une épée et une armure. Ils sont aux ordres d'un seigneur qui les loge. En contrepartie, ils le suivent dans ses expéditions militaires.