(Psychologie) Personne souffrant d'un trouble de la personnalité, trouble souvent caractérisé par une tendance générale à l'indifférence vis-à-vis des normes sociales et aux codes culturels ainsi qu'aux émotions et aux droits des autres, et par un comportement impulsif, mais pas forcément violent.
Un sociopathe est une personne affectée par des troubles de la personnalités et qui manifeste un comportement antisocial, impulsif et dénué de culpabilité.
Les sociopathes sont généralement moins stables émotionnellement et plus impulsifs que les psychopathes. Imprévisibles, ils agissent de façon spontanée, tandis que les psychopathes, comme dans la plupart des films qui ont popularisé le phémonène, sont organisés et planifient, parfois méticuleusement, leurs crimes.
Une tendance générale à l'indifférence et au mépris. "Quelle que soit l'action égoïste, paresseuse, immorale ou douloureuse que vous avez faite, le spectre de la responsabilité ne vous effleure pas", nous explique Cyril Malka, hypnothérapeute et psychothérapeute.
Le sociopathe amoureux peut vouloir s'engager dans une relation. Mais il ne le fera que pour servir des intérêts du genre sexuel, financiers… D'ailleurs, comme nous l'avons vu précédemment, le psychopathe est incapable de ressentir n'importe quel sentiment que ce soit.
S'ils ne sont pas tous des dangereux criminels, partager leurs vies peut toutefois s'avérer périlleux. Les sociopathes ont une idée exagérée de leur propre importance. Ils sont souvent narcissiques à l'extrême et arrogants. Ils ont tendance à imputer leurs échecs aux autres.
Ils ne savent pas pleurer
"Lorsque les gens pleurent des larmes sincères, ils pleurent des deux yeux et ils ont tendance à s'essuyer les deux yeux à la fois."
La sociopathie est classée comme un trouble de la personnalité caractérisé par un égocentrisme exagéré, ce qui conduit à un mépris des sentiments et des opinions des autres. Un sociopathe n'a aucun attachement aux valeurs morales et est capable de simuler des sentiments afin de manipuler les autres.
La base du traitement est la psychothérapie, en particulier les thérapies comportementales et cognitives (TCC). Les traitements médicamenteux peuvent aider si la sociopathie est forte : le psychiatre pourra prescrire des régulateurs de l'humeur ou des antipsychotiques.
Les pervers narcissiques sont en général moins stables sur le plan des émotions et davantage super-impulsifs. Leur conduite tend à être plus erratique que celle des psychopathes. En commettant des délits – violents ou non –, les pervers narcissiques agiront davantage par compulsion.
Le psychopathe, une personne charmante
Le paradoxe des psychopathes est qu'ils sont capables de se faire fortement apprécier par leur communauté. "Les gens sont aussi gentils que vous les amenez à l'être.
Les sociopathes ne peuvent pas changer et éprouver de l'empathie. Vous pouvez en parler avec eux et leur donner de nouvelles chances autant que vous voudrez, cela ne les rendra pas plus empathiques.
impulsivité ou incapacité à planifier à l'avance. irritabilité ou agressivité (indiquées par la répétition de bagarres ou d'agressions) mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d'autrui. irresponsabilité persistante (indiquée par l'incapacité d'assumer un emploi stable ou d'honorer des obligations financières)
C'est un cerveau dont les zones liées à l'empathie, le contrôle de soi et la moralité sont peu stimulées. Les psychopathes ont une forte tendance à l'égocentrisme et à la manipulation. Cette caractéristique se remarque, sur les scanners, par une zone du cerveau peu ou pas irriguée.
La seule façon de se débarrasser d'un psychopathe est de n'avoir aucun contact avec lui. C'est la seule chose qui ne nourrit pas son jeu, ni son ego. Il ne va pas vous faciliter la tâche – certains psychopathes vous harcèleront, la plupart essaieront de vous "aspirer" vers eux.
Selon Robert Hare, la différence entre psychopathie et sociopathie peut s'expliquer par l'origine du trouble. La sociopathie s'explique par l'environnement social alors que la psychopathie s'explique par un mélange de facteurs psychologiques, biologiques, génétiques et environnementaux.
Face a une personne antisociale ou sociopathe, il convient de vous protéger. Elles peuvent vous manipuler pour obtenir ce qu'elles veulent. Elles mentent très souvent. Il faut donc être méfiant, ne pas trop se confier et ne pas montrer ses faiblesses.
Absence d'empathie, de culpabilité, comportement antisocial sont autant de signes qui caractérisent un psychopathe. Mais les personnes souffrant de ce trouble ne seraient pas dénuées d'émotions pour autant. Ils seraient même capables de ressentir…de la peur, comme tout le monde.
La réponse est oui, mais c'est extrêmement difficile. Car ceux-ci sont les premier à se soustraire au traitement. La prise en charge passe donc par des thérapies très cadrées sur le long terme. Quant à la prévention, le problème est de détecter les signes de troubles dans l'enfance et l'adolescence.
Ce sont souvent les meneurs qui poussent le groupe à s'en prendre au camarade. En grandissant on peut les trouver sur notre lieu de travail, ce sont les gens qui sont derrière le "moobing", ils ne vont pas se montrer, ils vont manipuler des situations pour créer le chaos et ils vont en profiter.
Pour faire face au comportement manipulateur, vous devez comprendre vos faiblesses et apprendre à vous en sortir lorsqu'un sociopathe essaie de les utiliser contre vous. Il est également très important de connaître vos forces et de retrouver votre confiance et votre estime de soi.
Le trouble de la personnalité antisociale se définit par une incapacité à ressentir de l'empathie et plus précisément à percevoir et à comprendre les émotions des autres. Les personnes présentant ce trouble réagissent également de manière impulsive, sans se soucier des conséquences de leurs actions.
Les individus choisiraient les victimes en fonction d'une séries de signes corporels, comme la longueur du pas, la façon dont on transfère le poids du corps, et combien on soulève le pied. Dans l'ensemble, ces signes corporels permettent au psychopathe de se faire une idée de la confiance en soi de la victime.