Le vers est l'équivalent d'une ligne en prose. Il se distingue par une majuscule et un retour à la ligne. Un vers ne correspond pas nécessairement à une phrase. ATTENTION : le nombre de syllabes d'un vers dépend très souvent de la prononciation ou non des « E muets » !
Un vers, en poésie, est une « phrase », qui se trouve dans une strophe. On peut dire aussi qu'un vers est une ligne d'un poème. Un vers commence généralement par une majuscule.
Comment mesurer un vers ? Dans un poème, le mètre se définit par le nombre de syllabes du vers. Pour mesurer un vers, il faut compter les syllabes prononcées. Exemple : C'était l'heure tranquille où les lions vont boire (Victor HUGO).
Un quatrain est une strophe de quatre vers, qui peut être soit un poème indépendant, soit une strophe d'un poème plus long. Le quatrain se prête à de très nombreuses combinaisons en jouant sur les mètres et sur les rimes, ce qu'ont su exploiter tous les poètes, notamment Paul Verlaine dans Fêtes galantes.
Un monostique est, comme l'indiquent les deux racines grecques qui le composent, une strophe d'un seul vers. Ce terme s'emploie aussi comme adjectif. La variante monostiche est utilisée par de nombreux auteurs ainsi que par des universitaires compétents en linguistique.
- une strophe de 2 vers s'appelle un distique - une strophe de 3 vers s'appelle un tercet - une strophe de 4 vers s'appelle un quatrain - une strophe de 5 vers s'appelle un quintil - une strophe de 6 vers s'appelle un sizain - une strophe de 8 vers s'appelle un huitain - une strophe de 10 vers s'appelle un dizain → Un ...
Pour reconnaître une strophe, inutile de connaître le sens des mots difficiles : il suffit d'observer le poème avant de lire ! Les strophes ne sont pas à confondre avec les paragraphes. Dans un paragraphe, les lignes vont jusqu'au bout de la page et se suivent sans retourner à la ligne.
En poésie, pour compter les syllabes d'un vers, il faut prendre en compte la règle dite des e muets. On compte le e lorsqu'il est placé devant une consonne et on ne le compte pas lorsqu'il est placé devant une voyelle, ou bien lorsqu'il est en fin de vers.
La strophe dans la poésie en vers
2 vers : distique. 3 vers : tercet. 4 vers : quatrain. 5 vers : quintil.
À noter qu'on appelle quintil une strophe à 5 vers qui contient deux rimes, soit les trois premiers choix présentés, le dernier ne pouvant être appelé quintil.
Un vers, fragment d'énoncé formant une unité rythmique définie par des règles concernant la longueur, l'accentuation, ou le nombre des syllabes. L'alexandrin, vers de douze syllabes. Vers réguliers, conformes aux règles de la versification traditionnelle. Vers blancs, sans rimes.
Dans ce cas là, un vers (défini par son nombre total de syllabes) recouvre donc deux mètres différents. Ainsi l'ennéasyllable peut être un mètre 3+6 ou 4+5. Le décasyllabe peut être une composition de 4 + 6 syllabes ou de 5 + 5 syllabes, mètre dit taratantara, (mais non de 2 + 8 ou 3 + 7 syllabes).
On sépare les syllabes entre une voyelle et une consonne. Lorsque trois consonnes se suivent et sont différentes, on sépare après la deuxième consonne. On ne sépare jamais les groupes qui forment un seul son comme « ch », « ph », « th », « gn », « cr », « br » etc.
L'énoncé qui constitue un vers ne se confond pas nécessairement avec une phrase : une phrase peut s'étendre sur plusieurs vers et, inversement, un seul vers peut toucher à plusieurs phrases.
Le poème en vers libres se distingue du poème en prose.
Alors que le poème en vers libres respecte certaines règles de disposition (organisation en vers, présence habituelle de majuscules en début de vers, etc.), le poème en prose ne respecte pas ces règles et ressemble à un texte continu.
Lorsqu'on cite des vers, on peut soit les conserver à l'intérieur du texte en les guillemetant, soit les détacher sans employer de guillemets. On respecte toujours les majuscules originales.
Prononcer le vers de façon rythmée Pour bien prononcer les vers traditionnels, il faut suivre les règles suivantes. On marque une pause à la fin du vers. On marque la césure, c'est-à-dire une respiration dans le vers. L'alexandrin a sa césure entre les deux hémistiches (les deux moitiés du vers) : 6//6 syllabes.
Le nom d'un vers dépend de son nombre de syllabes. Les vers de 1 à 12 syllabes sont appelés : monosyllabe, dissyllabe, trisyllabe, tétrasyllabe (ou quadrisyllabe), pentasyllabe, hexasyllabe, heptasyllabe, octosyllabe, ennéasyllabe, décasyllabe, hendécasyllabe, alexandrin (ou dodécasyllabe).
En effet, une syllabe peut être constituée : D'une consonne suivie d'une voyelle (ex. : son, sa) ou de plusieurs voyelles (ex. : moi, loup). D'une ou plusieurs voyelles (ex. : où, à, aux).
Quelle est la règle du « e » muet ? Le « e » à la fin d'un mot n'est jamais prononcé sauf quand ce mot est situé à l'intérieur du vers et si le mot qui suit commence par une consonne. Par exemple : « Je travaille dur, car j'aime énormément ça. »
Rimes plates
Les rimes sont dites plates (ou suivies) lorsqu'elles se suivent simplement par groupe de deux (« AABB »).
Le poème est fait d'une suite de vers ; ces vers peuvent être groupés en strophes. La strophe est donc un ensemble de vers en nombre fixe, réunis selon une disposition ordonnée des rimes.
On appelle monostiche une strophe se composant d'un seul vers et ainsi de suite une strophe qui a deux vers, on l'appelle distique. Il est utile d'avoir certains exemples sauf que je n'ai pas trouvé le monostiche que dans le Wikipédia. Par contre, les autres strophes se trouvent partout dans la composition poétique.