Du grec anaphora (ana, à nouveau et phorein, porter) l'anaphore est la répétition d'un mot ou d'un groupe de mots au début de plusieurs membres de phrases pour renforcer son propos.
anaphore
Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
Une anaphore est la répétition d'un mot, d'un nom ou de plusieurs mots en début de phrase. Elle permet de mettre l'emphase sur une idée, un objet, une personne… Elle rythme un énoncé, souligne un mot, une idée, une obsession...
En grammaire, une anaphore (du grec ἀναφορά, reprise, rapport) est un mot ou un syntagme qui, dans un énoncé, assure une reprise sémantique d'un précédent segment appelé antécédent. Sans cet antécédent, l'anaphore perd son sens. C'est pourquoi elle doit toujours être liée avec un autre élément dans la phrase.
Les anaphores réalisent la progression en assurant le lien thème / rhème (information donnée / information nouvelle) d'une phrase à une autre.
Exemple d'anaphore :
mais Paris libéré !… En grammaire, l'anaphore est un procédé par lequel un mot ou un groupe de mots rappelle un autre mot ou groupe de mots précédemment énoncé (l'antécédent). L'anaphore peut aussi être elliptique (voir plus bas). Exemple : Michel n'a pas son manuel ; je lui ai prêté le mien.
L'anaphore est également très utilisée dans la littérature polémique pour signifier l'urgence d'une situation (par exemple le fameux J'accuse de Zola). La répétition intervient en général en début de phrase parce que c'est ce que l'on voit en premier, mais il existe aussi une anaphore de fin de phrase.
Ce procédé consiste à commencer des phrases, des paragraphes ou des vers par un même mot ou groupe de mots (dans ce cas, on parlera parfois de syntagme). En cela, elle s'oppose à l'épiphore, qui consiste, elle à répéter un mot ou groupe de mots en fin de phrase ou de paragraphe.
Ainsi, au moment de remplacer l'anaphore par le référent trouvé, l'élève devra, pour vérifier son hypothèse, effectuer un déplacement du complément pour que la phrase ait du sens, ce qu'il n'a pas à faire pour les pronoms sujets.
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.
Une épiphore (substantif féminin), du grec epi (« en plus ») et pherein (« porter, répéter, ajouter ») est une figure de style consistant en la répétition, à la fin de deux ou de plusieurs groupes de phrases ou de vers qui se succèdent, d'un même mot ou d'un même groupe de mots.
La palilalie est un trouble de la parole où une ou plusieurs syllabes, mots ou courtes phrases sont répétés involontairement. On privilégie le terme paraphasie à palilalie lorsqu'il s'agit de groupe de mots ou de phrases.
L'antépiphore (substantif féminin), du grec ante ("avant) et phorê ("porter ensuite"), est une figure de style qui consiste en une répétition d'un même groupe de mots (ou d'un même vers) au début et à la fin d'un paragraphe (ou d'une strophe).
« C'est malin ! », pour signifier au contraire que c'est complètement idiot. « Cet honnête homme », pour exprimer que c'est un fripon. « C'est la vie de château, pourvu que cela dure ! », alors que les conditions de vie sont difficiles.
Figure de style réunissant deux termes antinomiques (opposés, de sens contraire). Exemple : Un "silence assourdissant" est un oxymore. Tout comme la citation de Voltaire : "Le superflu, chose très nécessaire."
l'hyperbole qui amplifie, exagère l'expression ; Exemple : Je m'en vais vous montrer (= faire connaître) la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse […] (Madame de SÉVIGNÉ)
Répétition d'une consonne ou d'un groupe de consonnes dans des mots qui se suivent, produisant un effet d'harmonie imitative ou suggestive (par exemple « De Ce Sacré Soleil dont je Suis deSCendue » [Racine]).
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue. A l'origine, les figures de style sont liées à la rhétorique (l'art du discours) et étaient très utilisées dans le but de convaincre son interlocuteur ou le séduire.
► Ce sont l'hyperbole, l'anaphore, la gradation, la répétition, l'accumulation et la paronomase.
De manière générale, les figures de style mettent en jeu : soit le sens des mots (figures de substitution comme la métaphore ou la litote, l'antithèse ou l'oxymore), soit leur sonorité (allitération, paronomase par exemple) soit enfin leur ordre dans la phrase (anaphore, gradation parmi les plus importantes).
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
L'anastrophe (ἀναστροφή, anastrophē, signifiant : « retournement, renversement ») est une figure de style, dite de « construction », qui consiste en une inversion de l'ordre habituel des mots d'un énoncé pour créer un effet de langue raffiné.
L'effet de l'anadiplose
L'anadiplose, qui est une figure de style de répétition, permet à l'auteur de fixer l'attention du lecteur sur un mot en particulier. Elle permet de donner de l'emphase à un discours. L'anadiplose est aussi un procédé d'oralisation : elle permet à l'auteur de rendre plus réelle une conversation.