« La cité grecque (polis) est une communauté de citoyens entièrement indépendante, souveraine sur les citoyens qui la composent, cimentée par des cultes et régie par des nomoi [lois] » (André Aymard). Cette définition vaut pour l'
Les cités-États grecques sont des États indépendants qui se composent d'une ville et de la campagne environnante. Ces cités possèdent souvent : Un port, qui leur permet de faire du commerce. Une agora, lieu central de la cité où l'on pratique le commerce et dans lequel s'exerce la vie politique.
Dans la Grèce antique, une cité est le territoire où les habitants reconnaissent le même gouvernement. Il est composé d'une ville centre (la capitale où siègent les organismes du pouvoir), de petites villes, de nombreux villages de paysans ou de pêcheurs. Elle est aussi composée d'une campagne environnante.
Les distances sont petites. Un habitant n'est jamais à plus de 20 km de la mer. La ville d'Athènes, la plus grande ville et capitale de la cité, est approximativement au centre du territoire (à moins de 40 km des points les plus éloignés).
J. -C.). Ce sont de petits royaumes indépendants qui exploitent un territoire. Elles sont dirigées par un roi et ont leurs propres institutions.
Une cité grecque, qui est donc un petit État, est composée : d'une ville où se trouvent l'agora (la place publique) et l'acropole (la partie haute dans la cité) ; de la campagne environnante ; et éventuellement d'un port.
En Grèce antique, la polis (en grec ancien πόλις / pólis ; « cité » dans l'étymologie latine « civitas » ; au pluriel poleis) n'est pas une cité-État, le mot « État » étant anachronique, mais une communauté de citoyens libres et autonomes, le corps social lui-même, l'expression de la conscience collective des Grecs.
Au Moyen Âge
Dans un contexte médiéval, la cité (civitas, rarement urbs) correspondait à une réalité distincte de l'environnement urbain. Elle était opposée au suburbium. Ce terme représente un regroupement d'hommes libres constituant une société politique indépendante, sans le servage.
La cité qui a fourni le feu est la cité-mère (la métropole, en grec "metropolis" : meter, mère et polis, cité), celle qui l'a reçu est la fille. Deux colonies de la même ville sont appelées cités-soeurs. Ensuite, les colons doivent construire la muraille, puis la ville elle-même.
Les guerres médiques opposent les Grecs aux Perses de l'Empire achéménide au début du V e siècle av. J. -C. Elles sont déclenchées par la révolte des cités grecques asiatiques contre la domination perse, l'intervention d'Athènes en leur faveur entraînant des représailles.
A partir de -2000, des populations venues du Nord (les Ioniens et les Achéens) sont venues s'installer par petits groupes en Grèce. Ces populations vont donner naissance au « monde grec ». Jusqu'en -800, la Grèce a été divisée en une multitude de petites communautés indépendantes.
Les premières expériences d'un régime politique démocratique ont lieu pendant l'Antiquité, dans la cité grecque d'Athènes. Le terme « démocratie » vient d'ailleurs du grec ancien « dêmos », qui signifie « peuple », et « kratos », qui réfère au pouvoir : la démocratie est donc, littéralement, le « pouvoir du peuple ».
Pour le touriste et l'homme cultivé, Athènes se résuma longtemps à l'Acropole. Pour l'observateur, elle s'identifia au cours de la seconde moitié du xx e siècle au « miracle » grec, symbole du développement économique du pays.
Époque classique (480-323 av. J. -C.) : après avoir repoussé les assauts des Perses (lors des guerres médiques), Athènes et Sparte sont les deux plus puissantes cités athéniennes, se confrontant avec leurs alliés respectifs dans la guerre du Péloponnèse (431-404).
La cité est aussi entourée de murailles pour se protéger des attaques extérieures et pour montrer la limite entre le monde des citoyens et le monde des « barbares ». Chaque cité se compose d'une ville et d'un territoire qui l'entoure.
Depuis le 1er juillet 1975, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et flore sauvages menacées d'extinction, dite Convention de Washington et connue sous son acronyme anglais CITES, réglemente le passage en frontières de quelque 35 000 espèces animales et végétales.
et au Moy. Âge] Groupe d'hommes libres constituant une société politique indépendante, ayant son gouvernement, ses lois, sa religion et ses mœurs propres.
Un urbain est une personne qui habite en ville.
Ville, vue en tant que personne morale.
Étymologie. Du moyen français cité , de l'ancien français cité , civitate (vers 950), du latin civitatem , accusatif de civitas (« état de citoyen, droit de cité, ensemble des citoyens d'une ville, cité, nation, État »), apparenté à civis (« citoyen »).
Dans l'Antiquité, communauté politique dont les membres (les citoyens) s'administraient eux-mêmes.
Milet ; Éphèse ; Phocée ; Athènes ; Corinthe ; Chalcis ; Érétrie ; Mégare… À partir du pourtour de la mer Égée, essaimage de cités sur ceux de la Méditerranée et de la mer Noire (Ligurie, Italie méridionale, Cyrénaïque, Chypre, littoral de l'Asie mineure et du Caucase, Thrace, Scythie mineure, Tauride, golfe Méotide).
La formation des cités grecques entre le VIII e et le VI e siècle a longtemps été analysée comme la création d'institutions spécifiques en réponse à une profonde crise économique, sociale et politique.
Les éléments qui unissent les Grecs sont les éléments de culture, d'histoire, de langue et de religion communes. Tous les grecs de toutes les cités se disent les héritiers de la même origine. La langue grecque est commune à l'ensemble des cités; non seulement la langue mais aussi l'écriture.