Une maison à énergie positive est une habitation qui produit plus d'énergie qu'elle n'en consomme. Aussi appelé BEPOS, ce type de logement ne doit pas être confondu avec une maison passive, qui ne produit généralement pas d'énergie.
Les inconvénients
Qu'elles soient aussi bien positives que négatives : Encore peu de constructeurs sont capables de réaliser ces travaux dans leur intégralité. En effet, la construction de ce type de bâtiment requiert diverses compétences.
Avec une maison passive, l'air intérieur est plus sain, car il est filtré à intervalles réguliers et ne nécessite pas d'aération aussi fréquente. Les odeurs ne stagnent pas dans l'habitat et les problèmes reliés à l'humidité diminuent notablement. La température demeure homogène et confortable dans tout le logement.
Un bâtiment à énergie positive (BEPOS) est un bâtiment dont le bilan énergétique global est positif, c'est-à-dire qu'il produit plus d'énergie (thermique ou électrique) qu'il n'en consomme. Cette différence de consommation est généralement calculée sur une période d'un an.
Pour la retrouver ou la trouver une première fois, il suffit de la réveiller, de la provoquer, et surtout de savoir où la chercher. De quoi recharger les batteries, gérer sa fatigue, redevenir énergique, pleine de vitalité et plus confiante. Un exercice parfait pour avoir une meilleure estime de soi.
La RT 2020 vise à imposer aux promoteurs la construction de bâtiments à énergie positive en plus des maisons passives. Elle impose par ailleurs des limites de consommation très précises. La consommation de chauffage d'une maison individuelle ne doit ainsi pas dépasser 12 kWh/m² par an.
la pompe à chaleur ou PAC, qui est l'appareil le plus plébiscité dans la construction de maison passive, car son avantage est d'avoir plusieurs fonctions. En effet, la PAC sert au chauffage et à la climatisation, puisqu'elle est réversible, mais aussi à la production d'eau chaude sanitaire.
Une construction de maison neuve traditionnelle, respectant la règlementation RT 2012 et la norme BBC, coûte en moyenne entre 1300 et 1700 euros du mètre carré. Une maison passive oscille entre 1500 et 2000 euros du mètre carré, bien qu'elle puisse monter jusqu'à 3000 euros du mètre carré.
Les maisons passives luttent contre le flux d'air froid que l'on peut retrouver dans les maisons traditionnelles. Grâce à la présence de conduits de ventilation dans chaque pièce, l'air extérieur peut facilement entrer dans la maison, et après chauffage au besoin et peut être évacué.
Les avantages de la maison passive
Une maison unifamiliale classique québécoise consomme environ 20 000 kWh par an en chauffage. Une maison de conception solaire passive en consomme jusqu'à 90% de moins ! Un système peu coûteux. Comparativement aux autres systèmes de chauffage, les coûts du solaire passif sont minimes.
Pour tenter de rendre une maison passive, il faut envisager toutes les techniques à votre disposition, et cela passe notamment par l'isolation des murs et des combles. Il faudra ajouter une épaisseur d'isolant, opter pour des matériaux plus performants, ou encore procéder à une isolation par l'extérieur.
En France, plusieurs constructeurs de maisons individuelles sont reconnus pour leurs maisons de qualité, et ont fait leurs preuves dans la conception d'architecture passive. Il existe par exemple de nombreux modèles de maisons passives chez les constructeurs Neoabita, Terra Bois ou encore PassivHome.
Les inconvénients de la maison écologique :
Le temps de la construction est parfois plus long, car les matériaux choisis n'offrent que peu de disponibilité. L'investissement que demande ce type de construction est assez conséquent, même si évidemment elle permet des économies à long terme.
Des énergies renouvelables
L'énergie solaire thermique avec un chauffe-eau solaire. L'énergie solaire photovoltaïque avec des panneaux qui alimente la maison en électricité et revend le surplus à EDF. La géothermie puise les calories présentes dans le sol grâce à des capteurs enfouis reliés à une pompe à chaleur.
La valeur conseillée pour une maison passive est de 0,10 W / (m2. K). Afin d'atteindre ce minimum, une très grande épaisseur d'isolant biosourcé sera nécessaire. C'est pourquoi, il est parfois plus intéressant de s'orienter vers d'autres types d'isolants plus performants comme la laine de verre ou la laine de roche.
Les puissances de chauffe étant en générale assez faibles dans les maisons passives (de 5 à 10kw/h) le poêle à granulés est conseillé, car il est conçu pour une utilisation sur ces plages de puissance. Pour les accros au bois, il est pertinent de s'orienter vers un poêle de masse.
Une construction passive, de par sa faible consommation énergétique, est la meilleure base pour un bâtiment positif. Il est en effet bien plus facile et moins coûteux de compenser la faible énergie consommée par une construction passive que celle consommée par un bâti standard.
Avec des isolants conventionnels typiques (laine de roche, polystyrène, cellulose) l'épaisseur "maison passive" est dans les 30 cm. Avec les mousses polyuréthanes du marché l'épaisseur peut même être réduite à 20 cm.
La RT 2012 prévoyait un plafond de 50 kWh/m²/an correspondant à la valeur moyenne du label BBC (bâtiment basse consommation). La RT 2020 impose que la production d'énergie soit supérieure à la consommation avec une dépense d'énergie inférieure à 0 kWh/m²/an.
La réglementation thermique 2020 précise l'épaisseur à choisir pour votre isolation. En l'occurrence, l'épaisseur d'un isolant doit maintenant être de 300 mm. Pour rappel, avec la RT 2012, l'épaisseur de l'isolant pouvait aller de 60 mm pour le plancher bas à 100 mm pour la toiture.
La consommation de chauffage ne devra pas dépasser 12 kWhep/m²/an. La consommation totale d'énergie primaire (chauffage, eau chaude sanitaire, éclairage, appareils électriques) ne devra quant à elle pas excéder 100 kWh/m²/an.