Selon les scientifiques, le blob, ou Physarum polycephalum, est un être unicellulaire. Cela signifie qu'une seule cellule le compose. Mais attention, cette cellule peut devenir géante ! Elle s'étale parfois sur près de 10 m2, ce qui correspond à la taille d'une petite chambre.
Le blob : ni dangereux ni immortel
Il n'est absolument pas toxique, et ne présente aucun danger pour nous. Le blob peut se déguster, cependant, il n'est pas très bon ni très digeste.
Il a un rôle fondamental de recycleur dans l'écosystème, ses déchets servant à nourrir les plantes et les champignons. Si les blobs disparaissaient de l'environnement, il n'y aurait plus de plantes !
Le blob est une créature molle et visqueuse, souvent de couleur jaune mais parfois vert, bleu, rose ou encore violet. Incroyable mais vrai, cet organisme n'est ni un animal, ni un végétal, ni un champignon !
Questions extravagantes : Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité.
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin !
Comment arrivent-ils à manger sans bouche? Ils enveloppent leur nourriture (bactéries et champignons) puis la digèrent grâce à des substances chimiques. Un blob nourri double de taille chaque jour. En labo, on lui donne des flocons d'avoine et il peut mesurer jusqu'à 10 m².
Quel est le prédateur du blob ? Les limaces et certains petits scarabées peuvent manger le blob dans la nature.
Le blob est capable d'apprendre, de mémoriser, de trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe ou bien d'optimiser son régime alimentaire. Il sait ainsi optimiser les distances entre plusieurs points.
Le blob n'est ni mâle ni femelle, il se reproduit par spores et peut avoir 720 types sexuels. Les spores germent et libèrent des cellules amiboïdes qui ont 719 chances sur 720 d'être de sexe «opposé» et de pouvoir fusionner pour former un nouvel individu quand elles se rencontrent.
Quelle taille peut-il atteindre ? Jusqu'à 10 mètres carrés en laboratoire, mais dans la nature, il fera au maximum un mètre carré, car il n'a pas forcément le temps et les conditions qui lui permettent de s'étendre.
Un organisme unicellulaire qui ne meurt pas
Lorsqu'il est coupé en deux, le blob ne meurt pas, il est même quasiment immortel. Quand il est endormi, il se régénère et ne vieillit pas. "Les enfants sont fous du blob. Tous les jours c'est "qu'est-ce qu'on fait avec le blob".
La chercheuse doit donc régulièrement découper son blob et en jeter une partie dans une poubelle hermétique, afin qu'il ne puisse pas s'échapper…
Ni plante, ni animal, ni champignon !
Le Blob est aussi appelé Physarum polyséphalum. Etre unicellulaire, il n'a pas de nez, pas d'yeux et pas de bouche, et pas de jambes pourtant le blob respire, se nourrit et se déplace. Dépourvu de système nerveux, il ne ressent pas la douleur.
Cette plante aux petites fleurs cruciformes blanches dégage une forte odeur d'ail lorsqu'on frotte ses feuilles, d'où l'origine de son nom.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
En sous-bois, sur le bois mort, les vieilles souches, dans les feuilles mortes (milieux biologiquement riches), il trouve facilement de quoi se nourrir.
En effet, il faut savoir qu'il existe différentes raisons qui poussent à l'adoption d'un blob, la première raison est bien entendu la curiosité. Un certain nombre de personnes sont passionnées par le domaine scientifique et le moins que l'on puisse dire, c'est que le blob est un puits sans fin dans ce domaine.
53 mètres et 9 centimètres : le record du monde du plus long blob battu à Châteauroux. Pendant toute une journée, des élèves du lycée Blaise Pascal de Châteauroux ont crée une spirale de blob, cet organisme vivant aux propriétés étonnantes. Avec un ruban de plus de 53.09 mètres de long, ils ont réussi leur pari !
Dans de bonnes conditions, le blob grandit très vite et double de taille chaque jour. Les myxomycètes peuvent être de différentes couleurs (rouge, rose, blanc...), mais le blob, Physarum polycephalum, est reconnaissable à sa couleur jaune vive.
Que vous soyez chercheur ou amateur, professeur ou élève, parent ou enfant, sur terre ou dans l'espace, pour acheter ou pour offrir, découvrez tout ce qu'il vous faut savoir sur le blob, apprenez à l'élever en toute simplicité et trouvez l'offre qui vous correspondra le mieux.
Parmi ses capacités, des chercheurs toulousains ont déjà démontré que grâce à l'apprentissage il pouvait apprendre et mémoriser. Une nouvelle confirme cette possibilité que le blob emmagasine des souvenirs sur de brèves échéances grâce à son système veineux.
Pour Audrey Dussutour : « le blob est un être vivant fascinant, car ils nous renseignent sur nos origines. Apparu il y a plus de 500 millions d'années, il nous prouve que l'apprentissage a précédé l'émergence du cerveau. »