Par l'Édit du 8 août 1779, le roi Louis XVI abolit le servage (c'est-à-dire la « servitude personnelle et réelle ») sur les domaines royaux de France.
Le 19 février 1861, selon le calendrier julien en vigueur dans l'empire, il promulgue l'abolition du servage pour la masse immense - 22 millions de personnes, soit la moitié de la population de statut paysan - qui se trouvait au pouvoir des seigneurs (ou pomechtchiki), les nobles propriétaires de domaines fonciers.
Le roi de France Louis X le Hutin publie un édit qui affirme que « selon le droit de nature, chacun doit naître franc ». Officiellement, depuis cette date, « le sol de France affranchit l'esclave qui le touche ».
1848 : l'abolition définitive
250 000 esclaves noirs ou métis aux Antilles, à la Réunion et au Sénégal sont ainsi libérés. Le décret du 27 avril 1848 interdit absolument « tout châtiment corporel, toute vente de personnes non libres ».
Ainsi, l'esclave est la chose du maître ; tandis que le serf a, avec son maître, des devoirs réciproques, le maître s'engageant pour sa part à le protéger.
Au Moyen Âge, on appelait vilain un paysan qui était libre par rapport au seigneur. Le vilain cultivait la terre de la tenure que lui désignait le seigneur. Il payait les impôts seigneuriaux, mais il pouvait partir quand il le voulait (contrairement au serf qui était lié à la terre et à la seigneurie).
Ils vivaient dans des maisons construites en pierre ou en torchis, et recouvertes d'un toit de chaume. Celles-ci étaient situées dans des villages à proximité du château de leur seigneur. Leurs habitations avaient une pièce unique, avec un sol en terre battue. Sans confort, elles étaient mal éclairées et mal isolées.
En 1802, a la suite de la paix d'Amiens, Bonaparte décide de maintenir l'esclavage dans les colonies rendues à la France et de rétablir l'esclavage dans les autres territoires (Guadeloupe, Guyane, Haïti), indépendants de fait, ce qui y provoque la révolte des Noirs et entraîne l'indépendance de Haïti.
Napoléon Bonaparte a rétabli l'esclavage dans les colonies françaises avec la loi du 20 mai 1802. L'esclavage avait été aboli par la Convention, une des assemblées de la Révolution française, le 4 février 1794.
Le Danemark est le premier pays européen à abolir la traite des Noirs en 1792, suivi de près par l'Angleterre (1807) et les Etats-Unis (1808). Au congrès de Vienne en 1814, la Grande-Bretagne use de son influence pour inciter d'autres puissances étrangères à imiter cette politique.
Le 26 juillet 1833, à Londres, la Chambre des Communes vote une loi pour l'abolition progressive de l'esclavage dans toutes les colonies britanniques. Le processus d'émancipation est prévu pour se terminer le 1er août 1840. Il est prévu de confortables indemnités pour les planteurs, au total 20 millions de livres.
A partir du XVIIe siècle, des millions d'hommes et de femmes, arrachés au continent africain, vont constituer la main-d'œuvre docile et bon marché des plantations en plein essor. Retour sur l'esclavagisme, un sujet toujours douloureux.
Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.
- la première abolition de l'esclavage par la France le 4 février 1794. Pour la première fois dans l'histoire, fut proclamée par la Convention nationale, l'abolition de l'esclavage, près de quatre ans après l'adoption par l'Assemblée de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Dans la société féodale, personne attachée à une terre et dépendant d'un seigneur.
1873 : 22 mars, abolition de l'esclavage à Porto Rico (alors colonie espagnole). 1880 : 30 janvier, en Espagne : les Cortes votent un apprentissage de huit ans qui doit conduire à une émancipation progressive des esclaves.
Une volonté de rétablir les colonies françaises
L'empereur Napoléon souhaitait surtout reconstituer un empire colonial français en Amérique. Une garantie de prestige, mais surtout un atout économique : en 1789, un Français sur dix vivait du commerce colonial sous l'ancien régime.
Considérant que l'esclavage est un attentat contre la dignité humaine ; Qu'en détruisant le libre arbitre de l'homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; qu'il est une violation flagrante du dogme républicain : « Liberté – Égalité – Fraternité » […]
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Dans les colonies françaises, y compris dans les actuels départements et territoires d'outre-mer, le travail forcé n'a été aboli que le 11 avril 1946, à l'initiative du député Félix Houphouët-Boigny, plus tard président de la Côte-d'Ivoire.
En France, sur le royaume de France continental, l'esclavage est aboli par Louis X en 1315 via l'édit du 3 juillet 1315 , qui affirme que « selon le droit de nature, chacun doit naître franc » et que « par tout notre royaume les serviteurs seront amenés à franchise ».
L'eau la plus saine est donc réservée aux malades et il existe des porteurs chargés de sa distribution. Avant d'être ajoutée au vin, l'eau est bouillie ce qui la rend salubre. C'est la boisson par excellence au Moyen Âge.
serf, serve
Relatif à l'état des serfs : Des hommes de condition serve. 2. Littéraire. Qui fait preuve d'une soumission complète à l'égard d'autrui.
Qu'en était-il au Moyen Âge? Les sources de l'époque médiévale parlent peu des personnes âgées. C'est assez logique: l'espérance de vie étant globalement assez basse –autour de 45 ans–, les sociétés médiévales sont surtout composées de jeunes.
Ce sont les serfs. Le servage se répand vers l'an mille, alors que le système féodal installe une nouvelle hiérarchie sociale. Dans leur grande majorité, les paysans sont libres, mais avec des niveaux de richesse très variés. On les appelle les « vilains » ou les « manants ».