Le Danemark est le premier pays européen à abolir la traite des Noirs en 1792, suivi de près par l'Angleterre (1807) et les Etats-Unis (1808). Au congrès de Vienne en 1814, la Grande-Bretagne use de son influence pour inciter d'autres puissances étrangères à imiter cette politique.
Victor Schoelcher (1804-1893)
Il consacre sa vie à la lutte contre l'esclavage et à la réforme de l'Empire colonial. Nommé sous-secrétaire d'État à la Marine et aux Colonies sous la IIe République, il fait promulguer le décret du 27 avril 1848 qui abolit définitivement l'esclavage en France.
Il faudra attendre la Deuxième République, sous l'impulsion de Victor Schœlcher, pour que soit aboli définitivement l'esclavage sur tous les territoires français, par le décret du 27 avril 1848.
En décembre 1865, le Treizième Amendement à la Constitution des Etats-Unis reconnaît l'abolition de l'esclavage dans tous les Etats de l'Union. 1866 - Décret espagnol interdisant la traite négrière. 1868-1878 - Guerre de Dix Ans à Cuba pendant laquelle la liberté est promise aux esclaves qui s'engageront dans l'armée.
Pendant les Cent-Jours, Napoléon Ier interdit la traite négrière par décret. Loi française abolissant la traite des Noirs. Elle sera renouvelée le 25 avril 1827 et le 22 février 1831.
Cette abolition fait d'Haiti le premier pays des temps modernes à abolir définitivement l'esclavage. 1807 : interdiction officielle de la traite des noirs au Royaume-Uni.
Les derniers pays à avoir officiellement interdit l'esclavage ont été l'Arabie saoudite en 1962 et la Mauritanie en 1980. Aujourd'hui, il n'existe plus d'État qui autorise légalement l'esclavage et la traite.
Prenant exemple sur les Espagnols et les Portugais, ces premiers conquérants qui implantèrent l'esclavage dans le Nouveau Monde, Louis XIII autorise en 1642 la traite. La France ira chercher hommes et femmes sur les côtes africaines.
La traite atlantique débute au 15e siècle lorsque les Portugais commencent à acheter des êtres humains sur les côtes d'Afrique qu'ils explorent.
Les débuts de l'esclavage aux Etats-Unis
Le début de la période esclavagiste en Amérique du Nord remonte à l'arrivée des colons britanniques. La première colonie est fondée en Virginie en 1607. Et la première arrivée documentée d'esclaves en provenance d'Afrique date de 1619.
GENÈVE (OIT Infos) – Cinquante millions de personnes vivaient dans l'esclavage moderne en 2021, selon les dernières Estimations mondiales de l'esclavage moderne . Parmi ces personnes, 28 millions étaient soumises au travail forcé et 22 millions étaient piégées dans un mariage forcé.
Les chefs de plantations, ou colons, en Amérique, bénéficient d'une main-d'œuvre gratuite et les économies coloniales prospèrent par l'utilisation des esclaves. Les armateurs européens ainsi que les capitaines des négriers s'enrichissent grâce à ce commerce très lucratif.
En mai 1802, Napoléon Bonaparte décrétait le rétablissement de l'esclavage dans les colonies françaises. L'expédition qu'il envoya en Guadeloupe pour rétablir l'ordre colonial ainsi que l'esclavage réussit sa mission au terme d'une longue et dure répression menée par le Général Richepanse contre les rebelles.
Les premiers habitants de la Martinique sont les Arawaks, venus d'Amazonie. Ils s'installèrent à la Martinique, et plus précisément aux alentours de la montagne Pelée, pour pratiquer la pêche, l'agriculture, la cueillette, et fabriquer de superbes céramiques colorées.
Les rescapés débarqués dans la colonie naissante sont maintenant considérés comme les premiers esclaves africains en Amérique du Nord. Photo: Image de la Bibliothèque du Congrès américain Schéma décrivant la configuration à bord d'un négrier britannique en vertu de la loi réglementant le commerce des esclaves de 1788.
La proclamation du président Lincoln concernant l'abolition de l'esclavage le 1er janvier 1863 est justement célèbre.
Connue aussi sous les noms de Moïse noire, Grand-mère Moïse, ou encore Moïse du peuple Noir, Harriet Tubman fut une combattante de la liberté Afro-Américaine. Étant une esclave évadée, elle travailla comme ouvrière agricole, bûcheronne, blanchisseuse, infirmière, et cuisinière.
Il ne faut pas oublier les trafiquants arabes, très actifs depuis des siècles dans la traite négrière, qui pouvaient également vendre des esclaves aux Européens, même sur la côte occidentale de l'Afrique.
En 1875, les plus grandes possessions étaient l'Algérie, conquise par la France à partir des années 1830 — en dépit de la forte résistance d'Abd el-Kader et la rébellion des Kabyles dans les années 1870 —, la Colonie du Cap, tenue par le Royaume-Uni, et l'Angola, tenu par le Portugal.
Aujourd'hui, l'abolition -partielle et temporaire- de l'esclavage par les Révolutionnaires le 4 février 1794, il y a 225 ans, jour pour jour. A la fin du XVIIIe siècle, la France est l'un des pays en pointe dans ce qu'on appelle "la traite des Noirs". Louis XIII l'a autorisée en 1642.
La servitude était interdite sur le sol métropolitain, mais les « îles à sucre » françaises ont compté beaucoup plus d'esclaves que le sud des Etats-Unis : sur les 12 millions d'Africains capturés pendant la traite, 600 000 furent déportés en Amérique du Nord contre 1,6 million dans les Antilles françaises.
Les bateaux négriers proviennent du Portugal et du Brésil portugais (47,6 %), de Grande-Bretagne (25,5 %), de France (10,8 %), d'Espagne et d'Amérique espagnole (8,2 %), des Pays-Bas (4,4 %), des colonies d'Amérique du Nord/États-Unis (2,3 %), du Danemark et des États baltes (0,8 %).
Elle souligne que près de 60 % des victimes d'esclavage moderne du monde se trouvent en Asie. Dans cinq pays plus précisément. L'Inde est celui qui en compte le plus (18,35 millions), puis viennent la Chine (3,39 millions), le Pakistan (2,13 millions), le Bangladesh (1,53 million) et l'Ouzbékistan (1,23 million).
Comme le montre notre graphique ci-dessous, les pays où la prévalence de l'esclavage moderne est la plus élevée sont la Corée du Nord et l'Érythrée, où respectivement 105 et 90 personnes sur 1000 seraient victimes de cette atteinte grave aux droits humains.
Il est aboli le 23 janvier 1846 par Ahmed Ier Bey, puis en 1890 par la France après l'instauration du protectorat français de Tunisie.