Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
Mise à part la versification liturgique de certains livres bibliques (Psaumes, hymnes bibliques), le découpage et la numérotation en versets se développent grâce au dominicain Santi Pagnini (1470–1541) puis à l'imprimeur français Robert Estienne, à l'occasion de son édition de la Bible de 1551.
L'écriture de ces livres a commencé vraisemblablement au VIIIe siècle avant Jésus-Christ pour s'achever vers 100 après Jésus-Christ. D'abord écrits séparément, ces livres ont été inlassablement médités, recopiés, puis peu à peu regroupés et classés au fil des siècles.
D'après la religion chrétienne, l'auteur de la Bible, c'est Dieu lui-même. Selon le texte, la Bible est directement inspirée de Dieu, plus précisément de l'Esprit saint. Dieu a donc supervisé les auteurs pour qu'ils écrivent ce qu'il avait prévu.
Livres composant le Nouveau Testament. La liste des textes retenus par l'Église pour former le Nouveau Testament a été fixée en 363 lors du concile de Laodicée ; elle ne comprenait pas encore le texte de l'Apocalypse. Le canon se limite à vingt-sept livres par décision de l'Église au concile de Rome en 382.
Voici les réponses à toutes les questions qu'on se pose sur la Bible. La Bible*, ou du moins celle que les chrétiens appellent « Ancien Testament », est un ensemble de livres composés, peu à peu, dans le milieu de la communauté d'Israël* au cours du Ier millénaire avant notre ère.
Pour l'Église catholique, c'est le concile de Trente (1545 - 1563) qui a définitivement confirmé le canon des Écritures, en énumérant par décret les livres reconnus comme inspirés (et par conséquent, en rejetant ceux qui ne le sont pas). Cette décision fut entérinée à cause de la Sainte Tradition.
Chrétiens. « Le Nouveau Testament, lui, a été écrit en grec par des chrétiens, certainement quelques dizaines d'années après la mort de Jésus. Il en est le personnage principal. Le Nouveau Testament contient plusieurs textes : les Évangiles, les Actes des Apôtres, les Épîtres et l'Apocalypse.
La Bible hébraïque : « Le mot Torah est formé à partir d'une racine hébraïque yarah qui signifie "enseigner". Torah désigne d'abord les cinq premiers livres de la Bible ou Pentateuque, mais aussi le rouleau de parchemin sur lequel est copié le texte de la Torah, et par extension, tous les écrits sacrés du judaïsme.
Les interprétations étant possibles on se retrouve avec des différences. Ensuite il y a les problèmes linguistiques. Chaque traduction de la bible peut modifier de près ou de loin certaines notions. Le grec est notamment rempli de mots polysémiques et la bible de métaphores, cela peut générer plusieurs versions.
Comme l'indique la notice de la Bibliothèque nationale de France (BNF) consacrée au Codex Vaticanus , il s'agit du « plus ancien manuscrit (grec) complet conservé de l'Ancien Testament, et une grande partie du Nouveau Testament, datant sans doute du IVème siècle, et conservé à la Vaticane depuis 1475.
Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Au contraire du Coran, la Bible ne se récite pas, elle demande une "lecture", c'est-à-dire un processus de distanciation, un effort de déchiffrage, une capacité à dépasser la lettre.
L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus- Christ.
Le mot « bible » vient du grec ancien biblos ou biblion correspondant à l'hébreu sépher — « livre » — qui a donné τὰ βιϐλία (ta biblia), un substantif au pluriel qui signifie « les livres », soulignant son caractère multiple, qui est traité par les auteurs médiévaux en latin comme un féminin singulier, biblia, avec ...
La Bible, telle que nous la connaissons aujourd'hui, s'est développée sur une longue période de temps. Selon de nombreux chercheurs, elle a été écrite approximativement entre 1200 avant Jésus Christ et la fin du Ier siècle après Jésus Christ, et donc sur une période de plus de mille ans.
Elohim (Hébreu : אֱלֹהִים) est le nom le plus couramment utilisé de Dieu dans la Bible hébraïque, et le premier à y apparaître (Gn 1,1). Contrairement aux autres noms mentionnés dans cet article, il est aussi utilisé pour désigner les divinités des autres religions (ex : Ex 9,1, Ex 12,12, Ex 20,3).
Pour les chrétiens, Jésus est le fils de Dieu. Jésus est une partie inhérente de Dieu, car il est une part de la Sainte Trinité (Dieu le père + Jésus le fils + l'Esprit Saint). On dit aussi que, à travers Jésus, c'est Dieu qui s'est fait chair parmi les Hommes.
En son sens premier, la Torah désigne le Pentateuque, dont la tradition juive attribue la rédaction à Moïse, inspiré par Dieu.
On l'appelle la Vulgate, elle constitue le texte officiel de l'Église catholique. L'hébreu, l'araméen, le grec et le latin peuvent donc être regardés comme les langues des textes et versions bibliques les plus importants d'où le rang spécial qui leur est attribué dans le classement (voir plus bas).
Les Évangiles selon Matthieu, Marc et Luc, qui racontent l'histoire de Jésus d'un point de vue relativement semblable, sont dits « synoptiques ». L'évangile selon Jean relève d'une autre christologie. Le premier des évangiles à avoir été rédigé semble être celui selon Marc.
Résumés. François Mauriac fut le premier romancier à écrire une Vie de Jésus. Il le fit en 1936 en fondant son récit sur les Évangiles et en restant fidèle à l'enseignement de quelques maîtres soupçonnés jadis de modernisme, mais sans effectuer un travail d'exégète.
En 325, au concile de Nicée réuni par l'empereur Constantin, l'identité chrétienne est définie par l'appartenance à « une » Église « sainte, catholique et apostolique ».
Les livres de l'Ancien Testament ont été écrits en hébreu, entre le VIIIe et le Ier siècle avant Jésus Christ. Certains textes sont aussi rédigés en araméen, une langue très proche de l'hébreu. Au VIe siècle avant Jésus-Christ, l'araméen est devenu la langue administrative et diplomatique de l'Empire perse.
Dans l'ordre chronologique, Marc est le premier des évangélistes. Son message s'adresse plutôt aux non juifs, auxquels il annonce que le Christ est le Sauveur de tous ceux qui l'accueillent. Dans une premier temps, il accompagne Paul avant de suivre Pierre. Il serait le fondateur de l'église d'Alexandrie.