Un arrêté du conseil de Louis XV interdit l'impression et la diffusion des deux premiers volumes de "L'Encyclopédie " ou "Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Elle est jugée subversive par les Jésuites qui la qualifie "d'athée et matérialiste".
Le pape Clément XIII condamne l'ouvrage, il le met à l'Index, le 5 mars 1759 , et il « enjoint aux catholiques, sous peine d'excommunication, de brûler les exemplaires en leur possession ».
Dès la parution du premier tome, l'Encyclopédie rencontre de vives oppositions. Les jésuites la considèrent comme une véritable machine de guerre contre l'Église. Après la parution du tome II en 1752, un arrêt du Conseil du roi interdit l'ouvrage.
L'Encyclopédie, également nommée Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, éditée de 1751 à 1772 sous la direction de Denis Diderot et Jean Le Rond d'Alembert, constitue une synthèse inégalée de toutes les connaissances du XVIII e siècle, en particulier pour les sciences et les techniques.
La diffusion de l'Encyclopédie est favorisée par le fait qu'en ce « Siècle des Lumières », l'on parle français dans toutes les cours et tous les salons européens, de Saint-Pétersbourg à Lisbonne.
"Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles qui succèderont; ...
- diffuser auprès du plus grand nombre un savoir libre de tout préjugé, de toute superstition ; - mesurer les connaissances à l'aune de la raison ; - enfin, fournir un matériel pour, comme Diderot le proclame dans l'article « Encyclopédie », « changer la façon commune de penser. »
Symbole du siècle des Lumières, elle est l'œuvre du célèbre écrivain et philosophe Denis Diderot (1713-1784) et du mathématicien Jean Le Rond D'Alembert (1717-1783). Dès 1751, plus de cent cinquante auteurs travaillent à son élaboration : philosophes, médecins, géographes, mathématiciens, avocats, militaires…
Ouvrage majeur du XVIIIe siècle, l'"Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers" fut éditée de 1751 à 1772 sous la direction de Denis Diderot et Jean Le Rond d'Alembert.
L'Encyclopédie parle des sciences, de l'économie, de l'histoire, des arts, la morale, les techniques, etc. Mais de nombreux articles critiquent la monarchie absolue, la noblesse, la justice et la religion.
L'Encyclopédie est publiée dans une époque de censure, qu'elle subit par deux fois. En 1752, après la parution des deux premiers volumes, par décision du Conseil d'Etat qui y voit un ferment d'erreur, de corruption des mœurs et d'irréligion.
diffuser auprès du plus grand nombre un savoir libre de tout préjugé, de toute superstition, mesurer les connaissances à l'aune de la raison, enfin, fournir un matériel pour, comme Diderot le proclame dans l'article « Encyclopédie », « changer la façon commune de penser ».
L'Encyclopédie numérique s'appuie sur un premier tirage de la première édition de l'Encyclopédie, dont la bibliothèque Mazarine, à Paris, conserve deux exemplaires. Les 28 volumes de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert sont désormais en ligne sur le site de l'Académie des sciences.
Inspirée par un ouvrage similaire de l'Anglais Chambers (1729), l'Encyclopédie a été dirigée par Diderot et rédigée par 150 savants, philosophes et spécialistes de toutes les disciplines (Voltaire, Montesquieu, Rousseau, Helvétius, Condillac, d'Holbach, Daubenton, Marmontel, Quesnay, Turgot, Jaucourt, etc.).
L'initiative du projet revient à l'écrivain et philosophe Denis Diderot (1713-1784) mais c'est une entreprise collective qui fait appel aux spécialistes de leur domaine : d'Alembert (qui a rédigé le Discours préliminaire en 1751) s'occupe des mathématiques, Bellin contribue à la géographie, Daubenton à la biologie, ...
les adversaires des encyclopédistes sont les tyrans, les oppresseurs, les fanatiques, les intolérants, le roi, le Pape.
C'est grâce à des documents conservés aux Archives nationales de Paris, et en particulier à des actes du Minutier central, que nous avons pu déterminer que c'est Etiennette Gabrielle Ponthieux, alors épouse du maître vitrier Jean Baptiste Gerard, qui a accueilli Jean Le Rond en 1717.
Le titre exact de cet immense répertoire de la science du dix-huitième siècle était : Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et métiers, par une société de gens de lettres, mis en ordre par DIDEROT, et, quant à la partie mathématique, par D'ALEMBERT.
EncyclopédieDiderot, 1751
Emblème des Lumières, l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers est la plus grande entreprise éditoriale du XVIIIe siècle : sous la direction de Diderot et d'Alembert, plus de 150 collaborateurs rédigent quelque 72 000 articles.
L'Encyclopédie porte le nom de « Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers ». Diderot accorde une place très importante aux techniques et au savoir-faire : les planches illustrées sont très précises et montrent la fabrication des objets, l'utilisation des machines et les travaux des champs.
Un arrêté du conseil de Louis XV interdit l'impression et la diffusion des deux premiers volumes de "L'Encyclopédie " ou "Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Elle est jugée subversive par les Jésuites qui la qualifie "d'athée et matérialiste".
" Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la Terre; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles qui succéderont ...
- À travers l'Encyclopédie, il condamne l'absolutisme, la monarchie de droit divin, dénonce les privilèges, les atteintes à la liberté du travail et la guerre.
Le savoir encyclopédique, l'esprit encyclopédique, prises de possession réductrices de l'espace et du temps, font que l'on appartient à toute patrie : ils sont des σύμβολα (« symboles ») auxquels se reconnaît la relation d'hospitalité, et si elle ne préexistait, ils la créeraient.