attribue la construction de la ville au prince des Poliane, Ki, aidé de ses deux frères. Telle serait l'origine du toponyme Kiev. La ville est aussi mentionnée par des historiens et des géographes byzantins, germains et arabes.
La tradition des chroniques attribue la création de la Russie kievienne au prince semi-légendaire Riourik, qui s'installe à Novgorod à la suite de « l'appel aux Varègues » (862) et envoie à Kiev Askold et Dir.
3La ville de Kiev est la capitale de ce que l'on appelle traditionnellement la Rus' entre 980 et 1169, c'est-à-dire toutes les terres soumises au pouvoir des princes kiéviens depuis le règne de Vladimir (981-1015) jusqu'au déplacement de gravité du pouvoir politique vers le nord-ouest à la fin du XIIe siècle, puis l' ...
La République soviétique d'Ukraine, proclamée en décembre 1917 à Kharkov, est liée à la Russie soviétique par un accord militaire et politique conclu en juin 1919. Reconnue par la Pologne au traité de Riga (mars 1921), elle adhère à l'Union soviétique en tant que république fédérée en décembre 1922.
L'Ukraine est le foyer du premier État slave oriental, fondé par des Scandinaves : la Rous' de Kiev (appelée aussi dans les écrits occidentaux Ruthénie), qui durant les X e et XI e siècles est l'État, après l'Empire byzantin, le plus vaste et le plus puissant d'Europe.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
La Rus' de Kiev
Kiev, capitale de l'Ukraine moderne, est considérée comme le berceau de la civilisation slave orientale. Après l'invasion Mongole du Rus' de Kiev (1223-1240), l'histoire des peuples ukrainien et russe a commencé à diverger.
La raison avancée par Poutine des opérations en Ukraine est le rejet par la Russie d'une adhésion de ce pays à l'OTAN. Vladimir Poutine a plusieurs fois accusé l'organisation de chercher à encercler la Russie.
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.
En signant l'Acte fondateur OTAN-Russie, la Russie s'était engagée à s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre les pays membres de l'OTAN ou tout autre État. En annexant illégalement et illégitimement la Crimée, qui fait partie du territoire d'un État souverain, elle a trahi cet engagement.
Au début de 1992, l'Ukraine réaffirme sa pleine souveraineté sur la Crimée. Pour les populations d'origine russe ou russophones, ou même russophiles, la Crimée, simple cadeau de Khrouchtchev à l'Ukraine soviétique, ne saurait devenir un simple oblast de l'Ukraine.
La création de l'URSS, le 30 décembre 1922, fait de l'Ukraine la deuxième République du pays après la Russie. La langue ukrainienne en devient la langue officielle.
La Rous de Kiev (ou Rus' de Kiev 862-1242) était une fédération politique médiévale située sur les territoires actuels de la Biélorussie, de l'Ukraine et d'une partie de la Russie (cette dernière étant nommée d'après les Rus, un peuple scandinave).
La première capitale de la Russie kiévienne
Kiev connaît un essor rapide grâce à son emplacement favorable : un site défensif sur les hautes rives du Dniepr, au cœur d'une riche région agricole, entouré de villes slaves plus anciennes.
Pour compliquer les choses, la Rus' dont la principauté de Kiev était le centre, s'appelait en grec, dans les chancelleries du Patriarcat œcuménique de Constantinople, Ρωσια, ce qui explique que dans les textes français du Moyen Âge, par exemple, on trouve déjà le mot Russie dérivé du grec pour désigner la Rous'1.
La colonisation par les paysans russes du vaste bassin de la Volga et de l'Oural prend son essor. Des paysans et fugitifs, les cosaques, s'installent sur les marges et s'organisent en « armée » tout en jouant les rôles de pionniers et de garde-frontières.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Aide financière des voisins de l'Ukraine
L'effort de guerre pour armer l'Ukraine est sensible dans les pays d'Europe de l'Est. La Pologne, premier contributeur européen en termes de livraisons effectives, a fourni pour 1,5 milliard d'euros d'armes, selon le Premier ministre Mateusz Marawiecki.
Principal partenaire commercial de la Russie, la Chine (abstention) n'a pas condamné l'invasion de l'Ukraine. Sans tenir un discours très marqué en faveur de la Russie, Xi Jinping s'est déclaré favorable à une résolution du conflit par la voie diplomatique.
L'ONU considère que cette attaque est une violation de l'intégrité du territoire et de la souveraineté de l'Ukraine. Elle est contraire aux principes de la Charte des Nations Unies. Le Secrétaire général de l'ONU nomme le 25 février Amin Awad au poste de Coordonnateur des Nations Unies pour la crise en Ukraine.
Cette entrée en guerre résulte de longs mois de tensions entre les deux pays, la Russie n'acceptant pas le rapprochement de l'Ukraine avec les démocraties occidentales et encore moins son désir d'adhérer à l'OTAN, un point inacceptable pour Vladimir Poutine qui y voit une menace pour ses frontières.
Après un très bref épisode entre 1918 et 1920 l'Ukraine n'a acquis son indépendance qu'en 1991 dans le cadre de la dissolution de l'Union soviétique.
Invoquant sa légitime défense, la présidence ukrainienne a, pour la première fois, annoncé qu'elle pourrait frapper le territoire russe. Jusqu'à présent, elle n'avait pas reconnu des attaques stratégiques à la frontière. « La meilleure défense, c'est l'attaque ».
Un rapprochement sino-russe a commencé en 1992, avec les deux pays déclarant qu'ils étaient à la poursuite d'un "partenariat constructif "; en 1996, ils ont progressé vers un «partenariat stratégique», et en 2001, ils ont signé un traité "d'amitié et de coopération".