Le berceau de la chevalerie occidentale médiévale se situe dans le monde franc mérovingien et dans la cavalerie lourde carolingienne.
A la fin du XIe siècle, la France devient le berceau de la chevalerie européenne. C'est le temps des bonnes manières et des romans courtois. Mais aussi des tournois : les moeurs restent imprégnées par la guerre et sa violence.
Les premiers romans de chevalerie ont été Lancelot, ou le chevalier de la charrette et Yvain ou le Chevalier au lion, tous deux de Chrétien de Troyes, au XII e siècle.
Le jeune chevalier se fait remettre son épée et son baudrier par son père ou son oncle lors d'une cérémonie nommée l'adoubement. La chevalerie est ainsi créée pour réunir ces hommes et les envoyer au combat.
Les saints patrons des chevaliers étaient saint Michel, saint Georges et saint Maurice.
Tu ne fuiras jamais devant l'ennemi. Tu combattras les infidèles avec acharnement. Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine. Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole.
Le terme chevalier est venu à être connu initialement au Moyen Âge comme un titre plus bas à celui d'un seigneur en titre (voir fief de haubert), mais plus tard en France sous l'ancien régime, devenue la désignation du rang supérieur de la noblesse (au-dessus de l'écuyer).
En effet, pour devenir chevalier, un homme doit répondre à certaines exigences : fidélité à la parole donnée, défense des faibles, générosité envers tous et s'engager au respect d'un code de l'honneur. Ce code n'est pas réellement écrit, mais il est présent dans tous les esprits.
Le berceau de la chevalerie occidentale médiévale se situe dans le monde franc mérovingien et dans la cavalerie lourde carolingienne.
Il a le respect de toutes les faiblesses et s'en constitue défenseur. Il est fidèle à la parole donnée, elle ne peut, ni ne doit être mise en doute. Il ne recule pas devant l'ennemi ou l'obstacle. Il ne se bat pas par la pointe de l'épée mais par la force de son esprit chevaleresque.
Un des auteurs les plus marquants est Chrétien de Troyes, qui va utiliser « la matière de Bretagne » (récits de tradition celtique) et les légendes liées au roi Arthur dans des romans comme Érec et Énide, Yvain, ou le Chevalier au lion, Lancelot, ou le Chevalier à la charrette, Perceval, ou le Conte [...]
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Pour devenir chevalier, il faut être noble ou fils de nobles et avoir suivi une longue formation. Le jour de la cérémonie d'adoubement, le futur chevalier prête serment devant un seigneur et en retour le chevalier reçoit l'accolade de son seigneur.
Le chevalier devait être courtois et sage pour tous. Il devait être aussi généreux. Tu seras, partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal.
Il vivent dans la maison d'un seigneur chargé d'être leur parrain. Ils doivent suivre un apprentissage rigoureux qui s'apparente à une éducation militaire. Ils apprennent le maniement des armes et à monter à cheval. Une cérémonie marque l'entrée de ces garçons au sein de la chevalerie, il s'agit de l'adoubement.
"Chevaleresse", un terme employé au Moyen Âge
Avec "chevalière", ces deux mots sont en usage au Moyen Âge. Ils ne désignent pas la femme du chevalier, non, mais bien la cavalière qui combat à cheval.
Les chevaliers au moyen âge du 13e siècle
Quelques soient leurs origines sociales, les chevaliers au moyen âge forment une compagnie élitiste. Ils vivent ensemble, chevauchent ensemble, tuent ensemble. Ils se sentent invincibles et meurent d'ailleurs rarement au combat : la mortalité à l'époque est de 1 %.
Lorsque le chevalier était pris d'une envie pressante, il se "lachait" sans scrupule. L'urine était conduite par la capote, puis par le tuyau puis arrivait dans la vessie fermée. De temps en temps, il appelait son écuyer. Celui-ci alors, vidait par terre la vessie de porc et on repartait en guerre.
L'armure se compose d'un heaume, qui n'est autre que le casque pointu du chevalier, de cuirasses, d'une cotte de mailles descendant jusqu'aux genoux, appelée aussi haubert, et d'un gorgerin pour préserver son cou. Le cheval est lui aussi protégé intégralement par une barde et par un chanfrein qui préserve sa tête.
« Un chevalier ne doit pas faire par peur de la mort quelque chose qui puisse lui être imputé à déshonneur, mais il doit davantage redouter la honte que la mort. »
En matière de devoirs, les chevaliers doivent protéger les orphelins, les veuves et l'Eglise. Les chevaliers doivent faire tout ce qu'ils peuvent pour que ces derniers ne soient pas attaqués ou ne meurent pas de faim. L'Eglise interdit aux chevaliers de se battre le Lundi, le Samedi et le Dimanche.
Un chevalier se doit d'être généreux. Il exerce donc l'hospitalité, l'aumône et vole au secours des plus faibles. Il exerce aussi la générosité pour ses adversaires envers lesquels il se montre clément. L'idéal du chevalier est de ne plus vivre pour lui-même mais de donner sa vie aux autres.
Son parrain, le chevalier qui a organisé l'éducation militaire de l'écuyer, lui passe le baudrier. Des aides fixent des éperons d'or ou argent aux talons de l'écuyer (symbole qu'il sera un guerrier à cheval).
Le chevalier du roman courtois possède des qualités physiques ; il est fort, endurant, habile dans le maniement du cheval et de ses armes. Il montrer sa vaillance dans les joutes, les tournois, les combats en duel.
C'est l'appropriation des pratiques et qualités qu'ont adoptées les hommes et les femmes qui ont été reconnus à travers l'histoire et les cultures, comme des modèles de réalisations et de comportements face aux problèmes de leurs temps.