L'Assemblée nationale constituante est la première assemblée constituante française, instituée par des députés des états généraux lorsqu'ils s'érigent d'eux-mêmes en une « Assemblée nationale » le 17 juin 1789, puis en Assemblée nationale constituante le 9 juillet 1789.
D'autres estiment qu'elle est née au XIVème siècle durant la Guerre de Cent ans. Ses premiers ancêtres sont la Connétablie de France et la Maréchaussée. Le connétable déléguait ses pouvoirs à des maréchaux qui, eux-mêmes, s'appuyaient sur des prévôts. Il s'agissait déjà de forces militaires chargées de l'ordre public.
Le 16 février 1791, une loi organise et crée une nouvelle institution, héritière de l'ancienne maréchaussée : la gendarmerie nationale. La loi du 28 germinal an VI (17 avril 1798), considérée comme « la grande Charte » de la gendarmerie, vient réformer le corps et augmente les effectifs qui passent à 10 000 hommes.
Celle-ci est, pour la première fois, placée sous l'autorité d'une inspection générale de la Gendarmerie, indépendante du ministère de la Guerre et dirigée par un premier inspecteur général en la personne du maréchal Bon Adrien Jeannot de Moncey, nommé en 1801.
Tous portent la devise « Honneur et Patrie ». En 1989, par décision n°13837 DEF/CAB/SDBC/K du 28 avril, les légions de gendarmerie et les écoles de la Gendarmerie nationale sont dotées d'un emblème.
La gendarmerie, héritière des maréchaussées
La gendarmerie est l'héritière des maréchaussées dont la création remonte à la guerre de Cent ans (1337 –...
L'expression a acquis une connotation nouvelle après la Révolution française, lorsque la maréchaussée de l'Ancien Régime, qui exerçait les missions de police a été rebaptisée « gendarmerie nationale » en 1791 car elle n'est plus au service du roi mais de la nation.
Le statut de la gendarmerie nationale est actuellement ambigu puisqu'elle n'est pas véritablement considérée comme une armée, à l'image de l'armée de terre, de l'armée de l'air et de la marine, et qu'elle ne peut être assimilée strictement à une force de police en raison de son statut militaire.
La police et la gendarmerie ont pour objectif le maintien de l'ordre et de la sécurité des personnes et des biens. La vraie différence est leur compétence géographique.
Force humaine de près de 98 000 hommes et femmes placée sous l'autorité du ministère de l'Intérieur, la Gendarmerie nationale est une institution militaire garante de la sécurité et de la paix de nos concitoyens, et de la protection de leurs biens.
La Police nationale est créée par l'acte pris par le gouvernement de Vichy dit loi du 23 avril 1941 portant organisation générale des services de police en France, publié au Journal officiel de l'État français du 6 mai 1941.
En quoi consiste ce métier ? Le gendarme est un militaire ayant le grade de sous-officier. Sa mission principale : assurer la défense du pays et la sûreté publique (sécurité des biens et des personnes, sécurité routière, etc.) sur l'ensemble du territoire.
Au nombre des « valeurs gendarmiques », M. François Dieu, spécialiste reconnu de la gendarmerie, mentionne la discipline, le légalisme, le civisme, la disponibilité, l'austérité, le courage et la solidarité4(*).
Le mot " police " appelle quelques précisions terminologiques. Il vient du latin politia qui, lui-même, trouve son origine dans le grec politeia (art de gouverner la cité), lequel dérive du mot polis (cité, ville). En vieux français, pollice signifiait " gouvernement ".
En effet, 95% du territoire français est surveillé par la gendarmerie contre 5% pour la police. C'est la raison pour laquelle la police est organisée en « missions » alors que le gendarme est plus polyvalent .
le ministre de la défense s'il est exact que la gendarmerie est placée " sous l'autorité des préfets en tant que représentants de l'Etat dans les départements en bonne liaison avec l'autorité judiciaire ", comme l'a déclaré récemment le préfet d'un département.
La grenade symbolise, pour les militaires, les troupes d'élite, en raison du caractère dangereux des premières grenades, bombes à main utilisées dès la fin du Moyen Âge. En 1667, chaque compagnie d'infanterie est dotée de quatre grenadiers. Elle est devenue le symbole de la gendarmerie en 1795.
Policier et gendarme : un statut différent
Leur mission principale est le maintien de l'ordre sur le territoire français. Ils diffèrent au niveau de leur statut. En effet, le policier est un fonctionnaire de l'Etat, alors que le gendarme est un militaire.
Le code commun, intégré au code de la sécurité intérieure, est institué par le décret no 2013-1113 du 4 décembre 2013 qui abroge le code de 1986. Ce code est entré en application au 1er janvier 2014. Le nouveau code est beaucoup plus long et bien plus juridique que l'ancien.
Les gendarmes sont des militaires, les policiers ne le sont pas. Les gendarmes sont plus présents à la campagne, alors que les policiers s'occupent surtout des villes. Leur travail est le même : surveillance, maintien de l'ordre, enquêtes… Mais ils ont parfois des missions particulières.
Les militaires sont des agents de l'État mais ne sont pas fonctionnaires. Ils bénéficient d'un statut à part, instauré par la loi du 13 juillet 1972, qui leur confère des droits et des obligations spécifiques.
Les communautés de brigades (COB) et les brigades territoriales autonomes (BTA) sont intégrées au cœur des territoires et des populations dont elles assurent la protection.
Il vit au sein d'une caserne avec son équipe. Le gendarme peut aussi se spécialiser (plongeur, maître-chien, secours…).
Le général d'armée Christian Rodriguez a été nommé directeur général de la gendarmerie nationale par décision du Conseil des ministres du 30 octobre 2019. Il prend la succession du général d'armée Richard Lizurey.