L'économiste anglais Alfred Marshall (1842-1924), un des pères de l'école néoclassique, a introduit les courbes d'offre et de demande représentant le plus simplement un marché.
Jean-Baptiste Say est considéré comme le principal économiste classique français. Né en 1767, Il est connu pour avoir élaboré la « loi de Say » (ou « loi des débouchés »). Cette loi est essentielle pour les économistes libéraux et peut se résumer ainsi : toute offre crée sa propre demande.
L'offre est une fonction croissante du prix et la demande est une fonction décroissante du prix. La pente des deux courbes dépend du prix. Un changement de prix implique un déplacement SUR une des deux courbes. Un changement autre que celui du prix implique un déplacement DE la courbe.
La loi de l'offre et de la demande est directement liée à la théorie de l'équilibre partiel, selon laquelle sur un marché les prix et les quantités s'ajustent jusqu'à atteindre un point optimal où la demande es exactement égale à l'offre.
La loi de l'offre et de la demande est une théorie selon laquelle le prix est le reflet de la confrontation de ces deux notions. Quand l'offre augmente plus que la demande, la quantité de biens à vendre est trop élevée et le prix baisse.
La loi de la demande
La quantité d'un bien que les acheteurs achètent à un prix plus élevé est moindre, car lorsque le prix d'un bien augmente, le coût d'opportunité de l'achat de ce bien augmente également.
Les exceptions à la loi de la demande
Dans des cas particuliers, la demande ne varie pas en sens inverse du prix. Les produits essentiels. C'est le cas par exemple des produits dits de première nécessité comme le pain, le riz, le blé ou l'essence.
Les lois du marché sont des lois juridiques qui construisent une instance sociale que l'on appelle «le marché» : la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen sacralisant le droit de la propriété, la loi de 1791 proclamant la liberté du commerce et de l'industrie, le droit des contrats prévoyant les échanges, le ...
Désigne le fait que, en raison de la rigidité de la demande de produits (agricoles) de première nécessité, une variation minime de l'offre de ces derniers est susceptible d'entraîner une variation très importante de leurs prix.
L'offre d'emplois est inférieure à la demande : c'est précisément la loi du marché. Ce sont donc les entreprises qui décident et qui imposent leurs conditions. S'il y avait un équilibre entre les demandes et les offres (l'optimum du plein emploi), elles devraient revoir leurs exigences à la baisse…
L'offre d'un bien est la quantité d'un produit offert à la vente par les vendeurs pour un prix donné. La demande est la quantité d'un produit demandée par les acheteurs pour un prix donné. En dehors de cas particuliers, plus le prix augmente, plus la quantité offerte augmente et plus la demande diminue.
On dit que la demande est une fonction décroissante du prix. Quand le prix d'un produit augmente, généralement l'offre augmente car sa production devient plus rentable ; les offreurs réalisent plus de profits et cela les encourage à produire plus.
Pourquoi l'offre croît avec le prix ? Lorsque le prix augmente, le producteur est incité à produire davantage car les opportunités de profit augmentent. Ce qui n'est pas rentable à un niveau de prix donné peut le devenir à un prix plus élevé.
Critique keynésienne
John Maynard Keynes critique la loi de Say, notamment dans sa Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie. Il renverse la proposition et soutient que c'est au contraire la demande qui crée l'offre.
Antoine de Montchrestien forge le terme d'économie politique pour « renverser la thèse aristotélicienne de l'indépendance et de la supériorité de la vie proprement politique sur cette partie de la vie qui est consacrée à la production et dont traite l'économique ou science de la famille ».
En effet, quelle que soit la nature du marché, des vendeurs (qui constituent l'offre) proposent des produits sur le marché qui sont acquis par des acheteurs (qui constituent la demande), désireux de satisfaire leurs besoins.
A l'origine, la loi de Murphy s'énonçait comme suit : « S'il y a plus d'une façon de faire quelque chose, et que l'une d'elles conduit à un désastre, alors il y aura quelqu'un pour le faire de cette façon. »
Si un événement doit mal tourner, il y a de fortes chances que cela arrive. C'est ce qu'énonce la Loi de Murphy – ou la Loi de "l'emmerdement maximal", une variante.
roi m (pluriel: rois m)
The king and queen live in a magnificent palace. Le roi et la reine habitent dans un palais magnifique.
Ce sont, par exemple, le marché financier, le marché des matières premières, le marché du travail. Et le marché aval qui concerne les étapes qui suivent la production des biens et services.
Lorsque le prix d'un bien ou service augmente, la demande pour ce bien ou service diminue, et son offre augmente. À l'inverse, lorsque le prix d'un bien ou service diminue, la demande pour ce bien ou service augmente, et son offre diminue.
L'Etat français et l'Union européenne disposent d'une grande quantité de manettes pour réguler le jeu du marché : le taux d'intérêt, géré par la BCE à Francfort, qui régule le coût du crédit, les impôts et charges sociales, le SMIC et le RMI, les primes régionales, l'âge de la retraite, etc.
La relation entre le prix et la quantité offerte est appelée « loi de l'offre » : toutes choses égales par ailleurs, lorsque le prix d'un bien augmente, la quantité offerte du bien augmente aussi et quand le prix baisse, la quantité offerte diminue aussi.
3) La Demande
La demande représente la quantité de produits que les acheteurs sont prêts à acquérir à un certain prix. Lorsque le prix augmente, la demande baisse, pour deux raisons : avec le même argent, on peut acheter moins de quantité du même bien (c'est l'effet revenu).
Celle-ci affirme que toute offre crée sa propre demande et s'énonce de la manière suivante : « Tout ce qui est produit est consommé ». Autrement dit, selon J-B. Say, toute offre va générer une consommation, c'est-à-dire qu'elle sera utilisée par un ménage ou une entreprise ou va générer un investissement.