En Angleterre, dès 1764, paraît Le château d'Otrante, un roman d'Horace Walpole, qui met en scène des phénomènes surnaturels et constitue dès lors une première étape dans la mise en place du genre fantastique.
Le but de tout récit fantastique est de susciter le trouble, l'inquiétude, la peur et l'angoisse chez le personnage principal (et chez le lecteur), sans toutefois tomber dans l'effroi comme le font les auteurs au 20e siècle.
Le roman 1772 Le Diable amoureux par Jacques Cazotte, a été décrit par le critique littéraire Pierre-Georges Castex comme le premier roman fantastique moderne.
Étymologie. Du latin fantasticus (« imaginaire, irréel »).
➙ fabuleux, imaginaire, irréel, surnaturel.
L'ambiance du récit fantastique est glauque, exploite à fond la tension dramatique et les thématiques sinistres. Apparitions fantomatiques, phénomènes étranges, délires schizophréniques, pactes avec le diable, vengeances, etc. tout est mis en place pour alimenter un sentiment de trouble, d'inquiétude et d'angoisse.
Naissance du véritable fantastique
C'est en Allemagne au début du XIXe que naît la littérature fantastique proprement dite, avec Adelbert von Chamisso (Peter Schlemilh) puis Achim von Arnim et E.T.A. Hoffmann (Fantaisies à la manière de Callot, Contes nocturnes).
Le dépaysement, l'évasion, l'aventure et le rêve principalement. Le fait que ce soit différent de la réalité. Mais aussi le possible, lire ce qui pourrait arriver, ce qui est déjà là mais qu'on ne voit pas. La liberté de ton et d'images.
Une œuvre est de genre Fantastique quand elle relate des événements totalement étranges, le plus souvent irrationnels ou incompréhensibles, hors d'atteinte de la puissance humaine ou de l'explication rationnelle (apparition de doubles, de fantômes, de spectres ou de revenants ; labyrinthes étranges ; rêves ou ...
Le fantastique peut être utilisé au sein des divers genres : policier, science-fiction, horreur, contes, romances, aventures et merveilleux lui-même.
colossal, éblouissant, effarant, étonnant, étourdissant, extraordinaire, formidable, fou, génial, gigantesque, grandiose, impressionnant, incalculable, incohérent, inconcevable, incroyable, inimaginable, inouï, merveilleux, miraculeux, mirifique, phénoménal, prodigieux, rocambolesque, stupéfiant, surprenant.
Une nouvelle est de genre Fantastique quand elle relate des événements totalement étranges, le plus souvent irrationnels ou incompréhensibles, hors d'atteinte de la puissance humaine ou de l'explication rationnelle (apparition de doubles, de fantômes, de spectres ou de revenants ; labyrinthes étranges ; rêves ou ...
Le fantastique est un genre littéraire qui se caractérise par l'intervention d'un être ou la manifestation d'un phénomène fantastique, à la fois irrationnel (car sans explication logico-scientifique) inquiétant.
Un récit fantastique est un texte inscrit dans la réalité. On a l'impression que tout ce qui est écrit, s'est réellement passé. Soudain, des éléments irréels (des créatures fantastiques , dont on n'a pas de preuves scientifiques de leur existence), des phénomènes étranges, bizarres, se produisent.
Mais pourquoi lire ce genre de livre? La réponse est simple. Pour la plupart dans les livres fantastiques, on y retrouve des visions réaliste du monde dans lequelle où on vit. Quoi que malgré certains livres qui n'apportent rien, celui-ci montre une vision philosophique.
Pour se couper du monde réel, le temps de sa lecture, et profiter du moment de rêve et d'évasion qu'apporte ce type de littérature. Univers grandioses, créatures fantastiques et pouvoirs surnaturels : la fantasy permet à l'imaginaire de rêver et de voyager bien au-delà des limites de notre monde.
Re: quand on n'aime pas le fantastique
Parce que le fantastique est justement dans la frontière entre le réel et l'irréel. Cela peut être un récit réaliste, mais d'une chose irréaliste. Il y a des fils de bêta qui ont besoin de bêta en ce moment.
Le fantastique commence lorsque un événement étrange, auquel le narrateur ne peut pas donner d'explication, surgit. Ex : des bruits inexpliqués, des objets déplacés, des comportements incompréhensibles. Cet événement étrange s'appelle un phénomène.
Situation initiale : 2. Élément perturbateur : 3. Péripéties : 4. Élément de résolution : 5.
Tout le récit doit se terminer par un point d'interrogation. Comme le héros, le lecteur doute jusqu'à la fin. Les récits fantastiques se terminent généralement fort mal : pas de retour rassurant au monde réel. La fin est « ouverte ».
La principale différence entre la fantasy et le fantastique réside dans le fait qu'un événement surnaturel ou magique soit vécu comme une normalité dans un récit de fantasy alors qu'il fait peur dans un récit fantastique, car justement, il ne peut pas être expliqué.
A partir du moment où l'on donne une explication à ce qui s'est passé dans le récit, ce n'est plus du fantastique. Si l'explication est rationnelle, on parle d'étrange ; si elle est naturelle, on parle de merveilleux ; si elle est magique, on parle de fantasy et si elle est scientifique on parle de science-fiction.