De ce point de vue, Aristote est critique de Platon. Son regard pragmatique et anthropologique sur les productions culturelles et notamment sur les récits imitatifs les présente comme des faits humains, j'aimerais dire, dans le langage de Wittgenstein, des « jeux de langage » insérés dans des « formes de vie ».
En fait, l'élève Aristote poursuit autant qu'il combat la philosophie de son maître Platon. L'héritage philosophique de la Grèce est la philosophie elle-même. La formule est particulièrement vraie pour Platon et Aristote qui ont formulé les principales questions de la philosophie.
Platon est à la recherche d'une vérité préexistante et absolue qu'il veut contempler, Aristote cherche à l'établir et à la construire sur une base de faits qui s'enchaînent par des liens de causalité qu'il veut comprendre.
(6) Selon Nietzsche, Platon était doté d'un « naturel magnifique », mais, en même temps, il le considérait comme un « décadent » aux instincts tronqués, et comme profondément « non hellénique » ; Platon est aux yeux de Nietzsche le premier philosophe qui, à la différence de la splendide lignée de personnalités pures ...
La démarche d'Aristote est à l'opposé de celle de Descartes.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Nous pouvons retenir de Platon et d'Aristote que la condition du devenir est composite : l'être est à deux plans, celui de la permanence (ce qui est, la forme ou l'essence) et celui de la transition perpétuelle (de ce qui était à ce qui sera, du changement dans le temps, la matière ou le substrat.)
Nietzsche formule l'hypothèse que Socrate se vengeait des aristocrates qu'il parvenait à fasciner : la dialectique en effet réduit l'autre à l'impuissance (exemple de la torpille dans le Ménon), et laisse le soin à l'adversaire de prouver qu'il n'est pas un crétin.
Par la volonté de puissance, Nietzsche s'oppose à la tradition philosophique depuis Platon, tradition dans laquelle on trouve deux manières de saisir l'essence du vivant : le Conatus, chez Spinoza (le fait de « persévérer dans l'être ») et le vouloir-vivre chez Schopenhauer (Nietzsche fut conquis par la philosophie de ...
Chez Marx, le versant thérapeutique de la critique de la philosophie, de la religion et de la politique est en effet indissociable d'un effort visant à engager des opérateurs philosophiques dans le domaine spécialisé de l'Économie politique, tout en justifiant cette intervention d'un point de vue épistémologique (dans ...
Pour Platon, les sophistes ne sont pas un simple repoussoir, mais des adversaires sérieux dont les doctrines méritent d'être combattues. Socrate attaque les sophistes qui, par leur relativisme et leur nominalisme, sont les ennemis de l'idéalisme platonicien.
Parmi les élèves les plus brillants se trouve Aristote - le seul à pouvoir vraiment rivaliser avec le maître. C'est vraisemblablement à l'Académie que Platon compose la plus grande partie de ses ouvrages, résultats de ses réflexions sur les Idées, la Nature, Dieu et le Souverain Bien.
Aristote est né en 384 av. J. -C. et était le disciple de Platon.
Platon fut le « disciple » de Socrate, mais la nature exacte des relations entre Socrate et Platon nous est mal connue. Plutarque dit dans Opinions des Philosophes que les opinions de Socrate et de Platon, de quelque chose que ce soit, sont toutes unes. Selon toute vraisemblance, Platon rencontra Socrate vers 407 av.
Platon dénonce ici la croyance en la parole des politiques ou des sophistes (des faux philosophes) qui manipulent leur auditoire . Notons que cette problématique d'accès à la connaissance véhiculée par l'allégorie de la caverne et au savoir est plus que jamais d'actualité.
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
Les divergences entre Kant et Nietzsche se révèlent déjà dans leurs conceptions de la philosophie. À la fin de la Critique de la raison pure, Kant fait la distinction entre les démarches techniques de la recherche et l'art architectonique de la raison.
En effet, le surhomme est le type d'être vivant qui actualise en lui le mieux la volonté de puissance. Définir ce qu'est le surhomme revient à définir ce qu'est la volonté de puissance dans le domaine du vivant.
Il affirme que le monde juste est totalement absent de notre société et que, de ce fait, l'existence n'a aucun sens. Il conduit alors les faibles à renier la vie ; le nihilisme actif est plutôt considéré comme un nihilisme "des forts". Il consiste à abandonner certaines valeurs pour en adopter de nouvelles.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'écrit n'aide pas, selon lui, la mémoire à retenir ce qu'elle a vu auparavant. Loin d'être un remède à l'oubli, il le produit en fait, parce que le discours écrit engendre une insouciance à l'égard de ce qui est dit.
Enfin Socrate s'exprime. Il a appris ce qu'est l'amour auprès d'une femme, Diotime. L'amour s'élève, de celui d'un corps que l'on trouve beau à l'Idée du Beau.
Socrate voit la rhétorique comme une pratique sans valeur car elle n'apporte pas la vérité avec son langage (les rhéteurs prétendaient pouvoir soutenir une thèse et son contraire avec la même intensité).
Beauté éternelle, qui ne connaît devenir ni périr, croissance ni destruction ; Beauté qui n'est point belle d'un côté, laide de l'autre ; ni tantôt belle, tantôt laide ni belle par rapport à ceci, laide par rapport à cela ; ni non plus belle ici, laide là, en ce sens que belle pour les uns, laide pour les autres ; ...
L'être est autre que le mouvement et que le repos, et plus généralement autre que tout ce qui n'est pas lui et qui pourtant participe de lui [57] ibid., 259 b 1.. L'être est donc, semble dire Platon, autre que tout ce qui est, ou en langage heideggerien, autre que l'étant.
Chez Platon, la raison est une pensée juste qui s'oppose à la connaissance fragmentaire et surtout à la connaissance immédiate donnée par les sens. La connaissance rationnelle nous fait dépasser le stade des apparences et atteindre les Idées.