Le but de la socialisation est double. La socialisation permet l'intégration sociale des individus qui se sentent alors appartenir à la société. Elle permet d'autre part une cohésion sociale, c'est-à-dire la mise en place de solidarités entre les individus.
La socialisation est un processus d'apprentissage et d'intériorisation des normes et des valeurs. Les membres d'une société apprennent les règles de leurs milieux sociaux et culturels. Ils intègrent progressivement les normes et les valeurs dominantes de la société et les adaptent à leur personnalité.
Cette socialisation est un pilier essentiel de l'organisation sociale car elle permet aux individus de se trouver une place dans la société et de jouer leurs rôles conformément aux attentes sociales.
La socialisation, un processus d'intériorisation. Au cours de sa socialisation, l'individu acquiert peu à peu des valeurs et des normes qui lui sont transmises par son environnement, mais auxquelles il imprime sa marque personnelle, en fonction des événements qu'il est amené à vivre.
La socialisation peut se définir comme le processus par lequel les individus intériorisent les normes et les valeurs de la société dans laquelle ils évoluent.
La socialisation est assurée par différentes instances parmi lesquelles on retrouve notamment la famille, l'école ou les groupes de pairs. Ces agents sont présents aussi bien lors de la socialisation primaire comme lors de la socialisation secondaire.
Par socialisation primaire, l'enfant intériorise le monde qui l'entoure comme étant le monde en général.
La socialisation s'effectue par trois grands mécanismes que sont l'inculcation, l'imprégnation et l'interaction. Elle est classiquement verticale et descendante, mais de nouvelles formes émergent : la socialisation inversée et la socialisation horizontale.
Au sein de la famille et du groupe, l'éducation, parentale ou scolaire notamment joue un rôle majeur pour la socialisation : l'éducation est une entreprise consciente et explicite de transmission de valeurs et de normes, qui contribue donc fortement à la socialisation.
🎒 Pour comprendre comment naît le fait social, il faut souvent remonter à l'enfance. En effet, pour lui, les individus, à travers la socialisation, intériorisent des comportements consciemment ou non. Le fait social est alors transmis d'une génération à l'autre. 👉 Le fait social peut être organisé ou non.
Dès l'enfance, les individus intériorisent les normes et les valeurs qui ont cours dans la société par différents mécanismes : l'imitation, l'inculcation et l'interaction sont les principales modalités de la socialisation.
La socialisation primaire est celle de l'enfance et de l'adolescence sur laquelle se construisent la personnalité et l'identité sociale. Elle se fait essentiellement avec la famille qui a un caractère omniprésent, avec la nourrice, la crèche, l'école, les amis, etc.
Pour les parents, l'inscription de leur bébé dans une structure d'accueil collectif est souvent motivée par le désir de socialiser leur enfant au plus tôt. Or, la famille est le premier lieu d'apprentissage de la socialisation. Elle est transmisse par les parents, la fratrie et les grands-parents.
La socialisation est différenciée selon le genre en raison de la construction sociale. Le genre s'accompagne souvent d'une multitude d'attentes sociales. Les enfants apprennent les attentes relatives à leur sexe dès la socialisation primaire (à travers leur famille et à l'école).
Synonymes : intégration, assimilation, acculturation. Les sociologues distinguent habituellement la socialisation primaire et la socialisation secondaire.
La socialisation inversée fait donc référence à l'influence des enfants sur les connaissances, savoir-faire et attitudes des parents relativement à la consommation (Ward, 1974).
L'enfant devient un être social grâce à l'interaction avec les autres membres de la société. La famille, l'école, les groupes de pairs, ainsi que d'autres agents, vont transmettre à l'individu les normes et valeurs de la société dans laquelle il va évoluer.
La socialisation est un processus continu, elle n'est jamais achevée. Il faut donc comprendre la socialisation à travers le cycle de vie. Certaines instances deviennent moins prédominantes (l'école), ou se transforment (la famille) ; d'autres interviennent plus tard (le monde professionnel).
Les débuts de la socialisation
Entre 6 et 8 mois, ses réactions varient selon les personnes avec qui il est en contact. Il peut sourire comme pleurer en fonction de qui approche son berceau. Et à 1 an, il va commence à marcher. Le fait de pouvoir se déplacer change son rapport avec son environnement.
Dans l'optique d'Émile Durkheim, ce processus est un processus orienté qui pointe dans une certaine direction : il s'agit pour l'enfant d'acquérir un « rôle utile », que réclame de l'adulte qu'il va devenir « la société dans son ensemble » et plus particulièrement le milieu social auquel l'enfant est des- tiné.
-Par l'effet plus diffus de l'organisation d'une « situation ». On peut parler alors de « socialisation silencieuse », parce qu'elle n'est pas le fait d'une inculcation morale, idéologique ou pédagogique.
La socialisation n'est pas identique pour tous les individus, elle dépend notamment du milieu social et du sexe. La socialisation est différente aussi selon le genre. Les garçons et les filles sont élevés de manière particulière en respectant certains stéréotypes véhiculés par la société.