Histoire. La Casamance, appelée également pays flup du nom du royaume diola qui a dominé cette région, est un pays de forêts, de fleuves et de rivières. Les premiers colonisateurs ont été étonnés par le talent des architectes diolas, constructeurs de cases à impluvium et de cases à étage, comme à Mlomp notamment.
Les Baïnounks
Selon toute vraisemblance, ils seraient la première communauté à peupler la Casamance, sur un très vaste territoire limité au nord par le fleuve Gambie, au sud par le Rio Cacheu, à l'ouest par l'océan Atlantique et à l'est jusqu'aux environs de Vélingara.
La première partie du nom Casamance, cependant, n'aurait rien de portugais, mais viendrait du peuple, les Cassas, qui habitait la région avant l'arrivée des Diolas – lesquels étaient autrefois installés dans le Sine, en pays sérère. Selon toute vraisemblance, donc, Casamance signifie « roi des Cassas ».
Le royaume d'Oussouye, en pays Diola, couvre une partie du département d'Oussouye en Basse-Casamance, au sud du Sénégal. Son roi actuel, Sibilumbaï Diedhiou, a été intronisé le 17 janvier 2000.
1) Les principales ethnies qui se trouvent dans la région administrative de Ziguinchor, la région la plus peuplée de la Casamance, sont, d'après le recensement de janvier 1990, les Diola (60,7 % de la population totale de la région), les Manding (9,2 %), les Peul (6,3 %), les Wolof (4,5 %), les Manjaag (3,8 %), les ...
Histoire. Les traditions orales sénégambiennes attestent que les peuples de Sénégambie dont les ancêtres des Diolas, apparentés aux Sérères et aux Peuls, sont originaires de la vallée du Nil. Les Diolas, à l'époque de l'Empire du Mali vivaient beaucoup plus à l'Est, vers le Mali.
PEUPLES AUTOCHTONES
Les wolofs qui constituent l'ethnie majoritaire avec 43% de la population occupent l'ouest, le centre-ouest et les grands centres urbains du pays.
Les habitants de la Casamance se nomment « Casamançais ». Les Diolas sont l'ethnie majoritaire, ils parlent le diola (jóola) ou ajamat, avec les dialectes comme boulouf, fogny et kasa. Les Diola représentent environ 60 % de la population.
Le Royaume du Cayor ou Kadior est un ancien royaume du Sénégal (1566-1886) situé entre les fleuves Sénégal et Saloum. Les habitants du Cayor, sont appelés Adjor, ou Adior.
Histoire. Séléki est aussi le nom d'un ancien royaume et d'un groupe ethnique de la région qui constituait un foyer de résistance à la pénétration française. Plusieurs militaires français furent tués lors de la bataille de Séléki le 1er décembre 1886 , notamment le lieutenant Truche.
Les principales villes de Casamance sont : Ziguinchor (450 km de Dakar), Bignona, Oussouye. Sur la côte atlantique, le petit village de pêcheurs de Cap Skirring est progressivement devenu, depuis les années 1970, une station de tourisme réputée.
Le roi d'Oussouye, Sibiloumbaye Diédhiou (Olivier avant son intronisation) est toujours vêtu de rouge et porte à la main un balai de paille, sceptre symbole de sa puissance. Son prénom signifie « d'où vient-il ? » en diola. On l'appele « Mane », Sa Majesté, lorsqu'on s'adresse à lui.
Les origines du conflit
Dès l'indépendance du Sénégal, les Casamançais — ou du moins une fraction d'entre eux — avaient rêvé de leur propre autonomie et l'ancien président Léopold Sédar Senghor leur avait laissé espérer une telle possibilité au bout de quelques années.
Le mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) s'est créé au début des années 1980 pour revendiquer l'indépendance de ce territoire. Face au manque d'influence et d'implication de l'Etat dans la région, les velléités indépendantistes ont alors trouvé un écho favorable parmi la population.
Salif Sadio cumule les fonctions politiques et militaires à la tête de sa faction du MFDC depuis sa rupture avec l'abbé Diamacoune – le chef charismatique du mouvement indépendantiste, décédé en 2007 – et avec Mamadou Nkrumah Sané (son fondateur).
La Casamance, qui doit son nom au fleuve Casamance, est composée des régions administratives de Ziguinchor à l'ouest et de Kolda à l'est. La Casamance est habitée majoritairement par les Jóola (Diola); ils parlent la la langue diola (jóola) ainsi que les variantes dialectales telles le boulouf, le fogny et le kasa.
Djolof Mbengue, est le fondateur du premier village wolof. Il s'établit, avec plusieurs groupes wolofs, dans ce qu'on appelait alors le pays laf. En wolof le mot wa signifie « ceux venant de », donc wa-laf désignait ceux venant du pays laf.
Ziguinchor. C'est la plus importante ville de la Casamance, elle est beaucoup plus propre et nonchalante que Dakar, et c'est tant mieux ! Elle compte plusieurs hôtels agréables et de nombreux restaurants pour acceuillir les touristes.
diamarek"damala beugue" en wolof ca veut dire "je t'aime"
- "Salamaléikoum" (Salam alikoum, Assalamu alaykoum,Salam aleykoum) signifie en arabe, "que la paix soit sur vous". En Wolof, on l'utilise pour dire bonjour ou bonsoir. Cette formule de salutation est employée au pluriel que l'on s'adresse à une personne isolée ou à une assemblée.
Exemples. Iyo ! : Merci.
Les amateurs de plages trouveront leur compte à Cap-Skirring, une cité balnéaire de la côte occidentale. Quant à la capitale de la Casamance, Ziguinchor, elle possède un charme authentique et une atmosphère paisible propice à la flânerie.
Sans doute chassés par les Mandingues de l'empire du Mali durant leur conquête de l'Ouest, au XIVème siècle, les Diola fondent des royaumes le long du fleuve Gambie avant d'aborder la Casamance rendue difficile d'accès par ses marécages et sa faune dangereuse.