Le chocolat est introduit en France en 1615, lors du mariage de Louis XIII et Anne d'Autriche à Bayonne. Le mets, sous toutes ses formes, entre dans les habitudes culinaires de Versailles sous Louis XIV, qui popularise sa consommation à la Cour.
L'histoire du chocolat remonte à 4 000 ans, dans l'antique Méso-Amérique qui incluait entre autres le Mexique d'aujourd'hui, où les premiers cacaoyers ont été trouvés. La civilisation Olmèque, l'une des plus anciennes d'Amérique latine, a été la première à transformer le cacao en chocolat.
Les Olmèques, premiers consommateurs de chocolat de l'Histoire. Vers 2000 avant J.C, ce sont les Olmèques qui ont été les premiers à boire le cacao et à le préparer. Ils broyaient les fèves de cacao, et les mélangeaient avec de l'eau en ajoutant des épices, du piment ou des herbes.
Quand le chocolat est-il introduit en France ? Ce n'est qu'en 1615 que le chocolat arrive dans l'Hexagone à l'occasion du mariage d'Anne d'Autriche (fille du roi d'Espagne Philippe III) avec Louis XIII. Cependant, le cacao est resté un produit de luxe pendant des décennies.
Ce sont les Aztèques, un peuple d'Amérique centrale, qui sont les premiers aux alentours du XIVe siècle à avoir découvert et fabriqué le chocolat, qu'ils appellent "xocolatl". Ils le consomment sous la forme d'une boisson épaisse réalisée à partir de fèves de cacao.
En 1519, l'Espagnol Hernán Cortés débarque à l'est du Mexique. Les Aztèques voient en lui le Dieu Quetzalcoatl et vont lui offrir une plantation de cacaoyers. Dès 1527, Cortès rapporte les précieuses fèves en Espagne. Le cacao connaît son véritable essor à partir de 1585, et va se répandre dans toute l'Europe.
Le village de Chuao, situé à 100 km de la capitale vénézuélienne de Caracas, produit le meilleur cacao du monde. Ses habitants répandent les fèves sur le sol le matin et les laissent sécher.
Le petit village de Chuao, situé à l'ouest de Caracas, est connu pour produire le meilleur cacao du monde : un criollo cultivé sous un microclimat idéal et transformé selon des méthodes artisanales inchangées depuis 400 ans. À peine 20 tonnes de fèves criollo sont récoltées et exportées chaque année.
Du chocolat solide dès 1819
En 1875, les Suisses associent deux ingrédients et créent alors le chocolat au lait, contenant plus de sucre. La bonne société, qui vient du monde entier passer ses vacances en Suisse, assurera la promotion du chocolat helvétique. Les Suisses innovent encore en 1930 avec le chocolat blanc.
Origine du cacao
Le cacaoyer est un arbre qui pousse principalement dans les forêts tropicales et pluvieuses, à l'ombre de la canopée. Le cacaoyer est originaire des régions tropicales d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, et ne pousse que sous les tropiques.
Pour les uns, chocolat dériverait des mots aztèques « tchoco » et « lattle » signifiant « le bruit fait par le batteur de chocolat quand il remue la boisson dans la chocolatière avec un moulinet ».
C'est Francesco Carletti (Florence, Italie) qui le premier a brisé le monopole au 17ème siècle : il est allé chercher des fèves de cacao directement en Amérique centrale. En 1606, les boissons à base de cacao sont devenues très populaires … toujours chez les riches.
En 1821, l'Anglais Cadbury produit le premier chocolat noir à croquer. Pour répondre aux besoins de l'industrie, les cacaoyers sont introduits en Afrique et les premières plantations créées. En 1828, Coenraad Johannes van Houten réalise la première poudre de cacao.
Les inventeurs de la praline
Le chocolat belge n'est pas seulement délicieux, il a aussi une histoire qui s'y rattache. En Belgique, la praline a été inventée, notamment par la célèbre marque Neuhaus. La pharmacie Jean Neuhaus a eu l'idée d'emballer ses médicaments avec une couche de chocolat pour gâter ses clients.
Une consommation quotidienne de 20g de chocolat à 70% minimum de cacao (soit 2 petits carrés) apporte ainsi une ration très intéressante d'antioxydants à l'organisme et s'avère être un précieux aliment santé. Il est à consommer idéalement en collation dans l'après-midi.
Qu'appelle-t-on chocolat ? L'appellation « chocolat » est réglementée. Pour qu'un aliment puisse être appelé chocolat, il doit avoir un minimum de cacao de 35 %. La directive européenne cacao/chocolat 2000-36-CE précise les attentes en matière de composition du chocolat.
Il s'est développé dans le pays au début du XIXe siècle, lorsque la Suisse représentait une destination touristique réservée à la haute société. Or le chocolat était un mets raffiné très cher – l'importation du cacao coûtant une fortune – que seul l'élite pouvait s'offrir.
L'étymologie du mot « chocolatine » reste incertaine, et plusieurs hypothèses ont été formulées. Une première serait que ce terme proviendrait de l'allemand « Schokoladeen croissant » (avec un -d se prononçant -t) en raison de l'origine autrichienne de ses créateurs.
En effet, Bayonne est la capitale historique du chocolat. Il y a 500 ans, c'est ici que les premières fèves arrivaient dans le pays. Au XVIe siècle, la ville accueille des immigrés juifs, portugais et espagnols. Ils fuyaient l'inquisition et emmenaient avec eux la recette du chocolat.
l'Amérique du sud (Colombie, Equateur, Pérou, Venezuela, Brésil), mais aussi l'Afrique (Ghana, Nigeria, Côte d'Ivoire, Cameroun, Congo, Madagascar), l'Inde (Ceylan), l'Indonésie (Java)
L'introduction du chocolat au Pays Basque
1670, est la date de la première mention du Chocolat à Bayonne. Elle est la spécialité des juifs marranes portugais réfugiés au Pays Basque. Chassés d'Espagne, puis du Portugal, ils débarquent à Bordeaux, qu'ils sont à nouveau contraints de quitter.
Les marques de chocolat plus connues pour leur implantation en grande distribution sont dirigées par des groupes industriels. Poulain, Lindt, Milka, Suchard ou Ferrero sont dans tous les esprits. Ferrero avec les délices de l'ambassadeur, Poulain avec ses images, Milka et ses marmottes laborieuses…
Avec 35 % de la production mondiale, la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec 1,4 million de tonnes de fèves de cacao récoltées pour une valeur d'environ 1,5 milliard de dollars, devant le Ghana, le Nigéria et le Cameroun.