Étymologie. (1668) Premier vers de la fable Le loup et l'agneau de Jean de La Fontaine.
Le Loup l'emporte, et puis le mange, Sans autre forme de procès.La raison du plus fort est toujours la meilleure : Nous l'allons montrer tout à l'heure.
À la « loi du plus fort », Rousseau oppose en 1762 « le contrat social », condition minimale selon lui pour qu'un groupe ou toute une société puisse régler ses conflits et vivre en harmonie.
Un Agneau se désaltérait dans le courant d'une onde pure. Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait. Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet animal plein de rage : Tu seras châtié de ta témérité.
Après un court échange, il le tue sans autre forme de procès. Explication de la morale : Si l'agneau est pur et le loup brutal, c'est un fait de la nature : le fort est justifié tandis que le faible est condamné. la fable est découpée en 7 moments clés.
Loup = symbole de la force Dédain envers l'agneau. C'est d'abord un fait matériel que le loup reproche à l'agneau : "troubler [son] breuvage" (vers 7). Le loup n'attend pas la réponse de l'agneau, il l'a déjà condamné sans appel, comme le marque le futur : "Tu seras châtié" (vers 9).
La notion d'obligation ou de devoir ne saurait donc être assimilée à celle de contrainte à moins de ne perdre tout sens. C'est pourquoi Rousseau conclut en rejetant l'idée d'un droit du plus fort et en invoquant l'obligation aux puissances légitimes.
Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit, et l'obéissance en devoir. De là le droit du plus fort ; droit pris ironiquement en apparence, et réellement établi en principe.
Rousseau recourt à un raisonnement par l'absurde pour montrer l'absurdité de l'expression « un droit du plus fort ». PB : Pourquoi n'est-ce là qu'un prétendu droit ? 1) Parce que la force n'a pas besoin du droit pour s'imposer. Si elle n'en a pas le pouvoir, c'est qu'elle manque de force.
« Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit, et l'obéissance en devoir. De là le droit du plus fort ; droit pris ironiquement en apparence, et réellement établi en principe.
On a souvent besoin d'un plus petit que soi est un acte en prose, dont Jules Verne écrivit un scénario autographe, en 1848, et qui ne fut jamais terminé. Une musique était prévue. Le titre reprend l'un des vers du Lion et du Rat de Jean de La Fontaine.
Ce proverbe signifie qu'une personne coupable doit recevoir une punition à la hauteur de ce qu'elle a infligé. C'est le principe de la loi du Talion, du latin "talis" qui signifie "tel", "pareil", "semblable", et qui consacre la réciprocité entre la peine et le crime.
Un droit civil est un acte de la volonté générale, selon Rousseau, et la volonté générale doit être obéie par tous. Ainsi, l'obéissance à la loi civile est requise pour tous les individus par les termes du contrat social.
Ainsi elles contreviennent à ce que Calliclès considère comme la véritable justice : la soumission à la loi de la nature, autrement dit à la loi du plus fort.
La raison principale de Rousseau pour affirmer cela est la suivante : celui qui est mis en esclavage ne peut pas le vouloir volontairement- en tout cas s'il est sain d'esprit. L'esclavage est donc toujours le fruit d'une contrainte extérieure et il ne saurait donc être légitime.
C'est la conséquence du « droit du plus fort » qui nous trompe parcequ'en fait on ne peut pas faire autrement qu'obéir. Le précepte est donc »superflu ». Il y a une contradiction politique : c'est le problème de la légitimité du pouvoir qui doit être capable de se faire obéir.
C'est normal. » Cette pensée s'appelle le darwinisme social. C'est justifier que les forts écrasent les faibles, car ce serait les lois de la nature.
Pour Rousseau, non seulement force et droit se distinguent, mais la force ne peut fonder le droit. Ces deux concepts relèvent de catégories fondamentalement différentes : aucune obligation ne saurait être justifiée par la supériorité physique.
“Qui rougit est déjà coupable, la vraie innocence n'a honte de rien.” “Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n'ont rien.” “J'aime mieux être homme à paradoxes qu'homme à préjugés.” “La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse, la vieillesse est le temps de la pratiquer.”
Rousseau est critique par rapport à la pensée politique et philosophique développée par Hobbes et Locke.
Dans Du contrat social, Rousseau soutient la thèse selon laquelle une organisation sociale « juste » repose sur un pacte garantissant l'égalité et la liberté entre tous les citoyens. Ce pacte est contracté entre tous les participants, c'est-à-dire l'ensemble exhaustif des citoyens.
Lors d'un débat ou d'un conflit, le vainqueur est toujours celui qui, par nature, est le plus fort : quel que soit le bien-fondé des arguments de son adversaire, il aura raison de lui et arrivera à ses fins. Ce proverbe sous-entend une loi « naturelle » avec laquelle la justice n'a que peu à voir.
D'après le dictionnaire Larousse en ligne, une morale est : « un enseignement qui se dégage de quelque chose, une conduite que l'événement ou le récit invite à tenir ». En d'autres termes, une morale s'apparente à une leçon de vie, un enseignement déduit à la suite d'une histoire, que le lecteur est prié de considérer.
La moralité
La morale de l'histoire est explicite. Elle est donnée à la fin de la fable : "Le trépas vient tout guérir ; / Mais ne bougeons d'où nous sommes. / Plutôt souffrir que mourir,/ C'est la devise des hommes." La Fontaine présente un bûcheron qui souffre beaucoup.
Définition de Droit positif
"Droit positif" désigne, à un moment donné, l'ensemble des règles applicables dans un espace juridique déterminé qu'il s'agisse d'un Etat unitaire comme la France, ou d'un ensemble d'États comme la Communauté Européenne.