Il aura fallu vingt-sept ans pour que ce slogan, prononcé par le ministre PS de l'éducation nationale, Jean-Pierre Chevènement, en 1985, devienne réalité.
Son étymologie, « bacca laurea », désigne en latin médiéval la « couronne de lauriers » remise aux vainqueurs.
C'est Napoléon (vous cherchiez un coupable, le voilà) qui en 1808, va réellement instaurer le baccalauréat tel qu'il existe encore aujourd'hui. En 1809 se déroule la première édition du bachot (ancienne appellation du bac) uniquement composé d'épreuves orales. 31 candidats obtiennent le diplôme.
Jusqu'aux années 1980, seuls 65 % environ des candidats obtenaient leur « bachot ». Mais l'examen, longtemps réservé aux enfants des familles aisées, s'est démocratisé. Aujourd'hui, toutes séries confondues, il est passé par 83 % d'une classe d'âge.
La première session du baccalauréat, en juillet 1809, n'accueille que 39 candidats, tous issus de la haute bourgeoisie. L'examen est alors quasi donné : il n'existe pas encore d'épreuve écrite, l'épreuve consiste simplement en un entretien oral.
À l'époque, le bac sanctionne le premier cycle d'études de théologie, de droit, de médecine ou encore d'art. Le bachelier de l'époque peut, soit poursuivre ses études pour obtenir une licence, qui lui donnera ensuite le droit d'enseigner à son tour.
De l'origine étymologique du "baccalauréat"
Le mot baccalauréat a donc pour racine la locution latine "bacca laurea", qui signifie "la couronne de laurier", que l'on remet traditionnellement pour célébrer le triomphe ou la gloire de son porteur.
A l'époque, le pourcentage de réussite du bac littéraire était de 82,2%, contre 80,1% pour les bacheliers de S. La performance est d'autant plus spectaculaire que les effectifs des classes de S sont largement plus élevés que ceux des autres filières.
Ayant la réputation d'être l'examen le plus difficile au monde, le "gaokao" ne permettra qu'aux élèves avec un score très élevé de rejoindre les universités les plus prestigieuses, dans un pays où la concurrence est rude dans l'éducation.
Ne pas avoir son baccalauréat n'est pas une condition absolue pour toutes les formations, encore moins pour les cursus les plus professionnalisants. En effet, de nombreuses formations professionnelles sont accessibles sans ce précieux sésame, notamment : le CQP (Certificat de Qualification Professionnelle)
Le décret du 25 mars 1924 établit en effet pour l'enseignement secondaire féminin des programmes identiques à ceux des lycées de garçons et offre aux jeunes filles la possibilité de préparer et de passer le même baccalauréat, mesures qui sont élargies à la série B par le décret du 10 juillet 1925.
Baccalauréat ès sciences. En France, le baccalauréat en sciences a existé de 1808 à 1927, date à laquelle les baccalauréats en sciences et en lettres ont été remplacés par le baccalauréat de l'enseignement secondaire. Il s'agissait d'un diplôme terminant les études secondaires.
De Charlemagne à Jules Ferry
Il s'agit de Jules Ferry, l'instigateur des lois de 1881-82 sur l'école laïque, gratuite et obligatoire, et ces lois ont fondé le système scolaire tel qu'il existe encore aujourd'hui en France.
Le doctorat est le diplôme universitaire le plus élevé ! Alors que la grande majorité des étudiants s'arrêtent après un Master une minorité d'étudiants préfèrent continuer leurs études pour s'orienter vers la recherche ou l'enseignement.
En 1802, il créé 45 lycées, où l'on enseigne les humanités aux côtés des sciences. Objectif de ces lycées : former les élites de la Nation. A la sortie, les élèves vont soit trouver directement un emploi soit poursuivre dans des écoles spéciales (en médecine, droit, pharmacie ou dans une école militaire).
De 1959 à 1969 a lieu le grand moment de la ''massification'' du bac général puisque l'on passe en seulement dix ans de 10% à 20% d'une classe d'âge détenant l'un des baccalauréats généraux (on en est actuellement à 37% d'une classe d'âge, taux maximum obtenu en 1995).
Les pays champions de l'éducation La Corée, championne du bac.
Les plus connues et les plus prestigieuses sont les écoles de commerce et d'ingénieurs, mais il en existe aussi dans le journalisme, la gestion des affaires publiques, l'art, le cinéma, etc.
Luciano Baietti a 70 ans, réside non loin de Rome et est le recordman du monde des diplômes.
Sans le bac : continuer ses études
Quelques formations, y compris dans l'enseignement supérieur, sont ouvertes aux non-bacheliers. Certaines exigent des candidats un niveau scolaire proche de la moyenne (niveau bac), un âge minimum, une expérience dans le secteur visé, un titre de secourisme ou un permis.
Si la valeur d'un diplôme est inversement proportionnelle au nombre de personnes qui le décrochent, alors le bac ne vaut plus grand-chose. C'est du moins ce qu'affirment ceux pour qui les taux de réussite – 88,5 % en 2016 – traduisent immanquablement une baisse de niveau.
Licence (bac + 3), master (bac + 5) et doctorat (bac + 8) : ces trois grades de l'enseignement supérieur correspondent à des paliers de formation européens. Dans ce cadre, chaque année d'études donne lieu à des crédits (ECTS) validant des matières ou des stages.
A l'époque, le bac était conféré par les facultés et non par les écoles. Il ne s'agissait en effet pas d'un examen final mais bien du premier grade obtenu dans les facultés des arts, de médecine, de droit ou de théologie. La Révolution française, qui a supprimé les universités, a fait disparaître le bac.
Examen d'entraînement où les notes ne sont pas prises en compte.
Baccalauréat. Le baccalauréat est la formation la plus complète à être offerte au 1er cycle universitaire. Il comporte habituellement 90 crédits (30 cours) et s'échelonne sur 3 années d'études à temps complet.