« L'homme est par nature un animal politique. » – Aristote.
C'est Aristote qui, dans La Politique, le premier a qualifié l'homme de “Zoon Politikon”. Voici l'explication de cette citation.
Rappelons tout d'abord que l'Homme est lui-même un animal, et qu'il ne possède aucune différence radicale avec d'autres espèces. D'autres animaux sont bipèdes, d'autres ont des cerveaux de taille importante, et les autres primates utilisent comme nous leurs mains avec des pouces opposables.
L'homme est un animal politique est une expression créée par Aristote, philosophe grec, vivant au IVe siècle avant J.
Aristote : l'homme est naturellement un animal raisonnable dans la mesure où il est un animal politique, c'est-à-dire un animal qui, vivant dans une Cité, fait usage d'un langage. L'homme est naturellement un animal politique.
Rousseau soutient que cette spécificité qui distingue l'homme de l'animal est la liberté, ou, comme on le verra, la perfectibilité.
La rupture ontologique
On voit ainsi que ce qui fait que l'homme est homme et non animal, c'est son esprit, doué de raison et de volonté, cette conscience qu'il a d'exister parce qu'il pense. L'animal parce qu'il ne possède pas cette faculté est totalement différent de l'homme.
L'homme est un « animal politique » capable de distinguer le bien du mal, le juste de l'injuste, ce qui lui permet de mettre en place une cité (polis) et de la gouverner de manière organisée.
est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.
Du point de vue de la méthode scientifique, rien ne distingue les hommes et les femmes des autres animaux. Dès lors, l'humain est un animal comme les autres. Explications avec Guillaume Lecointre, systématicien, zoologiste et professeur au Muséum national d'Histoire naturelle.
Aux yeux de Descartes (et de son époque), la philosophie englobe la science et l'étude de toute la nature. Dans une définition célèbre, Descartes affirme, en effet, que la philosophie est comme un arbre dont les racines sont la métaphysique et donc le tronc est la physique.
Gassendi et l'atomisme
Il s'oppose donc à Descartes pour qui le vide n'existe pas. C'est en 1644 que Torricelli mènera ses expériences qui conduiront à établir l'existence du vide.
Les liens entre l'homme et les animaux ont toujours été très forts. Liens faits parfois d'exploitation et causes de souffrance animale, mais aussi parfois liens faits d'affection, voire d'amour fou. Formuler une distinction sémantique entre homme et animal ne veut pas dire que l'homme soit exclu du règne animal.
(Philosophie) Être vivant organisé, doté de mobilité et de sensibilité. (Science) Organisme vivant multicellulaire eucaryote, caractérisé par son hétérotrophie et sa motilité.
Le raisonnement de Descartes, c'est que reconnaître une conscience à l'animal conduit à nier toute différence entre l'homme et l'animal. En effet, l'essence de l'homme, c'est la conscience, ou la pensée. Si l'animal aussi a une conscience, il n'y a plus de différence. L'homme n'est alors rien de plus qu'un animal.
Théorie de René Descartes selon laquelle l'animal est analogue à la machine fabriquée. Descartes affirme que l'animal n'est rien d'autre qu'une machine perfectionnée. Il n'y pas de différence fondamentale entre un automate et un animal. Un artefact fabriqué par l'homme n'est pas ontologiquement distinct d'un animal.
Rousseau y défend la thèse selon laquelle l'homme est naturellement bon et dénonce l'injustice de la société. L'œuvre suscite, comme le Premier Discours, une vive polémique de la part notamment de Voltaire, Charles Bonnet, Castel et Fréron.
Il soutenait que les inégalités naissent artificiellement des systèmes sociaux et qu'elles sont fondées sur la propriété privée et le travail organisé - des systèmes ayant permis la domination et l'exploitation de certaines personnes par d'autres.
Rousseau va totalement remettre en cause cette vision hobbesienne de la condition naturelle de l'homme. Selon lui, « les philosophes qui ont examiné les fondements de la société ont tous senti la nécessité de remonter jusqu'à l'état de nature, mais aucun d'eux n'y est parvenu »7.
«L'homme est un animal politique» Vivre en communauté est naturel* et nécessaire à l'homme. Nécessaire à son existence, mais aussi à son bonheur. L'homme ne s'associe pas avec d'autres seulement pour assurer sa survie, mais pour accomplir son essence.
Ce qui distingue l'être humain des autres animaux est, classiquement, le fait qu'il possède la raison et le langage. De nombreux éléments remettent cependant en question ce partage bien établi, entre nature et raison.
L'homme n'est pas un animal raisonnable. L'apparition de la raison ou de l'esprit ne laisse pas intacte en lui une sphère des instincts fermée sur soi »8. Ainsi l'homme n'est pas animal par le corps, et humain par l'esprit ; il est un esprit incarné dans une corporéité originale, ou un corps tout entier spiritualisé.
La morale de Socrate n'a rien de sacrificielle et, si tant est qu'on puisse parler d'une morale, elle est fondée sur une constante inquiétude et une incrédulité qui invitent chacun à "sortir de soi", à se mettre un peu à distance de lui-même, pour mieux examiner le bien-fondé de ses actions.