- Baruch Spinoza. Les hommes se croient libres pour cette seule cause qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par où ils sont déterminés... Cette phrase de Baruch Spinoza contient 26 mots. Il s'agit d'une citation de longueur normale.
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
"Les hommes sont conscients de leurs désirs et ignorants des causes qui les déterminent" Dans sa célèbre Lettre à Schuller, Spinoza répond à ce philosophe et médecin allemand afin de lui expliquer en quoi sa conception de la liberté diffère de celle de Descartes.
Selon Descartes, la liberté est absolue. Cela signifie que l'homme est capable de se déterminer lui-même en échappant à toute influence. La volonté possède une indépendance absolue.
Dans ses deux traités politiques, Spinoza défend la gouvernance démocratique, la liberté de pensée et d'expression, et la subordination de la religion à l'Etat. Sur la base de sa métaphysique panthésite, Spinoza critique les conceptions classiques sur le droit et le devoir.
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
Le Dieu de Spinoza est panthéiste.
Pour le philosophe, ainsi, Dieu est tout : il n'est pas, comme dans les monothéismes, un être personnel distinct du monde, mais il est l'intégralité du monde.
« La liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à n'être pas soumis à celle d'autrui ; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d'autrui à la nôtre ».
de la psychanalyse Sigmund Freud affirme, quant à lui, que la présence de l'inconscient et l'influence de ce dernier empêche l'Homme d'agir de façon libre. Ainsi, l'Homme n'aurait pas de liberté entière, car le déterminisme4 de celui-ci vient a l'encontre du principe de liberté.
En accord avec ce concept, Nietzsche dit : « Les hommes ont été considérés comme libres pour pouvoir être jugés et punis, pour pouvoir être coupables. Par conséquent toute action devait être regardée comme voulue, et l'origine de toute action comme se trouvant dans la conscience ».
Ce concept est forgé par Augustin pour dire que l'homme est seul responsable du péché et qu'il n'y a pas de cause du mal en Dieu.
Le contenu non aliénant par excellence, explique Hegel, serait celui par lequel la liberté se veut elle-même. : « c'est seulement en ayant soi-même pour ob-jet que la volonté est pour soi ce qu'elle est en soi »11. Cette idée fait l'objet d'une réaffirmation insistante selon des formulations qui restent homogènes.
L'homme se croit libre car il a conscience de ses mouvements mais ignore toutefois les causes qui les déterminent. Une pierre consciente serait exactement dans la même situation. L'homme ne peut reconquérir son autonomie qu'en prenant conscience des lois de la Nature qui agissent sur lui.
Aristote (4e s. av. J.C.) qualifie la liberté comme une vertu qui permet à l'homme d'agir de manière volontaire et en connaissance de cause.
Pour Spinoza, le libre arbitre est une totale illusion qui vient de ce que l'homme a conscience de ses actions mais non des causes qui le déterminent à agir. En effet, l'homme n'est pas un « empire dans un empire » mais une partie de la substance infinie qu'il appelle Dieu ou la nature.
La liberté selon Spinoza
Cette citation est une critique de la notion ordinaire de liberté : c'est parce que les hommes ignorent ce qui les détermine qu'ils s'imaginent capables de commencer des actions ou des pensées à partir de rien.
La théorie de Sigmund Freud a démontré que l'homme est gouverné par trois principes essentiels. Il s'agit de sa conscience, de son autonomie et d'une illusion. Ainsi, il n'existe pas réellement une limite entre la pathologique et le normal.
Qu'est-ce que l'homme selon Descartes ? La réponse à cette question est donnée explicitement dans la Sixième Méditation. Un homme, y lit-on, est un « compositus ex mente et corpore » (AT VII, 82), un être composé constitué d'un esprit et d'un corps.
Freud apparaît comme un penseur qui a tenté d'inscrire du sens, de l'intelligibilité, là où se manifestent, en apparence, incohérence et désordre. De même que le rêve et l'acte manqué, le symptôme névrotique est analysé comme formation s'actualisant à la place de quelque chose qui n'a pu se manifester autrement.
Thomas Hobbes
Il s'est principalement consacré à la philosophie politique, préconisant la mise en place d'une politique forte pour assurer la paix et la sécurité, car, à l'état de nature, « l'homme est un loup pour l'homme ». Un pouvoir fort et contraignant est nécessaire pour que se déploie la liberté individuelle.
Platon développe une réflexion sur les Idées communément appelée théorie des Formes ou théorie des Idées dans laquelle la réalité sensible est considérée comme un ensemble d'objets participant de leurs modèles immuables. La Forme suprême est, selon le contexte, tantôt le Bien, tantôt le Beau.
est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.
De Baruch de Spinoza (1632-1677) est un philosophe hollandais.
(Date à préciser) Du latin deus , de l'indo-européen commun * di- (« briller, soleil, jour, dieu »). Apparenté au grec ancien Ζεύς , Zeús (« Zeus »).
L'idée spinozienne de philosophie, autrement dit, est à concevoir comme un mouvement d'autoproduction dans et par un système de rencontres. Par « démarcation », il faut donc entendre non pas seulement ce que fait la philosophie, mais aussi bien ce qui la fait.