l'HAD concerne des malades de tous âges : enfants, adolescents, adultes. L'intervention conjointe d'un établissement d'hospitalisation à domicile et d'un service de soins infirmiers à domicile ou un service polyvalent d'aide et de soins à domicile est possible dans le cadre d'une convention de partenariat.
Seul un médecin hospitalier ou votre médecin traitant peut vous orienter vers l'HAD. Lorsque l'initiative vient d'un médecin hospitalier, l'accord de votre médecin traitant est toujours sollicité. En effet, c'est ce dernier qui planifie le projet de soins en coordination avec l'équipe soignante de l'établissement.
Prescription de l'HAD
L'admission en HAD ainsi que la sortie sont faites sur prescription du médecin traitant ou du médecin hospitalier (public ou privé) et après avis du médecin coordonnateur.
L'HAD prend en charge des patients de tous âges, dans leur lieu de vie, atteints de pathologies graves, aigües ou chroniques, souvent multiples et évolutives : cancérologie, maladies neurodégénératives, obstétrique et périnatalité complexe, post-traitement chirurgical…
Seul un médecin hospitalier ou un médecin traitant peut orienter une personne en HAD. L'accord du médecin traitant est nécessaire et donc toujours sollicité, car il prend, pendant le séjour en HAD, la responsabilité médicale des soins, conjointement, le cas échéant, avec des confrères spécialistes.
La durée de l'hospitalisation est déterminée avec l'équipe médicale qui suit le malade. L'hospitalisation prend fin sur décision du malade ou du psychiatre, mais le malade est libre de sortir même contre l'avis du praticien.
Il appartient au médecin hospitalier ou à votre médecin traitant de vous orienter vers l'HAD. Une hospitalisation en HAD doit ainsi faire l'objet d'une prescription médicale du médecin traitant ou du médecin hospitalier, soit après une consultation, soit à la suite d'une hospitalisation dans un service de soins.
Une hospitalisation à domicile doit faire l'objet d'une prescription médicale émise par votre médecin traitant ou le médecin hospitalier et la demande doit être validée par le médecin coordonnateur de l'HAD.
Chaque structure HAD gérée par LNA Santé couvre des dizaines de communes, permettant ainsi aux personnes qui auraient normalement dû être hospitalisées dans un hôpital ou une clinique de bénéficier d'une prise en soin à leur domicile.
Prescrite par le médecin traitant du patient ou le médecin hospitalier, l'HAD permet d'associer de manière coordonnée tous les professionnels paramédicaux et sociaux, de statut libéral ou salarié : le médecin traitant, mais aussi les infirmiers, les kinésithérapeutes, les ergothérapeutes, les aides-soignants, les ...
1111-3 du code de la santé publique, « toute personne a droit, à sa demande, à une information délivrée par tous les établissements de santé, sur les frais auxquels elle pourrait être exposée à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic et de soins et les conditions de leur prise en charge.
La décision de mettre en place un suivi palliatif doit se faire en accord avec le médecin traitant. Il convient donc de solliciter un rendez-vous avec lui pour lui partager votre désir de passer à une prise en charge palliative des divers problèmes de santé de votre proche.
L'équipe soignante de l'HAD
L'infirmier(ère)s de soins est généralement l'infirmier(ère) libéral(e) du patient. Les aide-soignant(e)s réalisent des soins d'hygiène et assurent une surveillance permettant, en cas de difficultés, d'alerter l'infirmière coordinatrice.
Dés l'admission en HAD, le séjour fait l'objet d'une facturation des soins directement auprès de l'Assurance Maladie ; les frais d'hospitalisation à domicile font l'objet d'un forfait de séjour et de soins dénommé « groupe homogène de tarif » (GHT) payé à l'établissement prestataire de soins.
À tout moment, le patient peut demander l'arrêt de son hospitalisation à domicile. Avant de signer une décharge, il est informé des conséquences potentielles que peut avoir cette décision sur l'évolution de son état de santé.
La durée moyenne de séjour en hospitalisation complète en MCO est de 5,5 jours (graphique 2). Elle est plus élevée dans le public (6,0 jours) que dans le privé à but non lucratif (5,5 jours) ou lucratif (4,2 jours), reflet notamment des caractéristiques des patients différentes d'un secteur à l'autre.
Sur décision du préfet de département ou, à Paris, du préfet de police, l'État peut, à l'encontre des personnes dont les troubles mentaux nécessitent des soins et compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l'ordre public, faire interner quelqu'un.
Deux critères cumulatifs sont requis : les troubles mentaux de la personne rendent impossibles son consentement et l'état mental de la personne impose des soins immédiats assortis d'une surveillance constante. Les droits de ce patient sont respectés.
L'HAD coordonne l'ensemble de la prise en charge et organise le suivi médical. Le SSIAD assure la réalisation des soins de nursing. Le médecin traitant reste le référent du patient. Par la suite, selon son état de santé, le patient peut de nouveau bénéficier d'une prise en charge plus légère par le SSIAD.
Au cours de son hospitalisation, et en fonction de l'évolution de son état, un patient peut être transféré dans un autre établissement. Il doit être informé de la décision de transfert, de même que ses proches le cas échéant. A défaut, l'établissement peut engager sa responsabilité.
1re étape : contacter l'Union Rapatriement Sanitaire
Tout d'abord veuillez contacter l'Union Rapatriement Sanitaire pour toute demande de transfert. Nos conseillers sont à votre écoute à toutes heures du jour et de la nuit, que ce soit dans la semaine, le week-end ou les jours fériés.
Il permet de renforcer la sécurité, la continuité et la qualité des soins lors des situations d'urgence et d'éviter des hospitalisations inappropriées.