Si l'employeur est à l'initiative du départ en retraite d'un salarié, les indemnités de fin de carrière sont obligatoires et soumises aux conditions suivantes : Le salarié est en CDI. Le salarié compte au moins 1 an d'ancienneté sans interruption dans l'entreprise.
Pour avoir accès à une indemnité de fin de carrière, la demande de départ à la retraite par l'employeur est un élément clé. En effet, en cas de départ à l'initiative du chef d'entreprise, vous avez la garantie de recevoir une indemnité de fin de carrière si vous respectez les critères énoncés plus haut.
Exemple : Vous avez travaillé 9 ans à temps plein puis 1 an à mi-temps. Votre salaire brut à temps plein est de 2 400 €, soit 1 200 € à mi-temps. Votre indemnité de départ sera calculée sur la base du salaire suivant : (2 400 x 9/10) + (1 200 x 1/10) = 2 280 et sera donc égale à 1 140 € (2 280 /2).
19 000 euros + 600 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est comprise entre 20 et 24 ans ; 19 000 euros + 700 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est comprise entre 25 et 29 ans ; 19 000 euros + 800 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est supérieure à 30 ans.
Le congé de fin de carrière est un dispositif qui, lorsqu'il est prévu dans l'entreprise, permet aux salariés d'anticiper leur départ en retraite ou en pré-retraite en prenant des congés financés par leur compte épargne temps (CET).
Le départ à la retraite est soit volontaire, soit à l'initiative de l'employeur avec l'accord du salarié. Dans les deux cas les droits des salariés demeurent identiques.
La base de calcul des cotisations, ou « assiette de cotisations », est constituée du salaire brut, y compris les primes (13ème mois, par exemple), des indemnités de congés payés, des avantages en nature ou encore des pourboires.
Le choix entre licenciement économique ou rupture conventionnelle dépend principalement de la situation du salarié. Cependant, la plupart du temps, le licenciement économique sera plus avantageux pour le salarié, pour les raisons suivantes : Il peut bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Pour connaître le montant de votre solde de tout compte, vous devrez diviser votre salaire mensuel par votre temps de travail légal multiplié par votre temps de travail effectif, puis additionner vos différentes indemnités.
Par exemple, un salarié totalisant 25 ans et 7 mois d'ancienneté et un salaire de référence de 2 000 € recevra une indemnité égale à : pour les 10 premières années : [(2 000 x 1/5) x 25] + [(2 000 x 1/5) x 7/12] = 12 233 €
Si l'employeur est à l'initiative du départ en retraite d'un salarié, les indemnités de fin de carrière sont obligatoires et soumises aux conditions suivantes : Le salarié est en CDI. Le salarié compte au moins 1 an d'ancienneté sans interruption dans l'entreprise.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
1 302,64 euros net. Par ailleurs, 1 300 euros net correspondent à 20 000 euros brut à l'année. Un travailleur né le 1er janvier 1960 et ayant commencé à travailler le jour de ses 18 ans pourrait théoriquement prétendre à une retraite à 62 ans et 5 mois, le 1er juillet 2022.
Un salaire de 2 000 euros mensuel peut prétendre à environ 476,78 euros par mois. Ce qui fait un total de 1 830,77 euros comme retraite d'un ancien salarié de 2 000 euros.
En dehors du cas d'un départ en retraite dans le cadre d'un plan social (voir ci-dessus), la prime de départ en retraite est imposable au titre de l'impôt sur les revenus. Vous devez la déclarer sur votre déclaration de revenus l'année suivant sa perception.
Le principal avantage de la retraite progressive est de permettre de continuer à cotiser et à accumuler des droits à la retraite et des trimestres. Ces derniers seront pris en compte au moment de la liquidation définitive de la retraite.
L'employeur doit verser au salarié qui démissionne : une indemnité compensatrice de préavis, si l'existence d'un délai de préavis est prévue par la loi, une convention collective ou un usage et que l'employeur a demandé au salarié de ne pas l'exécuter ; une indemnité de congés payés.
Le document du solde de tout compte vous est remis le dernier jour de votre contrat de travail. La somme peut être perçue au plus tard à la date du versement habituel de votre salaire.
Le solde de tout compte non signé n'a pas d'effet libératoire. Lorsque le salarié signe le reçu pour solde de tout compte, l'employeur est en effet libéré de ses dettes, à l'expiration d'un délai de 6 mois suivant la signature du document. Il est donc impératif que le solde de tout compte indique la date de signature.
Les raisons du refus de l'employeur
Le contrat de travail du salarié (un salarié en CDD ne peut signer une rupture conventionnelle) ; L'importance du salarié dans l'entreprise ; La situation du salarié (en congé maternité ou en congé maladie) ; Le coût de l'indemnité de rupture, plus élevé pour l'entreprise.
Licenciement pour faute simple (absences injustifiées, retards répétés, refus d'effectuer certaines tâches, etc.) Le licenciement pour faute grave (insubordination, violence au travail, injures, harcèlement, vol, etc.) Et le licenciement pour faute lourde (ensemble des fautes graves, réalisés avec l'intention de nuire)
La règle du 1/10ème est donc la plus avantageuse. Vous devrez verser à votre salarié, licencié pour motif économique, une indemnité compensatrice de congés payés égale à 768 euros, correspondant aux 8 jours de congés payés qu'il n'a pas pu prendre.
En effet, si votre dernière année de travail fait partie de vos meilleures années (meilleurs revenus sur l'année), pour être prise en compte dans le calcul de votre retraite, elle devra être travaillée du 1er janvier jusqu'au 31 décembre.
Vous êtes né le 1er jour d'un mois
Si vous êtes né le 1er jour d'un mois, vous pouvez demander à partir à la retraite dès le jour de votre 62e anniversaire. Exemple : Vous êtes né le 1er octobre 1961, vous aurez 62 ans le 1er octobre 2023. Vous pouvez demander votre retraite dès le 1er octobre 2023.
L'Assurance Retraite: Oui, les heures supplémentaires sont assujetties aux cotisations sociales et sont donc intégrées dans le calcul de votre retraite.