Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
D'après la religion chrétienne, l'auteur de la Bible, c'est Dieu lui-même. Selon le texte, la Bible est directement inspirée de Dieu, plus précisément de l'Esprit saint. Dieu a donc supervisé les auteurs pour qu'ils écrivent ce qu'il avait prévu.
Il en est le personnage principal. Le Nouveau Testament contient plusieurs textes : les Évangiles, les Actes des Apôtres, les Épîtres et l'Apocalypse. Les Évangiles transmettent les enseignements que Jésus a donnés à l'oral de son vivant. Il savait lire et écrire, mais n'a jamais rédigé de livre. »
La Bible*, ou du moins celle que les chrétiens appellent « Ancien Testament », est un ensemble de livres composés, peu à peu, dans le milieu de la communauté d'Israël* au cours du Ier millénaire avant notre ère.
La majorité d'entre eux s'accordent toutefois pour situer son écriture entre les VIII e et II e siècle av. J. -C. , et celle du Nouveau Testament entre le milieu du I er et le début du II e siècle. Le plus ancien objet où figure un fragment biblique est l'amulette de Ketef Hinnom, datée vers 600 av.
1 Le terme, utilisé par les Chrétiens, et venu du pluriel du grec biblion (« livre »), désigne l'ensemble des livres saints du judéo-christianisme (Ancien et Nouveau Testaments), considérés comme ayant été inspirés à leurs auteurs par l'esprit de Dieu (« Dieu parle bien de Dieu », dit Pascal dans les Pensées).
Ils peuvent donc demander : “Qu'y avait-il avant Dieu ?” Mais le Dieu éternel n'est pas un effet. Il n'y a jamais eu de temps où il ne fut pas. L'existence de Dieu ne dérive de rien d'autre que de lui-même, et elle ne dépend de rien d'autre que de lui-même.
L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus- Christ.
Le « Codex Sinaiticus », rédigé en grec au milieu du IVe siècle sur un parchemin en peau de bœuf par les moines du monastère Sainte-Catherine, sur le mont Sinaï, est considéré comme la plus ancienne bible connue.
La Bible hébraïque : « Le mot Torah est formé à partir d'une racine hébraïque yarah qui signifie "enseigner". Torah désigne d'abord les cinq premiers livres de la Bible ou Pentateuque, mais aussi le rouleau de parchemin sur lequel est copié le texte de la Torah, et par extension, tous les écrits sacrés du judaïsme.
Les Évangiles selon Matthieu, Marc et Luc, qui racontent l'histoire de Jésus d'un point de vue relativement semblable, sont dits « synoptiques ». L'évangile selon Jean relève d'une autre christologie. Le premier des évangiles à avoir été rédigé semble être celui selon Marc.
En son sens premier, la Torah désigne le Pentateuque, dont la tradition juive attribue la rédaction à Moïse, inspiré par Dieu. Le Talmud l'appellera plus tard Torah chébiketav, la « Torah-qui-est-par-écrit ». Elle comprend des commandements (la tradition en compte 613) et de multiples récits.
La Bible n'est pas principalement un livre de lois, bien qu'elle contienne des sections con- sacrées aux lois de Dieu. Elle est surtout une série d'écrits dont le but est de mettre Dieu en relation avec sa création humaine.
Les Hébreux ont écrit la Bible hébraïque pour conserver leurs traditions au moment où leurs royaumes étaient envahis. Ce livre raconte leur histoire, à laquelle se mêlent des légendes et des règles religieuses ou morales.
Dans les Évangiles, Jésus révèle avoir une relation très particulière avec Dieu, qu'il appelle « Père ».
Jésus parlait donc l'araméen dans la vie de tous les jours, et parce qu'il voulait être compris des foules qui venaient l'écouter, ses enseignements étaient donnés en araméen. Le texte des évangiles en porte d'ailleurs la trace.
Juif de Palestine, fondateur du christianisme, dont la naissance correspond théoriquement au début de l'ère chrétienne.
La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
Avant l'acte créateur de Dieu, le monde n'est pas un chaos aqueux, mais une étendue désertique : « Telle est la naissance du ciel et de la terre lors de leur création.
« Personne n'a jamais vu Dieu », affirme l'évangile de Jean (Jn 1,18) – et cela nous semble l'évidence même. Le Dieu de la Bible est esprit, il est « immortel, invisible, seul Dieu » (1 Tm 1,17). On ne peut pas le voir.
Ce mot, qui veut dire livre, désigne le recueil des textes sacrés des chrétiens et des juifs. En réalité, il n'y a pas une mais des Bibles, selon les confessions et les religions. Juifs et chrétiens ont en commun l'Ancien Testament, rédigé entre le Ve siècle av.
Croyances. Le fondement historique du christianisme est la foi en Jésus-Christ, Messie et Fils de Dieu, sa crucifixion et résurrection, ce qui est appelé kérygme. La résurrection est pour les premiers chrétiens le « signe indubitable » de la divinité du Christ.
On considère souvent que l'Ancien Testament est la Bible des juifs, et présente un Dieu particulariste, le Dieu des juifs, tandis que le Nouveau Testament montre un Dieu universel, le Dieu de tous. Cette deuxième opposition est elle aussi incorrecte, car l'Ancien Testament décrit un Dieu créateur de toute l'humanité.