Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
D'après la religion chrétienne, l'auteur de la Bible, c'est Dieu lui-même. Selon le texte, la Bible est directement inspirée de Dieu, plus précisément de l'Esprit saint. Dieu a donc supervisé les auteurs pour qu'ils écrivent ce qu'il avait prévu.
La Tradition attribue les cinq premiers livres à Moïse, le livre des Psaumes à David ou tel autre encore au prophète Isaïe ou à Jérémie. On sait aujourd'hui que la composition de la Bible a été longue et complexe, faite d'emprunts à des traditions orales, à des chroniques royales ou encore à des écoles de pensée.
Alors que la Bible comptait de nombreux écrivains humains , ce livre n'a qu'un seul auteur ultime : Dieu lui-même!
Daniel, Esdras et Néhémie ont écrit les livres portant leurs noms. Ésaïe, Jérémie, Ézéchiel, Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habakuk, Sophonie, Aggée, Zacharie et Malachie sont tous des prophètes que Dieu a utilisé pour écrire les livres de la Bible qui portent leur nom.
La majorité d'entre eux s'accordent toutefois pour situer son écriture entre les VIII e et II e siècle av. J. -C. , et celle du Nouveau Testament entre le milieu du I er et le début du II e siècle. Le plus ancien objet où figure un fragment biblique est l'amulette de Ketef Hinnom, datée vers 600 av.
1 Le terme, utilisé par les Chrétiens, et venu du pluriel du grec biblion (« livre »), désigne l'ensemble des livres saints du judéo-christianisme (Ancien et Nouveau Testaments), considérés comme ayant été inspirés à leurs auteurs par l'esprit de Dieu (« Dieu parle bien de Dieu », dit Pascal dans les Pensées).
Comme l'indique la notice de la Bibliothèque nationale de France (BNF) consacrée au Codex Vaticanus , il s'agit du « plus ancien manuscrit (grec) complet conservé de l'Ancien Testament, et une grande partie du Nouveau Testament, datant sans doute du IVème siècle, et conservé à la Vaticane depuis 1475.
La Bible*, ou du moins celle que les chrétiens appellent « Ancien Testament », est un ensemble de livres composés, peu à peu, dans le milieu de la communauté d'Israël* au cours du Ier millénaire avant notre ère.
Chrétiens. « Le Nouveau Testament, lui, a été écrit en grec par des chrétiens, certainement quelques dizaines d'années après la mort de Jésus. Il en est le personnage principal. Le Nouveau Testament contient plusieurs textes : les Évangiles, les Actes des Apôtres, les Épîtres et l'Apocalypse.
Les Hébreux ont écrit la Bible hébraïque pour conserver leurs traditions au moment où leurs royaumes étaient envahis. Ce livre raconte leur histoire, à laquelle se mêlent des légendes et des règles religieuses ou morales.
Ils peuvent donc demander : “Qu'y avait-il avant Dieu ?” Mais le Dieu éternel n'est pas un effet. Il n'y a jamais eu de temps où il ne fut pas. L'existence de Dieu ne dérive de rien d'autre que de lui-même, et elle ne dépend de rien d'autre que de lui-même.
La Bible hébraïque : « Le mot Torah est formé à partir d'une racine hébraïque yarah qui signifie "enseigner". Torah désigne d'abord les cinq premiers livres de la Bible ou Pentateuque, mais aussi le rouleau de parchemin sur lequel est copié le texte de la Torah, et par extension, tous les écrits sacrés du judaïsme.
Comme vous le constatez dans ces expressions, le mot bible est devenu synonyme d'ouvrage de référence le plus complet possible. Quant à celle que possède votre amie (Traduction du nouveau monde), il s'agit de la Bible publiée par les Témoins de Jéhovah.
L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus- Christ.
La Bible de Jérusalem est probablement la meilleure Bible de tradition catholique. Comme la TOB, elle a une abondance de notes et commentaires pour mieux comprendre le texte.
On ne peut annoncer l'évangile que parce qu'on se réfère aux écrits qui le transmettent. Ce premier point conduit à souligner que la Bible n'est pas parole de Dieu en tant que texte. Elle ne l'est pas quand on l'enferme dans un placard, ou qu'on en fait un usage strictement littéraire.
La Bible n'est pas principalement un livre de lois, bien qu'elle contienne des sections con- sacrées aux lois de Dieu. Elle est surtout une série d'écrits dont le but est de mettre Dieu en relation avec sa création humaine.
Mise à part la versification liturgique de certains livres bibliques (Psaumes, hymnes bibliques), le découpage et la numérotation en versets se développent grâce au dominicain Santi Pagnini (1470–1541) puis à l'imprimeur français Robert Estienne, à l'occasion de son édition de la Bible de 1551.
Pour les Évangiles, le Codex Sinaiticus est considéré, après le Codex Vaticanus, comme la seconde version la plus fiable ; pour les Actes des Apôtres, il est l'égal du Codex Vaticanus ; pour les Épîtres, le Codex Sinaiticus est la meilleure version.
The Jerusalem Bible est la première traduction anglaise catholique largement acceptée de la Bible depuis la Bible de Douai du XVII e siècle. Elle est également largement salué pour son niveau d'érudition globalement très élevé, et est largement admiré et parfois utilisé par les protestants libéraux et modérés.
Le Rig-Véda, collection d'hymnes de l'Inde antique composés en sanskrit védique entre 1500 et 900 av. J. -C. est probablement le plus ancien texte religieux toujours utilisé.
La Bible, qui veut dire livre, désigne le recueil des textes sacrés des textes chrétiens et juifs.
On considère souvent que l'Ancien Testament est la Bible des juifs, et présente un Dieu particulariste, le Dieu des juifs, tandis que le Nouveau Testament montre un Dieu universel, le Dieu de tous. Cette deuxième opposition est elle aussi incorrecte, car l'Ancien Testament décrit un Dieu créateur de toute l'humanité.
Les interprétations étant possibles on se retrouve avec des différences. Ensuite il y a les problèmes linguistiques. Chaque traduction de la bible peut modifier de près ou de loin certaines notions. Le grec est notamment rempli de mots polysémiques et la bible de métaphores, cela peut générer plusieurs versions.