Au début du XVI e siècle, l'Espagne entreprend la conquête des ports algériens.
À partir de 1839, la France entreprit la véritable conquête de l'Algérie en y disposant d'une armée de 100 000 hommes. Cependant, cette conquête de l'Algérie fut longue, contrairement au Maroc et à la Tunisie où quelques accords avaient suffi pour imposer un «protectorat».
Le 14 juin 1830, l'armée française débarque en Algérie sur ordre du roi Charles X. L'Algérie est alors une province de l'Empire ottoman. La prise d'Alger par les français marque le début de la colonisation de l'Algérie.
La défaite d'Abd-el-Kader, le 14 août 1843, marque la bascule en faveur de la France et l'Algérie devient constitutionnellement territoire français en 1848. Une loi de 1873 scelle la francisation de la propriété et la spoliation des tribus. En 1870, le décret Crémieux accorde la citoyenneté française aux seuls juifs.
Pendant la domination ottomane en Algérie, des Turcs, principalement d'Anatolie, se sont installés dans la régence d'Alger. Parmi les populations issues de ces mélanges, on compte les kouloughlis, du turc kul oğlu signifiant « fils de serviteur ».
Un premier tracé, connu comme la ligne Varnier, est proposé dès 1912 par Maurice Varnier. Un second tracé, connu comme la ligne Trinquet, est proposé en 1938 par le colonel Trinquet.
Dans l'Antiquité, le territoire algérien connaît la formation des royaumes numides considéré comme le premier état algérien de l'histoire, avant de passer sous la domination partielle des Romains, des Vandales, des Byzantins et des principautés berbères indépendantes (notamment le royaume d'Altava et le royaume des ...
Le pays où les troupes de Charles X débarquent en 1830 n'est pas un territoire vide. Berbères, Arabes, juifs, janissaires turcs, esclaves chrétiens, corsaires y cohabitent sous la tutelle ottomane.
Le dey turc venait d'offrir l'Algérie à la France contre sa propre sécurité et la sauvegarde de sa fortune.
1517 : Les Ottomans conquièrent l'Empire mamelouk, récupérant Syrie, Palestine et Égypte. 1518 : Alger et sa région deviennent une province ottomane. 1574 : L'Empire ottoman enlève Tunis aux Espagnols.
Prestige, religion et commerce sont les principaux motifs qui amènent la France à se lancer dans la conquête de cette terre sous domination ottomane. L'Histoire a retenu que la France fit son entrée en Algérie au son de la « Marche » de Moïse, de Rossini.
Le territoire était appelé à l'époque qotr al-jaza'ir (qotr : territoire, province), watan al-jaza'i (watan : patrie, pays) et al-jaza'ir tout court. Par une lettre célèbre aux oulémas de Fès, l'Abdelkader ibn Muhieddine parlait de watan al Jaza'ir (la patrie d'Algérie/Alger).
Nos voyages au Liban et en Jordanie nous ont révélé que là-bas aussi on porte une admiration vis-à-vis des Algériens pour cette partie glorieuse de l'histoire algérienne.
Les “Berbères” ou “Amazigh” (en berbère: pl. ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⵏ /Imaziɣen/, sing. ⴰⵎⴰⵣⵉⵖ /Amaziɣ/) sont une ethnie autochtone d'Afrique du Nord, aussi connue dans l'Antiquité sous les noms de Libyens, Libou, Mauri, Numides, Gétules, Garamantes.
L'Homo erectus (homme se tenant debout), parfois dénommé atlanthrope (homme de l'Atlas), a dû être présent il y a un million d'années dans une aire correspondant à l'Algérie du Nord, dans les actuelles oasis sud-oranaises, et au Sahara, dans le Hoggar et surtout au Tassili Azjer.
Un Kabyle est originaire de la Kabylie, région montagneuse située à l'est d'Alger. Être algérien ne signifie pas forcément être arabe, puisque les Kabyles sont berbères. Ce dernier terme désigne un vieux peuple autochtone d'Afrique du Nord dont la présence est attestée au moins depuis Hérodote.
La Tunisie est quant à elle le pays le plus âgé (31,4) du Maghreb, mais également de l'Afrique.
Le nom actuel de l'Algérie a été inventé par les Français à l'initiative du maréchal Soult en 1837, pour remplacer l'ancienne appellation de « possessions françaises du Nord de l'Afrique ». Il dérive du nom de la capitale, Alger (déformation de l'arabe Al Djezaïr).
Le nom « pieds-noirs » désigne les Français originaires d'Algérie et, par extension, les Français d'ascendance européenne installés en Afrique française du Nord jusqu'à l'indépendance, c'est-à-dire jusqu'en mars 1956 pour les protectorats français de Tunisie et du Maroc, jusqu'en juillet 1962 pour l'Algérie française, ...
Ce phénomène s'explique par plusieurs facteurs socio-économiques. Tout d'abord, la pauvreté de la population pousse de nombreux algériens à émigrer vers la France métropolitaine.
Gabriel Martinez-Gros : Il est de tradition de considérer les Berbères* comme les premiers occupants de l'Afrique du Nord, ceux qui sortent de l'ombre lorsque l'écriture y apparaît, dans la première moitié du premier millénaire avant notre ère, avec Carthage.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..