Dans un discours qu'il prononce le 5 juin 1947 à l'université Harvard de Cambridge (Massachusetts), le secrétaire d'État américain, George C. Marshall, propose à tous les pays d'Europe une assistance économique et financière conditionnée par une coopération européenne plus étroite.
Programme américain d'aide économique à l'Europe lancé après la Seconde Guerre mondiale à l'initiative du général George Catlett Marshall et adopté par une loi d'avril 1948.
Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. En effet, Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt.
Giscard d'Estaing, qui lui a remis solennellement l'ordre de virement au Trésor américain d'une somme de 293 400 000 dollars, représentant le remboursement anticipé aux États-Unis des prêts accordés en 1948, 1950 et 1952 notamment au titre du plan Marshall.
Les Français durent se plier à la négociation d'un nouvel accord bilatéral franco-américain, sur le plan Marshall, le 28 juin 1948.
Cette aide n'a pas été acceptée par l'URSS et ses pays satellites (pays libérés par l'URSS qui se sont retrouvés sous influence communiste). Le pays qui a reçu le plus d'argent est la Grande-Bretagne, la France arrive en seconde position.
Le plan Marshall est constitué à près de 90% de subventions et de 10% de prêts et est financé de l'extérieur par les États-Unis. Le plan européen a une composition plus mixte avec potentiellement 54% de prêts, 31% de subventions et 15% de garanties dont le financement est assuré au niveau de l'UE.
Coca-Cola, Hollywood et libéralisation des échanges : telles sont les contreparties de l'aide américaine. Lancé le 5 juin 1947, le plan Marshall en est l'instrument.
Le Plan : un impact non négligeable
Durant les années du Plan Marshall, la croissance de la production industrielle est en moyenne de 37 % pour l'ensemble des quatorze pays, le Danemark, la Norvège, le Royaume-Uni, la Belgique ou la France se situant par exemple entre 30 et 40 % d'augmentation.
Le plan Marshall a divisé le monde, ou en tout cas l'Europe, en deux : le bloc de l'Ouest se constitue avec les bénéficiaires du plan Marshall ; le bloc de l'Est, déjà constitué, se consolide en refusant le plan.
Le plan Marshall marque à la fois le début de la guerre froide – car l'URSS y a vu la constitution d'une zone d'influence américaine en Europe, s'autorisant dès lors à constituer pour son propre compte une zone d'influence avec les pays qu'elle occupait - et le début de la reconstruction européenne.
En 1947, les États-Unis lancent le plan Marshall pour aider à la reconstruction de l'Europe. Pas moins de 16 pays ont ainsi reçu une aide économique, ce qui a fait du plan Marshall pendant la guerre froide une véritable réussite.
Intitulé "programme de reconstruction européenne" (European Recovery Programm, ERP), il offre à tous les pays d'Europe, y compris l'URSS et les autres pays communistes, l'assistance américaine à la reconstruction matérielle et au redressement financier pour une durée de quatre ans.
C'est le 5 juin 1947 que le plan a été annoncé à l'université d'Havard par le secrétaire d'Etat George Marshall, puis signé par seize pays, près de quatre mois plus tard. La République fédérale allemande (RFA) saute le pas deux ans plus tard.
Le Plan Marshall, ou European Recovery Program (ERP), est le principal programme des Etats-Unis pour la reconstruction de l'Europe à la suite de la Seconde guerre mondiale.
Marshall, présente les principaux éléments de ce qui va devenir le plan Marshall. Celui-ci a pour objectif de stimuler le redressement économique de l'Europe après la Deuxième Guerre mondiale et de contribuer à freiner la menace posée par l'expansionnisme communiste.
La guerre froide se termine avec la chute de l'URSS en 1991 et la genèse d'un nouvel ordre mondial avec à sa tête, les États-Unis qui sortent « vainqueurs » de cette guerre froide.
La doctrine Truman, élaborée par le président Harry Truman et exposée devant le Congrès des États-Unis le 12 mars 1947, incarne une approche géopolitique qui préconise le soutien des États-Unis aux régimes démocratiques en opposition aux régimes autoritaires pendant la Guerre froide.
Truman s'inquiète de l'expansion du communisme et, sous son impulsion, la politique étrangère américaine devient interventionniste aux côtés des alliés européens ou des pays menacés par le communisme. L'année 1947 marque le début de la guerre froide entre les États-Unis et l'URSS.
Abraham Lincoln, Franklin Delano Roosevelt et George Washington sont les trois présidents les mieux notés par les historiens. Ils sont le plus souvent immédiatement suivis par Theodore Roosevelt, Thomas Jefferson, Harry S. Truman, Woodrow Wilson, Dwight D.
Utilisée en de rares occasions au Royaume-Uni, cette procédure est surtout connue par son utilisation aux États-Unis depuis la fin des années 1990, contre Bill Clinton (en 1998) et Donald Trump (en 2019 et 2021).
Le 31 décembre 1999, en échange de son immunité parlementaire et la mise à l'abri de la justice de son clan, Eltsine abandonne la présidence de la Fédération de Russie et nomme président par intérim son Premier ministre Poutine. Le 23 avril 2007, Boris Eltsine meurt à l'hôpital central de Moscou.
En quoi la doctrine Jdanov s'oppose-t-elle à la doctrine Truman ? La doctrine Jdanov doit son nom à Andreï Jdanov, troisième secrétaire du parti communiste de l'Union soviétique.
Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev (russe : Никита Сергеевич Хрущёв), 1894 - 11 septembre 1971 est un homme politique soviétique qui dirigea l'URSS durant une partie de la guerre froide.