On trouve les premières traces de l'objet à Constantinople, vers 350, puis au XIe siècle, à Venise, dans la dot d'une princesse byzantine. En France, c'est Catherine de Médicis qui en apporte dans ses bagages, en 1533, et fait connaître la fourchette – en or – à la cour.
Ce drôle de couvert permettait de manger sans se tâcher, ce qui en faisait un atout majeur ! Elle s'est progressivement imposée en France pour finalement devenir un usage commun à la fin du XVIIe siècle. C'est d'ailleurs à ce moment-là qu'elle évolue, en passant de deux à quatre dents.
C'est son fils, le roi Henri III qui lance véritablement la mode en 1574, suite à une halte en Italie, pays natal de sa mère. A la cour de Venise, il découvre alors la petite fourche à deux dents et est séduit par cet ustensile permettant de manger sans se tâcher.
Début du XVIe siècle, certaines personnes trouvaient que l'alimentation par les doigts n'était pas très hygiénique donc a imaginé qu'une fourchette pouvait exister. Au départ, elle a été inventée à Venise, exclusivement réservée à la noblesse ou en tout cas à la haute société.
Pourquoi certaines fourchettes n'ont que trois dents ? Et bien parce qu'il s'agit d'ustensiles fait pour manger du poisson. Ici les piques sont plus larges afin de pouvoir mieux attraper la chair friable de ces mets de la mer. Pour certains, cela rappelle également le trident du Dieu des Océans !
Henri III fut le premier à l'adopter pour son utilisation quotidienne puisque la fourchette lui permettait de s'alimenter sans tacher sa robe et sa fraise. Il s'affiche avec dans son restaurant de complaisance, l'Hostellerie de la Tour d'Argent à Paris et la popularise.
La fourchette à poisson se différencie des autres fourchettes notamment par le nombre de dents qu'elle possède, et par ses lignes particulières. Nous pourrons constater que la fourchette à poisson possède seulement trois dents et qu'elle est dotée de contours arrondis à la différence d'une fourchette classique.
Étymologie. Le mot cuillère provient du latin impérial cochlearium (même sens), dérivé de cochlear (même sens), lui-même dérivé de cochlea (« escargot, coquille d'escargot »).
Les couteaux des hommes de Neandertal ont été les premiers outils de l'humanité. La matière première : Les hommes de Neandertal utilisaient le silex trouvé à la surface du sol.
D'après des historiens, Catherine de Médicis et Henri III auraient introduit la fourchette, déjà à la mode en Italie, à la cour royale française ; on dispose pourtant de traces historiques prouvant son utilisation antérieure en France : traces écrites depuis le début du XIV e siècle, archéologiques depuis le XV e ...
En cas d'évènement festif en soirée dont le repas est composé de plusieurs plats, les couverts disposés indiquent aux convives avant même le début du repas que plusieurs plats seront servis. De cette manière, vos convives s'attendent dès l'entrée et le plat de résistance à un dessert.
Étymologie. (1302) Dérivé de fourche avec le suffixe diminutif -ette.
Comme la fourchette était un ustensile d'assistance au couteau et que ce dernier était déjà fermement tenu dans la main droite, les gens étaient obligés de diriger la fourchette avec leur main gauche. C'est pour cette raison que la fourchette était alors posée sur le côté gauche de l'assiette.
1. Ustensile de table dont le manche se termine par des dents, et qui sert à prendre la nourriture. 2. Écart entre deux valeurs, deux possibilités extrêmes, deux niveaux, deux positions : Une fourchette de prix.
Plus petite, plus arrondie, elle se distingue par ses trois dents. Parfois elle n'a même que deux courtes dents. L'un des bords extérieurs est tranchant pour couper le pied des huîtres.
En fait, la première preuve documentée de cuillères en Angleterre remonte à 1259. Elle a été comptée comme un élément de l'itinéraire de la garde-robe du roi Édouard Ier.
Lorsqu'on place cet ensemble pour dresser une table, on dit habituellement que l'on met le «couvert». Un terme né sur les grandes tablées des seigneurs du Moyen Age. Car, à cette époque, les plats étaient réellement recouverts d'une cloche pour éviter qu'ils ne refroidissent avant d'être servis aux invités.
Étymologie. Du moyen français couteau , cousteau (1586), de l'ancien français coltel ( c. 1130), coutel , du latin cultellus , diminutif de culter (« couteau », « fer de charrue ») qui a également donné « coutre » en français.
Le terme «biscuit» a en effet pour origine un mode de préparation employé avant les longues traversées en mer, au Moyen Age. Il est formé de «bis» et de «cuit», soit «cuit deux fois».
Une habitude dont l'origine remonte au Moyen Age, pour une raison pratique. A cette époque, les commerçants utilisaient fréquemment le chiffre 12 comme base de calcul. Il s'agit en effet du nombre de phalanges que l'on peut compter avec le pouce sur les quatre autres doigts de la main.
Le mot boudoir vient de bouder qui signifie se mettre à l'écart.
Appelée couramment « cuitochette » (ou « fourcheyère »), elle adopte la forme de pelle d'une cuillère et les trois ou quatre pointes d'une fourchette.
Fouchette 8 x 2,5 cm. Cette petite fourchette complètera les couverts à table, et ce couvert pourra servir à piquer le fromage, pour la dégustation d'un dessert ou pour piquer un fruit, et les aliments dans une assiette.
"À la française", les dents sont dirigées vers la table, le couteau, en céramique ou en inox, se place à droite, lame tournée vers l'assiette, la cuillère à soupe, dont la partie bombée est tournée vers le haut, doit se trouver à côté du couteau.