En 1884, Eugène Poubelle ordonne le dépôt des déchets dans des récipients spéciaux munis d'un couvercle pour déposer leurs ordures ménagères devant leurs portes, afin qu'elles ne soient plus éparpillées dans la rue avant d'être ramassées par les services municipaux. D'où le nom de nos "poubelles" !
C'est pourtant là qu'a été inventé un objet salutaire pour l'hygiène publique grâce à un préfet qui a laissé son nom à sa trouvaille : Eugène Poubelle et qui a donné lieu à une véritable révolution sanitaire et urbaine.
C'est également Eugène Poubelle qui, à la suite d'une épidémie de choléra, instaure le tout-à-l'égout et oblige les propriétaires à y raccorder leur immeuble. En janvier 1884, le journal Le Figaro décide d'utiliser le mot « Poubelle » pour désigner le récipient imposé par le préfet du même nom.
Eugène Poubelle, l'inventeur du tri sélectif, par Pierre Bezbakh.
Les principes de gestion et de recyclage des déchets font leur apparition en France au XVIème siècle, lorsque François 1er, après des siècles d'insalubrité urbaine, démocratise l'emploi de paniers pour récupérer les déchets ménagers.
Les chercheurs les expliquent d'abord par l'accessibilité : les gens sont plus susceptibles de jeter des déchets en pleine nature lorsqu'ils ne se trouvent pas à proximité d'une poubelle. Plus il y a de poubelles disponibles, plus une personne est susceptible de se débarrasser correctement de ses déchets.
C'est ainsi qu'à Rome, des fosses furent creusées en dehors de la ville pour que les habitants y déposent leurs ordures et les restes d'animaux sacrifiés. Les autres déchets pouvaient, eux, être déposés dans des vases en terre cuite au pied des habitations, ensuite vidés par des « boueux », ancêtres des éboueurs.
Quand fut inventé le recyclage ? En cherchant au-delà d'Eugène Poubelle, on découvre que les principes de gestion et de recyclage des déchets sont apparus en France au XVIe siècle.
Qui décide de mettre ou non en place le recyclage ? Ce sont les maires de chaque commune qui décident de mettre en place ou non le recyclage des déchets. Que signifie ce logo ? Il signifie que l'industriel paie pour le traitement des déchets qu'il produit et non que l'emballage qui porte le logo est recyclable.
Les ordures ménagères sont triées à la maison et déposées dans le bac d'ordures ménagères. Elles sont ensuite acheminées dans un centre de valorisation énergétique pour être incinérées. La vapeur produite sert à chauffer les immeubles raccordés aux réseaux de chaleur urbains.
Il existe deux types de poubelles : poubelles d'intérieur (domicile) et conteneurs de ville.
Professionnel de l'hygiène et de l'environnement l'éboueur, appelé aussi ripeur, effectue par camion l'enlèvement à domicile des ordures ménagères.
C'est donc la personne qui habite le logement qui doit la payer. La redevance est calculée en fonction de l'importance du service rendu (volume des ordures et déchets enlevés notamment). Des tarifs différents sont possibles, par exemple : Combinaison d'une part fixe et d'une part proportionnelle.
vêtements, linge et chaussures dans les bornes textiles, • petits électroménagers, piles et ampoules, dans les magasins, • médicaments à la pharmacie… Compostés ou déposés dans la poubelle organique, ils sont valorisés en engrais et/ou en biogaz.
À l'exception de quelques régions du Québec, le plastique numéro 6, aussi appelé polystyrène expansé, n'est pas accepté dans les centres de tri.
“Recycler” nous donne l'impression d'un cycle vertueux. “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme” comme disait Lavoisier. En réalité, il y a presque toujours une déperdition de matière dans le processus, et dans 100% des cas un gâchis de ressources, ne serait-ce qu'énergétiques.
L'acier et l'aluminium sont les deux principaux métaux que l'on sait recycler aujourd'hui. Ce que vous recyclez au jour le jour, ce sont les emballages métalliques de consommation courante. C'est-à-dire essentiellement les boîtes de conserve, les pots en métal, les bidons de sirop ou les aérosols.
Les ordures ménagères et assimilés (OMA)
Les ordures ménagères et assimilés sont : les ordures ménagères résiduelles (OMR) ; les déchets assimilés ; les déchets collectés sélectivement : verre, emballages et journaux-magazines.
« Le meilleur déchet est celui qu'on ne produit pas », souligne ainsi Christian Couet, vice-président du département en charge des questions d'environnement.
✹ Des maladies de peau. ✹ Des problèmes respiratoires. ✹ Des allergies : asthme, rhinite, conjonctivite… ou les vêtements par exemple et les communiquer aux autres.
L'immense majorité, soit 79 %, est en train de s'amonceler sur les sites d'enfouissement des déchets ou se répand dans la nature sous forme de détritus. À un certain moment, la plupart d'entre eux finiront inéluctablement dans nos océans, sorte de dernier récipient.
Les déchets de la poubelle jaune sont envoyés en centre de tri avant d'être dispatchés dans les filières de recyclage. Les déchets de la poubelle jaune sont envoyés en centre de tri avant d'être dispatchés dans les filières de recyclage.
Si selon la hiérarchie de la gestion des déchets, un déchet ne peut être ni réutilisé, ni recyclé, ni valorisé organiquement ou énergétiquement alors il sera éliminé. Par quel moyen ? Soit par incinération (donc sans valorisation énergétique), soit dans une installation de stockage des déchets non dangereux (ISDND).