Selon les connaissances actuelles, la notion de « guerre froide » fait donc son apparition en 1860 dans une langue quelconque. Mais étant donné cette utilisation relativement fortuite, le plus logique serait d'attribuer sa paternité à Eduard Bernstein.
A la fin septembre 1947, dans une réunion communiste internationale restreinte, le Soviétique Andreï Jdanov explique que le monde est désormais partagé en « deux camps ». Le journaliste Walter Lippmann peut alors écrire que la « guerre froide » a commencé.
Staline souhaitait instaurer des États qui serviraient de zone tampon en cas de nouvelle attaque sur le territoire de l'URSS. Ce désaccord a marqué le début de la guerre froide, qui ne s'est jamais exprimée en conflit armé ouvert entre les deux puissances.
L'expression « guerre froide » a été inventée au début de l'année 1947 par le financier américain Bernard Baruch et popularisée ensuite par le journaliste Walter Lippmann.
On parle de « guerre froide » parce que les tensions entre les deux ennemis sont énormes, mais ils ne se combattent jamais directement. En revanche, la menace est permanente : chaque camp possède des bombes nucléaires, des armes très puissantes.
D'un point de vue idéologique, la guerre froide oppose d'un côté le système américain occidental, avec la démocratie, les droits de l'Homme, le capitalisme, et la primeur de l'individu ; et de l'autre l'URSS et le communisme, l'économie étatique, le parti unique, le parti communiste, et la primeur de la collectivité.
La guerre froide se décompose en trois phases : La coexistence pacifique de 1947–1962. La détente de 1962– 1975. La guerre fraîche de 1975– 1985.
La guerre froide est avant tout un conflit idéologique : les États-Unis défendent le capitalisme et le libéralisme, l'URSS défend le communisme. Les deux blocs rivalisent sur le plan technologique, chacun cherchant à dépasser l'autre.
Pour certains, le discours du premier ministre britannique Winston Churchill du 5 mars 1946, au cours duquel il explique qu'« un rideau de fer est descendu sur le continent », marque le véritable début de la guerre froide. Pour d'autres, ce conflit larvé a débuté dès la fin de la seconde guerre mondiale, en 1945.
Longue période qui va de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la chute du mur de Berlin (1989). Conflit larvé, marqué par une rivalité et un affrontement sans pour autant mener à une guerre générale. Deux camps, chacun dirigé par une superpuissance, s'affrontaient: L'Ouest, dirigé par les États-Unis.
La chute du Mur de Berlin, en novembre 1989, met un terme à la Guerre froide et à ses divisions héritées de la Seconde Guerre mondiale.
La notion de monde bipolaire est un concept géopolitique qui décrit la division du monde en deux blocs dominants pendant la période de la guerre froide. Les États-Unis et l'Union soviétique dirigent alors les deux blocs qui s'affrontent pour étendre leur influence sur les pays tiers.
La guerre froide se termine avec la chute de l'URSS en 1991 et la genèse d'un nouvel ordre mondial avec à sa tête, les États-Unis qui sortent « vainqueurs » de cette guerre froide.
La crise la plus dangereuse de la guerre froide se déroule paradoxalement pendant une période d'apaisement des tensions qui ne met pas fin à la confrontation : la « coexistence pacifique ».
FIN DE LA GUERRE FROIDE (1985-2001)
Affaiblie par les atteintes américaines, et notamment par l'IDS, l'Union soviétique perd progressivement de sa suprématie. Malgré les nombreuses réformes russes mises en place par Gorbatchev, l'URSS s'effondre et éclate en 1991.
Fin de la guerre froide ou nouvelle détente : 1985 - 1991.
L'affrontement direct entre les deux superpuissances doit être évité : le fait que les deux pays possèdent l'arme atomique ne permet pas de laisser dégénérer un conflit. C'est pour cette raison que l'on qualifie cette guerre de « froide ».
À partir de 1947, la guerre froide oppose les États-Unis à l'URSS. En 1985, la prise de pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev en Union soviétique va changer le cours de l'histoire et mener à la fin de la guerre froide, en 1991.
Avec la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l'URSS définissent des sphères d'influence sur le monde. Au sein de ces sphères, ils promeuvent tous deux des modèles socio-économiques alignés sur eux et leurs intérêts, ce qui amène à constater dès 1946 que le monde est divisé par un « rideau de fer ».
Le plan Marshall (en anglais European Recovery Program) adopté par le président Harry Truman est prévu pour quatre ans, du 1er avril 1948 au 30 juin 1952. À cette date, les pays européens devaient avoir rééquilibré leurs balances des comptes et recouvré leur indépendance économique et financière.
L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev, et la détermination des Allemands de l'Est qui organisaient de grandes manifestations, ont provoqué le 9 novembre 1989 la chute du mur de Berlin, suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la ...
Pour empêcher les habitants des pays de l'Est de s'enfuir vers l'Ouest, Joseph Staline fait construire entre les deux zones une séparation faite de fils barbelés et entourée de champs de mines. Cette séparation est surveillée par des militaires armés.
Les États-Unis gagnent la guerre froide
Il relance l'offensive contre le bloc communiste : Il arme les rebelles afghans. Il aide la lutte armée au Nicaragua qui combat contre le régime marxiste au pouvoir.