Les premières descriptions des possibles ancêtres des créoles antillais sont le fait de missionnaires, de clercs ou de visiteurs blancs qui parlent d'un "baragouin", d'un "français corrompu" utilisé pour communiquer avec les "Sauvages" (Indiens Caraïbes) lorsqu'ils étaient nombreux dans les îles, puis avec les "Nègres" ...
En fait, les langues créoles résultent des stratégies d'appropriation mises en place par les esclaves «bossales» («nés en Afrique») à partir des langues européennes parlées de façon approximative par les esclaves créoles («nés au pays»).
1882 : L'Allemand Hugo SCHUCHARDT va publier, entre 1882 et 1891, 9 volumes consacrés à l'étude de différents créoles, surtout ceux à base lexicale portugaise et est aujourd'hui considéré comme le père de la créolistique (ou « étude des langues créoles »).
Ainsi, la cohabitation linguistique des colons et des déportés africains mis en esclavage dans la Caraïbe, en Louisiane et dans l'Océan Indien a donné naissance aux langues dites créoles.
Personne d'ascendance européenne née dans les anciennes colonies européennes de plantation (Antilles, Guyanes, La Réunion, etc.). 2. Par extension. Toute personne native de ces régions, quelle que soit son ascendance.
Les Blancs créoles sont les descendants des premiers colons. Ils sont couramment appelés « Békés ». Cette appellation peut être ressentie comme péjorative [10]. Cependant, mes informateurs blancs créoles se désignent eux-mêmes comme « Békés ».
Les blancs créoles (appelés Békés en Martinique, Grands Blancs en Guadeloupe) sont les plus attachés à la définition donnée par les dictionnaires français.
gros loche : gros mou. gros zèf : gros con. makro : salaud. moukat : merde.
les Antillais, est la chute du r en position implosive – à la fin du mot ou avant une consonne – et sa labialisation. La source de ce trait se trouve dans la pronon- ciation et la distribution du /r/ en créole.
C'est ainsi que le créole haïtien serait né dans l'île de la Tortue au xvii e siècle, où cohabitaient esclaves africains, flibustiers, boucaniers, corsaires et colons européens.
Ils sont parlés dans l\'aire américano-caraïbe : en Haïti, dans les Antilles françaises (Martinique, Guadeloupe) et en Guyane, ces trois territoires formant ce qu\'on appelle les DOM (Départements français d\'Outre-Mer), dans les îles de la Dominique et de Sainte-Lucie, mais aussi en Louisiane, aux États-unis.
Le créole est né du contact des populations déportées durant la période de l'esclavage dans les colonies: maîtres, esclaves, travailleurs contractuels, etc. Il est aussi le résultat de l'apport de diverses langues : indiennes, européennes et africaines, avec une prédominance des patois de certaines régions de France.
Bonzour ! : bonjour !
Ils se sont formés à partir du XVII e siècle dans le contexte de l'empire colonial français. Ils ne doivent pas être confondus avec des variétés régionales du français : ils ont été développés par resyntactification des grammaires très différentes du français et ne lui sont pas immédiatement intercompréhensibles.
Je t'aime en créole :
Créole Martiniquais (Martinique) : mwen enmen'w.
Mésyé zé dam bonjou ! : Bonjour messieurs dames ! Sa ou fé ? : Comment ça va ? Sa ka maché : Ça va.
Désormais, le fruit tropical bien connu des guyanais et des antillais peut se prononcer de deux façons : go-yave comme le disent les métropolitains mais aussi gua-yave, façon créole. C'est une mobilisation qui a porté ses fruits.
Kabo : Créole réunionnais. On utilise le nom KABO pour désigner le pénis.
Tjou : Créole martiniquais. Pour désigner le derrière ou le cul, on fait usage de plusieurs mots, dont TJOU. Mais on dit aussi BONDA.
- fèmé gèl a'w = tais-toi !
Dans les départements, régions et collectivités de la France outre-mer (DROM-COM), le terme Z'oreille (qu'on peut aussi orthographier Zoreilles, Z'oreil ou encore Zorey) désigne un Français métropolitain.
Le terme se serait propagé dans l'ensemble des DOM-TOM dans un second temps. Il y a plusieurs hypothèses : Les Métropolitains tendent l'oreille pour comprendre la langue créole. Quand les Métropolitains débarquent à la Réunion, leurs oreilles deviennent rouges du fait de la chaleur tropicale.
- Parce que les blancs coupaient les oreilles des esclaves qui s'échappaient des plantations. - Parce que les chasseurs d'esclaves marrons (esclaves enfuis) étaient payés au nombre d'esclaves tués et qui rapportaient leurs oreilles comme preuve pour se faire payer.