Créé en 1925 par le militant breton Morvan Marchal, le Gwenn ha du s'affiche désormais comme le symbole incontesté de la Bretagne. Neuf bandes alternativement noires et blanches, accompagnées d'un semis d'hermines, neuf pays, neuf évêchés : tel est le Gwenn ha du, le drapeau de la Bretagne.
Pour certains, la présence des 11 hermines sur le drapeau breton symbolise le clergé dans cette région où le catholicisme était très présent, pour d'autres, elles représentent les saints de la région bretonne.
Les quatre bandes blanches représentent la Basse Bretagne ou Bretagne Bretonnante (Breizh) pour les comtés de Léon, Trégor, Cournouaille et le pays Vannetais. Ces neuf bandes symbolisent les neuf provinces historiques de la Bretagne à savoir : Le pays Rennais (Bro-Roazhon)
Les cinq bandes noires représentent les cinq provinces de la Haute-Bretagne (Dol, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Nantais et Rennais) et les quatre bandes blanches représentent les quatre provinces de la Basse-Bretagne (Cornouaille, Léon, Trégor et Vannetais).
En effet, suite à la guerre 14-18, le mouvement régionaliste breton souhaitait obtenir un drapeau pour représenter la Bretagne et il choisit alors la création proposée par Morvan Marchal : le Gwenn-Ha-Du, inspiré du Stars and Stripes américain qui était un véritable symbole de liberté et d'indépendance.
Créé en 1925 par le militant breton Morvan Marchal, le Gwenn ha du s'affiche désormais comme le symbole incontesté de la Bretagne. Neuf bandes alternativement noires et blanches, accompagnées d'un semis d'hermines, neuf pays, neuf évêchés : tel est le Gwenn ha du, le drapeau de la Bretagne.
Ce seraient les classes bourgeoises qui voyaient dans la couleur noire une couleur plus chic, plus élégante, qui auraient inspiré les classes populaires à s'habiller en noir. Mais l'évolution du costume tient également du contexte de l'époque. Les juges et autres personnalités de haut rang portaient tous du noir.
Orthographié triskèle en français et triskel ou triskell en breton, il n'y a pas véritablement de mauvais choix, juste des variations. On l'appelle également triscèle, qui signifie « à trois jambes » en grec (triskélès).
'kentoc'h mervel eget em zaotra' soit 'Plutôt la mort que la souillure'. Cette devise aurait été choisie par Alain Barbe Torte à l'issue d'une bataille avec les Normands.
Dire bonjour en breton
En allant souvent à l'essentiel : mont a ra ? / mat ar jeu ? / mat an traoù ? / mat ac'h a ? / penaos emañ ?…
Mais je pense que la raison principale tient au fait que les Celtes, qui cherchaient à se fondre dans les populations, n'ont pas réussi à s'intégrer aux communautés bretonnes du fait de leur forte identité développée au néolithique. » Donc, les Bretons doivent être fiers de ne pas être celtes !
A savoir le ar breton correspond à la particule française le ; de plus certains suffixes sont propres à la Bretagne et permet de repérer les noms made in breizh comme -ec, -ic, -ou, -an, -en, -egan, -egen, -ès, -ez.
illustrée par une légende dont voici une des versions : la duchesse Anne de Bretagne, lors d'une chasse, vit une hermine, traquée par les chiens, préférer mourir que de se salir en traversant une mare boueuse. Fascinée, la duchesse lui laissa la vie sauve et fit de l'hermine son emblème.
Peu à peu, le peuple s'identifie à ce symbole, et l'hermine deviendra au cours des siècles l'élément essentiel de la symbolique bretonne, ainsi que l'animal lui-même.
Le 19 mai 1303, Yves Hélory meurt dans le manoir de Kermartin à Minihy-Tréguer où il est né 50 ans plus tôt. Prêtre ascétique, modèle de justice et de charité, il cristallise aujourd'hui une part de l'identité bretonne.
À l'époque de la conquête de la Gaule, l'actuelle Bretagne portait le nom d'Armorique : en latin Aremorica ou Armorica. Ses habitants étaient les Armoricains. Ce nom gaulois désigne le peuple qui vit près (are) de la mer (mor).
Le terme Armorique est encore utilisé pour désigner la Bretagne et ce, même s'il désignait à l'origine un ensemble beaucoup plus vaste. Il est probablement issu du gaulois aremorica qui signifie sans doute « proche de la mer ».
L'Île de Groix.
Dans la pratique courante, on peut s'étonner d'entendre utiliser le terme de matriarcat comme désignant un trait particulier de la société bretonne.
Deux se dit donc daou pour un masculin et div pour un féminin. Pour trois, ce sera respectivement tri et teir, et pour quatre, pevar et peder.
Les 2 principales variétés de danse bretonne sont la Gavotte et l'An Dro, décrites plus bas. Mais il existe aussi la danse Fisel, l'Hanter-dro, les Laridés et Ridés, la danse Plinn, etc. La Gavotte, serait l'une des danses les plus anciennes de Bretagne.
Si on remonte très très loin le gène des yeux bridés a été transmis grâce à ces mouvements de population, on en retrouve même chez les amérindiens et les Inuits. Donc nos ancêtres bretons en ont hérité c'est sûr, mais à quelle époque et d'où... difficile à dire.
En effet, tour à tour, Troyens, Romains, Gaulois et Celtes, Phéniciens, ont été désignés comme les lointains ancêtres des Bretons.
Les bretons sont sérieux, modestes et raisonnables. Ces traits de caractère se traduisent notamment dans les performances scolaires. La Bretagne est régulièrement la première pour le nombre de bachelier par classe d'âge.