Pastis 51 est une liqueur anisée fabriquée à Marseille. Créé en 1951 par Pernod lorsque l'interdiction des apéritifs anisés a été levée, cet apéritif classique est rapidement devenu une référence en France.
Mais les autorités sont perplexes : quelle est cette nouvelle boisson ? Paul Ricard invente donc le mot "Pastis", du provençal "pastisson" et de l'italien "pasticchio" qui veut dire mélange : le pastis est né !
L'année de libération des boissons alcoolisées, 1951, est fêtée par Pernod avec la création d'une marque spécifique : Pernod 51. L'existence simultanée d'un Pernod 45 et d'un Pernod 51, dénommés respectivement d'après leur degré d'alcool et leur année de création, était un facteur de confusion.
Naissance du Pastis
En 1932, le mot “ pastis ” apparaît pour la première fois, grâce à Paul Ricard, un Marseillais de 23 ans, qui a apposé ce nom sur l'étiquette de sa vodka à base d'anis étoilé, d'anis vert et de réglisse.
Tout commence à Avignon…
L'absinthe devenant, pour des raisons de santé publique, Jules-Félix invente une boisson à base d'anis et d'autres plantes locales en 1918. Cette boisson, une anisette, est déposée comme marque en 1918 sous le nom Anis Pernod.
Pour résumer, les deux apéros anisés proposent une recette baptisée « pastis de Marseille », mais si Pastis 51 est bien fabriqué dans la ville de l'OM, son cousin Ricard est produit dans plusieurs villes de France.
Le pastis de la toute jeune distillerie de Lyon l'Anis des gones a été élu meilleur pastis du monde fin avril aux World Drinks Awards, qui récompense chaque année les meilleurs spiritueux, bières et vins du monde.
On n'en compte plus les vertus, tellement celles–ci sont nombreuses : antispasmodique, digestive, rafraîchissante, hépatoprotectrice, expectorante, anti-inflammatoire (la réglisse serait un substitut à la cortisone), laxative.
Que ce soit les Egyptiens, les Romains, les Grecs ou même les Japonais, nos ancêtres fabriquaient déjà de l'alcool. Le principe simple de la fermentation leur permettait – et nous permet – de faire bière, vin et saké mais aussi la distillation qui permet de faire des alcools beaucoup plus forts.
Pastis de Marseille, c'est une recette (à base d'anis étoilé distillé, de réglisse macérée et de caramel), ce n'est pas une appellation d'origine contrôlée. "Pastaga", "fly", "petit jaune" : quel que soit le surnom qu'on lui donne, le pastis colle à l'image de Marseille.
L'Everclear a une teneur de 95°. Comme le précédent, il s'agit d'un alcool rectifié, mais cette fois-ci, fabriqué aux États-Unis. Il est fait à base de maïs et mérite pleinement sa place parmi les alcools les plus forts au monde. D'ailleurs, sa consommation est interdite dans plusieurs états aux États-Unis.
Interdit deux fois en France
Le pastis a été deux fois interdit en France. En 1938, un décret interdit la vente d'alcool dépassant les 45 degrés. Pour rentrer dans les clous, l'entreprise de Henri-Louis Pernod (autrefois spécialiste de l'absinthe) développe alors sa nouvelle gamme, le Pernod 45 (à 45 degrés).
La différence essentielle entre un pastis et un alcool anisé comme le Pernod est la réglisse. Il n'y a pas de réglisse dans le Pernod, alors que dans un pastis, la règle veut qu'il y ait entre 50 et 500 milligrammes de réglisse. La réglisse utilisée doit être bien sèche.
La notoriété de cet apéritif fut telle que, dans les années 1970, Serge Gainsbourg, à la fois pour étancher une soif légendaire et faire un bon mot, avait coutume de lancer dans les bistrots de Saint-Germain- des-Prés : “Garçon, un 102”, c'est-à-dire un double 51. La formule a fait florès.
Pastis 51 est une liqueur anisée fabriquée à Marseille. Créé en 1951 par Pernod lorsque l'interdiction des apéritifs anisés a été levée, cet apéritif classique est rapidement devenu une référence en France.
Par tradition, le pastis est jaune mais pour rappeler le ciel de Provence, il transformera votre verre à la dilution en bleu turquoise. Plus léger en réglisse le pastis bleu se veut rafraichissant et désaltérant.
L'hydromel est le plus vieil alcool du monde, la Gaule était un pays de bière bien plus que de vin.... que l'on buvait pur, ce qui choquait les latins.
Dmitri Mendeleïev : l'homme qui a inventé la vodka (et aussi le tableau périodique)
Une équipe d'archéologues a découvert en Chine des tessons de bocaux en terre cuite vieux de 9000 ans. En analysant les traces chimiques laissées dans les contenants, les scientifiques ont pu déterminer le contenu : un mélange de riz et de miel. Autrement dit : de l'alcool préhistorique !
Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts. Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Notez cependant que le vin rouge reste, nonobstant ses effets nocifs sur la peau, l'alcool le moins dommageable pour la santé. Consommé en petites quantités, il peut même avoir des effets positifs, comme la réduction des troubles de l'érection ou encore l'amélioration de la santé cardiovasculaire et du sommeil.
L'alcool, consommé régulièrement, peut être toxique pour le foie. Il entraîne une surchar- ge de graisse dans le foie (appelée stéatose) et une inflammation du foie (hépatite alcoo- lique).
À en croire certains titres de presse, la bouteille d'un litre de Ricard, commercialisée comme le "vrai pastis marseillais", serait le produit le plus vendu en France !
Le concours World Drink Awards, qui a récemment rendu son verdict, a désigné le meilleur pastis du monde comme lyonnais. C'est en effet de la distillerie L'Anis des Gones, basée dans le 8ᵉ arrondissement de Lyon, que sortiraient les meilleures bouteilles de jaune.
Il est fabriqué à Forcalquier dans l'arrière-pays provençal, par les Distilleries et Domaines de Provence.