Les tags sont apparus à New York et ont été révélés au public par un article de presse du New York Times daté du 21 juillet 197 17 qui présente le cas d'un jeune homme de dix-sept ans, d'origine grecque, qui signe, sur les monu¬ ments et le métro, TAKI 183.
Toutefois, on s'accorde à dire que le street art nait véritablement dans les années 1960 aux États-Unis. Le premier mouvement s'apparentant à l'art de rue est le « Graffiti writing » lancé par deux artistes de Philadelphie, Cornbread et Cool Earl.
Le père créateur de cet art est en fait l'artiste surnommé Cornbread qui est à l'origine de ce mouvement Hip-Hop à la fin des années 60. Il finit par envahir les rues de son quartier et celles de toute la ville de Philadelphie.
Contrairement aux idées reçues, le graffiti moderne ne débute pas à New York, mais à Philadelphie… Sa forme artistique apparaît dans les années 1960. Et c'est un acte d'amour. Un certain Cornbread, pour attirer l'attention d'une jeune femme, submerge la ville de sa signature.
Dans ses formes les plus élaborées, le graffiti est également une forme d'art graphique. Le « tag » est une signature ; il est soit apposé pour signer un graff soit utilisé seul et pour lui-même. Le « flop » est un lettrage en forme de bulle élaboré généralement d'un seul trait.
Dans la rue ou à l'intérieur des bâtiments, sur les murs ou les transports en commun, notre quotidien est parsemé de graffitis et de tags.
Seulement, par définition, le tag est destiné à être vu par le plus grand nombre. Sa localisation n'est pas hasardeuse. Lorsqu'il débute, le tagueur se borne à son quartier puis, à mesure qu'il gagne en assurance, il étend son « territoire » au reste de la ville, voire au-delà.
Darryl McCray, mieux connu sous son nom de tag Cornbread, un habitant de la ville commence à écrire son nom sur les murs de la ville pour attirer le regard de celle qu'il aime : « Cornbread Loves Cynthia » . Il est largement considéré comme le premier graffeur moderne au monde.
On tague parce qu'on a envie de taguer. C'est une façon de s'exprimer, de marquer un territoire, de se faire remarquer ou tout simplement de passer le temps. Si on se fait prendre, c'est dommage, mais ça ne freine pas les vrais tagueurs. Que faudrait-il pour que les mûrs des villes soient moins tagués?
Les tags, les graffitis et autres inscriptions non autorisées sur une façade ou un véhicule, sont considérés comme des actes de vandalisme. Une contravention de 5e classe, soit 1 500 € ou plus, s'il n'en résulte qu'un dommage léger (Article R. 635-1 du Code Pénal).
Ernest Pignon-Ernest (artiste plasticien né en 1942 à Nice, l'un des initiateurs de l'art urbain en France). Le Street Art est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d'art réalisées dans la rue ou dans des endroits publics. En français, on l'appelle « art de rue » ou « art urbain ».
Ernest Pignon-Ernest
Considéré comme le pionnier du street art avant l'heure, Ernest Pignon-Ernest s'illustre par ses « affichages sauvages » dans les rues de Paris.
L'appropriation par le street-art d'un lieu public « est né à la conjonction de mouvements esthétiques et d'un contexte socioculturel et économique propre au New York des années 1970. Cependant, les premiers tags, signés Cornbread (en) et Cool Earl, apparaissent à Philadelphie à la fin des années 1960.
Le graffiti, la trace d'un geste spontané
Ce qui caractérise le graffiti, c'est qu'il résulte d'un mouvement, d'un geste réalisé par un graffiteur. Les graffitis gardent souvent le mouvement qui les a créés dans leur forme.
Aucun cadre juridique ne lui est spécifiquement dédié. Pas même la règlementation sur l'affichage urbain et son célèbre « défense d'afficher, loi du 29 juillet 1881 ». Protégé par la liberté d'expression ou la propriété intellectuelle, cet art au sens « street » est pourtant pénalement répréhensible.
Crew. Communauté, groupe de graffeur qui se réunit pour peindre ensemble.
Le maire, en qualité d'autorité de police municipale, peut faire intervenir les services de voirie ou de nettoyage pour procéder, avec l'accord des propriétaires concernés, à l'enlèvement des inscriptions apposées sur leurs propriétés privées et visibles de la voie publique.
Javel, White Spirit : des produits à manier avec précaution
Le mélange entre une eau fortement javellisée et du bicarbonate de soude peut aider au nettoyage de la façade, et permet parfois de retirer le tag. On peut aussi tenter le white spirit, qu'il faudra appliquer sur un chiffon avant de « tamponner » le mur.
« Le graffiti est de l'art à 100 % », dit Pearce. « C'est un symbole de rébellion et il représente une fantastique nouvelle forme de créativité mais ce qui en fait un art est une opinion personnelle.
Apparemment britannique et actif depuis les années 1990, il utilise la peinture au pochoir pour faire passer ses messages, qui mêlent souvent politique, humour et poésie. Ses œuvres sont des images humoristiques, parfois combinées à des slogans.
Le Trouble Anxieux Généralisé (TAG) est caractérisé par des inquiétudes excessives et incontrôlables qui perturbent le fonctionnement global de la personne. On peut en guérir.
"Une personne souffre de troubles anxieux lorsqu'elle ressent une anxiété forte et durable sans lien avec un danger ou une menace réelle, qui perturbe son fonctionnement normal et ses activités quotidiennes", explique l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) (Source 1).
Si vous souffrez d'une anxiété légère, avec difficulté d'endormissement et phases de nervosité, la relaxation peut vous aider : la pratique du yoga, de la relaxation, de la méditation, de l'hypnose ou auto-hypnose, mais aussi du sport… est efficace pour lutter contre les tensions physiques et les troubles du sommeil.