En 1900 lors de la campagne de Chine, un contingent de soldats français se trouvent dans la région de Canton. Pour inviter des gens à boire, on dit à l'époque 'je vous en prie', ou en version originale 'tchin tchin'. Une fois de retour au pays, ces soldats gardent cette façon de trinquer et lancent une mode.
Pour ce qui est de l'origine de cette interjection, elle se situe de l'autre côté de la planète. Selon le site Maxisciences, les soldats français de retour de la campagne de Chine (fin XIXe siècle) auraient importé l'expression. Les Chinois disent « qing qing » (请请), « je vous en prie », avant de boire leur verre.
L'objectif de cette coutume, apparue au Moyen Age, était à l'origine de mélanger le contenu des verres, lorsque ceux-ci s'entrechoquaient. Une pratique destinée à se prémunir contre un éventuel empoisonnement, technique alors fréquemment utilisée pour éliminer ses rivaux.
En fait, dire «santé» en trinquant est une tradition qui remonterait au Moyen-Âge, et même de l'Antiquité selon d'autres historiens. Nos ancêtres de l'époque médivéale croyaient vraisemblablement pour leur part que boire de l'alcool et que l'ivresse étaient bénéfiques pour notre corps.
Or, il a été prouvé qu'au Moyen-Âge, on utilisait le cristal pour fabriquer les verres. Le cristal est une matière fragile. La règle de la peur de se faire empoisonner est donc fausse.
En même temps que vous trinquez, regardez l'autre personne dans les yeux, mais ne croisez jamais votre bras avec quelqu'un d'autre au risque d'être maudit de sept années de mauvais sexe pour vous deux.
"En revanche, ajoute-t-elle, croiser les verres en trinquant porte malheur. Et pour cause, de manière générale, faire un signe de croix sans le vouloir attire les mauvais présages".
Parce qu'en trinquant, en trinquant fort, le contenu des verres est censé se mélanger, même un tout petit peu. Et donc, celui qui vous a servi à boire est empoisonné aussi.
Nous pouvons tout à fait trinquer avec un verre d' eau, un jus de pomme ou un soda. L'important est de s'assurer que tous les verres soient pleins avant de porter un toast. Et même si la personne qui lance le toast n'a pas vu que notre coupe était vide, ce n'est pas grave.
Tibétain : « Phun tsun tsok ! » (ou « Tashi delek ! ») Turc : « Sherefé ! » Ukrainien : « Boovatje zdorovi ! »
Une expression venue de Chine
En 1900 lors de la campagne de Chine, un contingent de soldats français se trouvent dans la région de Canton. Pour inviter des gens à boire, on dit à l'époque 'je vous en prie', ou en version originale 'tchin tchin'.
Bien que le mot « toast » renvoie à l'anglais, l'expression trouve son origine en France . En effet, la coutume remonte aux XVII-XVIIIe siècles : en Ancien Français, le mot « toste » se rapportait à une tranche de pain grillée plongée dans du vin que l'on buvait au moment de célébrer quelqu'un.
La tradition qui persiste
Les yeux dans les yeux, sans croiser les verres, chacun lève son verre pour choquer celui de l'autre. Ceci ne vient en fait pas d'une marque d'amitié mais bien de défiance, d'après une légende urbaine qui persiste.
En Chine, on lève son verre avec le mot gānbēi (干杯, littéralement "verre sec"), ce qui est équivalent à notre "santé". Traditionnellement, on est censé boire le verre cul-sec.
Lever son verre : signification
En levant son verre, on réalise en réalité un geste de reconnaissance. Il s'agit alors d'un moment consacré à une divinité, à une ou des personnes. Déguster un vin est alors une célébration.
L'expression chinoise qing qing (ou tchin tchin, « je vous en prie ») était utilisée pour inviter quelqu'un à boire.
Cette habitude remonte au temps où, dans l'Italie du XVIème et XVIIème siècles, il pouvait être très dangereux de boire avec son hôte ; en effet, certains avaient la fâcheuse habitude de chercher à vous empoisonner s'ils vous considéraient comme un ennemi, réel ou potentiel.
La droite est associée à la vérité, à ce qui est juste, au bon droit, alors que la gauche est associée au mensonge (ce qui n'est pas droit), à l'injustice, au fait d'être dans son tort.
Pour trinquer en Allemagne, on dira "prost".
Cette superstition vient du tableau de Léonard de Vinci, la Cène, où l'on voit que Judas a renversé la salière. Le geste est donc associé à la tromperie et à la traîtrise.
En français vous pouvez tout simplement dire santé lorsque vous levez vos verres, avant de trinquer. Trinquer signifie entrechoquer son verre avec le verre d'une autre personne avant de boire. Une manière plus polie et courtoise est de dire « à votre santé ».
Le toast doit être prononcé dans la langue de l'invité. Dans les repas privés ou professionnels, il se porte au début du repas mais dans certains pays le toast peut se porter pendant tout le repas… Surtout veillez à ne pas entrecroiser les verres lors du toast et à regarder vos convives droits dans les yeux.
Cela avait pour but de dissuader d'empoisonner les verres : personne n'a envie de se retrouver à boire le poison qu'il a mis dans le verre de son voisin. Et évidemment, il fallait trinquer en se fixant droit dans les yeux. Se fixer permettait de déceler si son compagnon de boisson était stressé, apeuré ou en confiance.
Si tu veux trinquer, ou porter un toast à quelque chose en particulier, disons, à l'amitié, tu devras dire “За дружбу!” qui se prononce “Za drOUjbou” (on accentue bien sur le premier OU).
Si on aime les traditions et qu'on ne veut pas les voir bouger d'un iota, alors il faut savoir que seuls les hommes portent un toast. C'est souvent le maître de maison, son représentant ou son descendant et si aucun n'est disponible ou en état de le faire, alors la maîtresse de maison peut s'en charger.