Le rinçage des toilettes consiste à débarrasser la cuvette des toilettes des matières après défécation. Grand consommateur d'eau, il a fait l'objet de développements techniques continus depuis l'invention des toilettes.
Le premier brevet est déposé par l'horloger Alexander Cumming en 1775. Son innovation majeure est l'ajout d'un tuyau courbé en forme de U, agissant comme siphon et empêchant les odeurs de remonter.
C'est un anglais, Alexander Cummings, qui au 18e siècle a inventé les WC modernes, revenant à la pratique de la position assise. S'asseoir sur une cuvette de toilette est devenu la norme pour des questions de confort, malgré les problèmes de santé engendrés par cette mauvaise posture.
L'invention de la chasse d'eau moderne
En l'an de grâce 1596, Sir John Harington invente la chasse d'eau et par là-même occasion les toilettes modernes.
Les toilettes sont également appelées WC pour Water Closet en anglais, les sanitaires, les cabinets ou cabinet d'aisance. Les toilettes sont un élément indispensable lorsque plusieurs personnes se retrouvent au même endroit car il y a un besoin non négligeable d'évacuer les excréments.
Ce sont des latrines, suspendues au-dessus du vide. A l'époque féodale, les latrines en encorbellement, fonctionnant sur le principe de l'évacuation gravitaire, sont réservées aux édifices les plus cossus et les plus imposants.
On trouve ainsi des traces des premières toilettes publiques dans l'Antiquité, chez les Grecs et les Romains, notamment.
Comme toute l'aristocratie de l'époque, il se lavait en se frottant régulièrement le corps avec des serviettes humides et imprégnées d'alcool, tout en changeant de chemise après chaque grosse transpiration.
Les latrines romaines étaient des toilettes publiques utilisant un concept très ingénieux.
On trouve l'expression dans le langage populaire du XIXe siècle (Le petit endroit est le titre d'un texte de Maurice Sand destiné à sa mère, George Sand), et désigne le lieu d'aisance, le cabinet, les toilettes, le petit coin.
Dans de nombreuses cultures musulmanes et hindoues, ainsi qu'en Asie du Sud-Est et en Europe du Sud, l'eau est généralement utilisée pour le nettoyage anal à l'aide d'un jet d'eau, comme avec un bidet ou le plus souvent éclaboussé et lavé à la main.
La productivité. Les Américains sont les rois de la productivité. Et avec ces ouvertures, les toilettes sont plus faciles à nettoyer. Le coup de serpillère est bien plus rapide.
Faciles d'entretien de par leur système installé au niveau du sol, les toilettes turques ont l'avantage de consommer moins d'eau que des sanitaires traditionnels. Elles sont également plus hygiéniques car n'ayant pas de cuvette, il n'y a aucun contact avec une lunette, véritable nid à bactéries.
Les Grecs de l'Antiquité utilisaient des pessoi (cailloux) ou des ostraca, des morceaux de poterie en céramique dont — si vous aviez de la chance — les bords étaient arrondis. Ils utilisaient ces instruments pour gratter et essuyer le mieux possible les salissures.
Au Moyen Âge, comme avant au cours de l'Antiquité gréco-romaine et égyptienne, l'essuyage des fesses à l'aide d'un tissu dédié (et non un morceau de vêtement) est l'apanage des élites. Balle de laine, filaments de chanvre ou de lin (…) mais aussi dentelle, à chacun sa fibre.
L'Antiquité
En 2500 av. J. -C., les Grecs ont été les premiers à équiper leurs villes de systèmes d'évacuation des eaux usées et de toilettes. Des pierres polies dans lesquelles leurs vêtements servaient de papier hygiénique.
Le savon existe, mais il n'est pas parfumé ; on répand plutôt dans l'eau du bain des herbes et des fleurs. Les moins fortunés ou les gens de la campagne, eux, peuvent se baigner dans les ruisseaux ou dans des fontaines. Bain public Dans les villes, les bains publics sont une pratique courante.
8. Les Romains lavaient leurs vêtements avec de l'urine. Dans la Rome antique, l'urine était utilisée pour laver certains vêtements, et plus le pipi était « vieilli », meilleur c'était. La raison qui explique une telle pratique réside dans l'un des composants de l'urine : l'ammoniac.
On s'y lave, on s'y repose, on y fait du sport, on se cultive dans les bibliothèques contiguës, on y rencontre ses amis et on peut aussi y traiter des affaires ou se restaurer. Les Romains ont aussi mis en place un système d'amenée d'eau (aqueduc), des toilettes publiques (latrines) et des réseaux* d'égouts (cloaques).
Une rumeur raconte que les français sentent mauvais et ne se lavent que très peu. Cette légende internationale date du XVIème siècle, époque à laquelle les Parisiens se défaussaient de leurs déchets par les fenêtres, ne prévenant que très peu les passants.
Au cours du XIIe siècle, la baignoire, ronde, est en bois, fabriquée par le tonnelier, et revêtue d'un drap qui protège des échardes. Elle est parfois enfermée derrière des étoffes de lin destinées à contenir la chaleur, pour un bain de vapeur.
Au XVIIème siècle en France, on ne se lavait quasiment pas : on était arrivé au constat que l'eau apportait plus de microbes qu'elle n'en enlevait, car on pensait que certaines maladies s'attrapaient par pénétration de l'eau dans la peau.
Le moyen-âge
Dès le début du Moyen Age les latrines sont oubliées sauf dans les monastères et les couvents. Les sièges d'aisance sont fixés aux murs, les uns contre les autres. Les châteaux quant à eux sont équipés de fosses d'aisance sous forme d'ouvertures dans les murs. Les excréments tombent dans les douves.
Mais bien que l'abattant avec douchette intégrée ait été inventé en 1957 par un Suisse du nom de Hans Maurer, on parle de toilettes «à la japonaise».
Il faut attendre la fin des années 1950 pour voir le « papier cul » – très vite désigné par ses initiales phonétiques PQ – s'introduire dans les foyers français. Il se vend en rouleaux ou en paquets de feuilles intercalées les unes dans les autres.