Le créole réunionnais résulte de ce brassage de français, malgache, indien, chinois, indo-portugais, bantou, anglais, ourdou…
Le créole réunionnais a des « fondations » principalement françaises. Au XVII ème siècle, les Français viennent s'installer sur l'île et ils emportent avec eux leur langue et leurs dialectes (le normand, le picard, le saintongeais…).
Il est issu surtout de la langue d'oïl (principalement des dialectes du nord-ouest comme le français, le normand et le gallo), qui a reçu l'influence des langues d'autres ethnies venues s'installer dans l'île, telles que le malgache, l'indo-portugais et le tamoul.
Ainsi, ce sont les «esclaves bossales» qui auraient créé les langues créoles, en tentant de se réapproprier les variétés linguistiques imprécises énoncées par les «esclaves créoles», beaucoup plus proches de leurs maîtres blancs.
Une importation massive d'esclaves aux langues africaines très diverses. De cette ébauche surgit ensuite aux Antilles, en un demi-siècle à peine, la langue parlée par la première génération des «Créoles», comme on appelle les descendants d'immigrants nés dans ces îles, qu'ils soient blancs ou noirs.
La première nation créole du monde fut celle des îles du Cap-Vert, découvertes par les Portugais en 1456, et très vite peuplées d'Européens mais également d'Africains déportés mis en esclavage.
Le créole haïtien fait partie des créoles français parce que sa base lexicale est en grande partie fondée sur le vocabulaire français, bien que sa grammaire soit restée en grande partie d'origine africaine.
Le créole réunionnais est une langue particulièrement intuitive ; il est donc très facile d'y prendre goût. Il s'apprend très naturellement, surtout quand on est enfant. Ainsi, tous les mots qui commencent par une voyelle et qui donnent lieu à une liaison au pluriel ont tendance à commencer par un z.
Le créole le plus parlé est le créole haïtien avec 13 millions de locuteurs.
À La Réunion et dans d'autres anciennes colonies françaises comme La Nouvelle-Calédonie, les Blancs sont parfois surnommés zoreils ou zoreilles . Il y a plusieurs versions quant à l'origine de ce terme péjoratif pour parler des métropolitains.
Les premiers colons, des Français, s'entourèrent vite d'esclaves venus d'Afrique, les « Cafres » ou de Madagascar. Plus tard, des engagés indiens, tamouls ou originaires de la côte de Coromandel (Nouvelle-Zélande), les rejoignent. Leurs descendants restent indifféremment appelés « Malabars ».
En 1663, Louis Payen et dix esclaves malgaches s'installent sur l'île ; ils sont les premiers habitants à y rester.
Le créole est né du contact des populations déportées durant la période de l'esclavage dans les colonies: maîtres, esclaves, travailleurs contractuels, etc. Il est aussi le résultat de l'apport de diverses langues : indiennes, européennes et africaines, avec une prédominance des patois de certaines régions de France.
Créole Réunionnais (La Réunion) : mi aim a ou.
An kidbol. :: Moche, mal foutu.
Une second groupe de créolophones est situé en Afrique: les îles du Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Sierra Leone, les îles Sao Tomé et Principe, les Comores, les Seychelles, l'île Maurice, la Réunion.
Le créole de La Réunion est un créole dont la base lexicale est française. En effet, il est issu des dialectes du nord-ouest de la Métropole comme le normand et le gallo mais il tire aussi évidemment ses influences des langues ethniques de ceux arrivés dans l'île : le malgache, l'indonésien ou encore le tamoul.
touvé : trouver. trop : trop (attention : en créole le "p" se prononce !).
Et « Ti-bô » (ou « Tibo ») est la traduction de « Bisous » en créole (martiniquais, réunionnais, guadeloupéen, guyanais et haïtien). « Ba Moin un Ti-bô » signifie par exemple « Donne moi un bisous ». Cette expression amoureuse est très répandue chez les locuteurs créoles.
Comment dire à une personne qu'elle est belle et tendre en créole Martiniquais ? ➤ Ou sé an bel fanm = Tu es une belle femme. ➤ Ou sé an bel nonm = Tu es un bel homme.
– Mèt kay la – signifie « le propriétaire de la maison » et est utilisé pour insulter quelqu'un qui se comporte de manière arrogante. – Ti malonèt – signifie « petit dégoûtant » et est utilisé pour insulter quelqu'un qui est sale. – Lanfè – signifie « enfer » et est souvent utilisé pour insulter quelqu'un en colère.
"Une personne indiscrète, curieuse" se traduit par "in moun fourné".