Le 2 mai 1945, l'Armée rouge obtint la capitulation de la garnison berlinoise. Le coût humain de la bataille de Berlin fut extrêmement important : on compta plus de 80 000 morts dans le camp soviétique et près de 50 000 morts dans le camp allemand.
En mai 1945, Berlin est prise par les Soviétiques.
La ville aux quatre zones
Les Alliés partagèrent Berlin lors de la conférence de Yalta Quatre zones furent ainsi définies, la France contrôlait la partie Nord-Ouest, l'Angleterre l'Ouest et les USA le Sud-Ouest de la ville. Toute la partie Est de Berlin resta sous contrôle de l'Union soviétique.
Au cours de l'année 1945, les Alliés commencent à organiser leurs zones d'occupation respectives en Allemagne. Les Américains occupent le Sud, les Britanniques l'ouest et le nord, la France le sud-ouest et les Soviétiques le centre de l'Allemagne.
Les raids aériens réguliers de la Royal Air Force (RAF) et des forces aériennes de l'armée américaine (USAAF) sur Berlin débutèrent en 1944, pour atteindre des bombardements quasi-quotidiens en février et mars 1945.
L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev, et la détermination des Allemands de l'Est qui organisaient de grandes manifestations, ont provoqué le 9 novembre 1989 la chute du mur de Berlin, suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la ...
Ultime combat mené contre la Wehrmacht, la Bataille de Berlin qui se déroule du 16 avril au 2 mai 1945 achève le succès des Alliés et entraîne la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.
En 1945, à la fin de la guerre, l'Allemagne est dévastée et occupée : L'Allemagne capitule le 8 mai 1945 après la prise de Berlin par les soldats soviétiques. De nombreuses villes allemandes ont subi des dégâts considérables et Berlin est détruite à 40 %.
Quel est le seul pays que l'Allemagne n'a pas envahi ? C'est le Royaume Uni.
Pour stopper cet exode massif et continu qui affaiblit notablement l'économie du pays, la RDA va finalement empêcher le passage à l'Ouest. Des ouvriers est-allemands encadrés par l'armée construisent, dans la nuit du 12 au 13 août 1961, un mur qui sépare l'Est et l'Ouest de Berlin en interdisant tout passage.
Après l'échec de la conférence des ministres des Affaires étrangères à Genève (1959) et celui du sommet des quatre puissances à Paris (1960), la crise de Berlin est au point mort lors de la rencontre au sommet américano-soviétique de Vienne (1961).
Enclavée dans la zone soviétique, Berlin ne peut plus être ravitaillée ni par la route ni par le chemin de fer. Il s'agit ainsi pour les soviétiques d'affamer les habitants pour mettre en échec la reconstitution d'un Etat allemand dans les zones occupées par les troupes françaises, britanniques et américaines.
Après 1945, Berlin est une enclave en zone soviétique. À mesure que le climat se tend entre les Alliés, l'incongruité de cette situation apparaît de plus en plus. En 1948, les Soviétiques décident d'un blocus de Berlin-Ouest.
Faisant suite à l'offensive soviétique Vistule-Oder en janvier et février 1945, elle est lancée le 16 avril par l'Armée rouge et s'achève le 2 mai 1945 par la reddition des derniers soldats allemands de la garnison de Berlin.
Le sénateur Hans Stimmann (SPD), personnage contradictoire et fascinant, en charge de l'urbanisme à Berlin dans les années 1990, a mis en place le cadre législatif de la reconstruction de la ville.
Quinze jours à peine après les brillantes victoires d'Auerstedt et Iéna remportées sur les troupes prussiennes, Napoléon fait une entrée solennelle à Berlin. Ce 27 octobre 1806, le soleil brille sur la capitale.
Victoire des Alliés et fin du régime de Vichy. La libération de la France par les Alliés et les Forces françaises libres (FFL) commandées par le général Jean de Lattre de Tassigny et le général Leclerc, eut lieu de juin 1944 à mai 1945.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Craignant un débarquement dans le Sud de la France, alors encore libre, ainsi que le ralliement de la flotte de cette dernière aux Alliés (ce qui arrivera quand même, à l'exception – majeure – des bâtiments sabordés), Hitler décide, le 11, d'envahir et d'occuper la zone libre.
L'Allemagne de l'Est (RDA) comptait en 1949 cinq Länder: le Mecklembourg-Poméranie occidentale, le Brandebourg, la Saxe-Anhalt, la Thuringe et la Saxe. S'ajoutait à ces États la ville de Berlin-Est sous contrôle soviétique.
L'URSS réplique en proclamant officiellement le 7 octobre la République démocratique allemande (RDA), et nomme comme président Wilhelm Pieck. L'Allemagne est officiellement divisée en deux : d'un côté, les Occidentaux et de l'autre les Soviétiques.
Ce découpage fait suite à l'accord conclu entre les Alliés vainqueurs en février 1945 à Yalta. La ville de Berlin, située au cœur de la zone d'occupation soviétique, se retrouve également divisée en quatre. L'armée soviétique laisse aux Occidentaux l'ensemble de la zone Ouest de la capitale.
1.Les Soviétiques
C'est le front le plus étendu sur lequel la Wehrmacht allemande est engagée, avec ses alliés (Hongrois, Italiens, Roumains et même Espagnols), celui aussi sur lequel combattent la LVF française ou la Légion Wallonie belge. Le front où l'Allemagne subit ses pertes les plus sévères.
Côté vainqueurs, l'acte de capitulation (*) est signé par le général Walter Bedell-Smith et le général soviétique Ivan Sousloparov. Le général français François Sevez, adjoint du général Juin et chef d'état-major de la France Libre, est invité à le contresigner à la fin de la cérémonie en qualité de simple témoin.
Les représentants du Haut Commandement allemand signent un nouvel acte de capitulation à Berlin le 8 mai 1945 à 23h01 en présence des représentants de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France.