La région Aquitaine était alors sous le règne de l'Angleterre et ce sont les Anglais qui auraient donné au pain au chocolat le nom de chocolatine. Friands de la viennoiserie française, ils auraient commandé des «chocolate in bread» au comptoir des boulangeries, devenu «chocolate in», avec le temps.
« Pain au chocolat » est donc le terme actuel correct pour désigner la viennoiserie de notre cœur. « Chocolatine » étant l'ancienne expression, devenue aujourd'hui une appellation régionale.
Le « pain au chocolat » ou « chocolatine » est une viennoiserie imaginée par les Autrichiens August Zang et Ernest Schwarzer. C'est en fait une version au chocolat du croissant réalisé avec de la pâte à brioche et issue des premiers croissants qu'ils vendaient entre 1837 et 1839 dans leur Boulangerie viennoise à Paris.
Le mot « chocolatine » est plus ancien…
Remontons le temps. Le débat remonterait au XIXe siècle et à un Autrichien qui, en ouvrant en 1838 sa Boulangerie viennoise à Paris, au 92 rue de Richelieu, ne se doutait pas qu'il allait allumer une véritable guerre de tranchée.
L'appellation “chocolatine” est majoritairement utilisée dans le Sud-Ouest de la France, plus précisément dans les régions de Bordeaux et Toulouse.
Au début du XXème siècle, les boulangers français se réapproprient le Schokoladencroissant et remplacent la pâte à pain par de la pâte feuilletée. Il faut un nouveau nom, pourquoi pas avec le mot "pain" pour faire le lien avec leur métier.
À Marseille, comme dans une grande partie du pays, le pain au chocolat est roi. Mais attention, dans le sud-ouest, si vous vous y rendez, notre meilleur ami du petit déjeuner se dit "chocolatine".
Bien qu'il soit un des symboles de l'art de vivre à la française les plus connus, le croissant est originaire de Vienne, la capitale de l'Autriche. En 1683, la ville était assiégée par l'armée ottomane, qui attendait le bon moment pour l'envahir.
La région Aquitaine était alors sous le règne de l'Angleterre et ce sont les Anglais qui auraient donné au pain au chocolat le nom de chocolatine. Friands de la viennoiserie française, ils auraient commandé des «chocolate in bread» au comptoir des boulangeries, devenu «chocolate in», avec le temps.
Les pays anglophones utilisent d'ailleurs "chocolate croissant" même s'il n'a pas la forme du croissant Les Français auraient déformé l'appellation en chocolatine. En Autriche, le pain au chocolat désigne un cake.
Si vous retirez le terme “croissant” qui se trouve à la fin du mot, vous obtenez : Schokoladen. Schokoladencroissant > Schokoladen > Chocolatine. L'hypothèse la plus probable serait que, dû à l'accent autrichien, les Français auraient progressivement transformé le mot germanophone en "chocolatine".
“Entre l'accent autrichien qui prononce les 'd' comme des 't' et le nôtre, les Parisiens ont appelé la viennoiserie 'chocolatine'.” Pendant de longues années, toute la France parlait alors de “chocolatine”… jusqu'à ce que des pâtissiers s'approprient la recette et remplacent la pâte à brioche par une pâte feuilletée.
Doit-on dire pain au chocolat ou chocolatine ? Le débat fait rage depuis des années. L'Alsace propose quant à elle une autre appellation, petit pain.
Étymologie. (1790) La forme est attestée une toute première fois dans un nom d'enseigne « Le café de la chocolatine » à Bordeaux, sans qu'on sache ce que désigne le mot. La première attestation d'usage avec un sens clair se trouve dans un article de Constance Aubert en 1853 dans le journal L'Illustration.
Le terme chocolatine est le plus courant au Québec pour désigner ce concept. En France, on emploie plutôt pain au chocolat, sauf dans le sud-ouest, où chocolatine est assez répandu.
Dans son interprétation musulmane, plusieurs significations lui sont attachées : l'étoile à cinq branches peut représenter les cinq piliers de l'Islam. le croissant peut symboliser le dernier croissant de Lune, qui marque la fin du mois du ramadan.
L'ancêtre du croissant, le Kifli ou kipferl austro-hongrois, possède la texture d'une brioche. Une pâtisserie en forme de croissant est probablement traditionnelle en Autriche depuis au moins l'an 1000. Elle serait inspirée de la forme du croissant de lune.
Contrairement aux idées reçues, le croissant n'est pas une pâtisserie qui a été créée en France, mais en Autriche. Plus particulièrement dans la ville de Vienne. Selon une des légendes racontées sur le sujet, ce produit du petit-déjeuner est né lors du siège de la ville par les Turcs, en 1683.
La fameuse chocolatine se fait aussi une place dans l'Aude et l'Aveyron. Elle déborde même un peu sur l'Hérault. Un peu, car dans l'ex Languedoc-Roussillon, c'est bien "pain au chocolat" qui reste l'expression plébiscitée.
En Espagne, une variante du pain au chocolat se nomme napoletana. Alors qu'en Amérique Latine et au Mexique, on emploie le terme chocolatine.
Nom commun. (Par plaisanterie) Pain aux raisins.
En Alsace, les habitants trouvaient que la viennoiserie en forme de spirale, traditionnellement fourrée de raisins secs et de crème pâtissière, ressemblait curieusement à un escargot. Ce petit gastéropode, appelé « Schneck » dans le dialecte allemand, a vu son nom devenir l'emblème du goûter à la pâte feuilletée.
Dans la guerre linguistique pour nommer la célèbre viennoiserie chocolatée, la chocolatine a conquis le Québec. Surtout utilisée dans le sud-ouest de la France, la variante «chocolatine» domine dans la partie francophone du Canada.
Attention, sujet sensible ! Si vous entrez dans une boulangerie toulousaine pour acheter votre traditionnel pain au chocolat, demandez une « chocolatine ». Oui, c'est ainsi que les habitants de la Ville rose (et du Sud-Ouest en général) nomment cette viennoiserie au chocolat.
En Belgique, on emploie plus volontiers le mot « Couque au chocolat », mais « pain au chocolat » est aussi connu, alors que « chocolatine » est très marginal. Au Québec, c'est « chocolatine » qui remporte le match puisqu'il est un terme quasiment officiel outre-atlantique.