La libération de la France, couramment appelée la Libération, est la période qui voit, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la reprise progressive par les forces alliées des régions de la France métropolitaine occupées depuis 1940 par les armées du Troisième Reich et de l'Italie fasciste.
Le 26 août 1944, acclamé par les Parisiens, le général de Gaulle descend les Champs-Élysées avec, derrière lui, ses fidèles de la première heure. Des combattants appartenant à la Résistance française luttent dans les rues de Paris, en 1944, pour libérer la ville après quatre années d'occupation allemande.
La campagne de France de 1944 est la libération de la France par les Américains, les Anglais et les Canadiens, et les FFL commandés par De Lattre de Tassigny et le général Leclerc participent aux combats. Le but est de libérer toute la France pour forcer l'Allemagne Nazie à capituler.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis.
25 août 1944 : la Libération de Paris par la division Leclerc et les FFI de Rol-Tanguy [archive]. (es) La 9e compagnie libère Paris sous le commandement du capitaine Raymond Dronne [archive].
Les troupes alliées de l'Ouest font leur jonction avec les troupes soviétiques de l'Est en avril 1945. Le 7 mai 1945 à Reims, le colonel général Alfred Jodl signe l'acte de reddition inconditionnelle des forces armées allemandes, le lendemain le 8 mai à Berlin est signé la capitulation allemande.
28 août 1944 : la Libération de Marseille
Après le débarquement de Provence, les soldats français, sous les ordres du général de Lattre de Tassigny et du général de Goislard de Monsabert, libèrent Toulon et arrivent aux portes de Marseille le 23 août 1944.
Philippe Pétain (1856-1951) : « vainqueur de Verdun », (en 1916) maréchal de France, il devient chef du gouvernement en juin 1940 puis chef de l'« État français ». Il signe l'armistice et impose le régime de Vichy, qui collabore avec les Allemands.
Les Alliés sont la France, le Royaume-Uni et ses dominions 2 (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande...), la Russie (jusqu'en 1917), la Serbie, les États-Unis (à partir de 1917), l'Empire japonais et l'Italie (à partir de 1915).
Pour aller plus loin, l'Europe a connu 53 conflits majeurs, et la France a participé à 49 d'entre eux. On pourrait penser que le Royaume-Uni la dépasse, mais ce dernier n'aura été un belligérant « que » dans 43 de ces conflits. Depuis environ 1200, la France a pris part à 185 batailles et en a gagné 132.
L'Allemagne a déposé les armes deux fois en raison des idéologies belligérantes, des conflits entre l'Union soviétique et ses alliés, ainsi que de l'héritage de la Première Guerre mondiale. Nous sommes en 1945. La victoire des Alliés semble de plus en plus évidente.
Une explication plus simple est que la conquête de la Suisse n'aurait guère apporté d'avantages stratégiques, alors qu'une longue et coûteuse guerre des montagnes aurait pu s'ensuivre. Bien que la Wehrmacht ait simulé des manœuvres contre la Suisse dans ses offensives, elle n'a jamais tenté d'envahir.
Le 22 juin 1940, la France est vaincue par l'offensive allemande et le maréchal Pétain est contraint de signer l'armistice.
Le 16 avril 1945, les forces soviétiques, sous le commandement du maréchal Konstantin Rokossovsky, du maréchal Georgi Joukov et du maréchal Ivan Konev, commencèrent à encercler Berlin, afin de prendre la ville en étau depuis le nord, l'est et le sud.
La libération du territoire
Le débarquement en Normandie, le 6 juin 1944, suivi du débarquement en Provence, le 15 août, marque le point de départ de la grande offensive alliée en Europe occidentale. Le repli des forces allemandes en août vers le Rhin permet une libération du territoire français plus rapide que prévu.
Quand la défaite tourne à la débâcle, Pétain demande l'armistice tandis qu'un général inconnu allume la flamme de l'espoir. C'est un coup de dés comme l'Histoire n'en a jamais connu en France.
1La France est activement impliquée dans des relations de défense très étroites avec ses alliés les plus proches que sont, en Europe, le Royaume-Uni et l'Allemagne, ainsi que les États-Unis.
La France aurait intérêt à placer ses alliés au pied du mur en proposant une véritable européanisation de l'alliance atlantique, en concurrence avec l'actuel projet de simple replâtrage de l'OTAN sous leadership stratégique américain.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
L'armée allemande envahit la Pologne le 1er septembre 1939, déclenchant la Seconde Guerre mondiale. En réponse à l'agression allemande, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l'Allemagne nazie.
Guerre sino-japonaise
Le débarquement de Provence, désigné sous les noms de code Anvil puis Dragoon, est une opération militaire menée pendant la Seconde Guerre mondiale à partir du 15 août 1944 par les troupes alliées dans le Sud-Est de la France (entre Toulon et Cannes).
Tirailleurs sénégalais et algériens, goumiers et tabors marocains, pieds-noirs, marsouins du Pacifique et des Antilles : les bataillons venus d'Afrique et de l'empire colonial ont joué un rôle crucial lors du débarquement en Provence en août 1944.
Ils visent à intervenir contre d'éventuelles menaces terroristes, sous strictes conditions. C'est une première depuis la seconde guerre mondiale. C'est la Cour constitutionnelle allemande qui a rendu cette décision vendredi.